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La lutte contre la corruption continue de plus belle: Chawki Tabib et Ahmed Souab sur le front

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CORRUPTION - Invité à la radio Shems FM, le juge au Tribunal administratif, Ahmed Souab, est revenu sur la conférence, organisée par l’Instance nationale de lutte contre la corruption et l’Union des magistrats administratifs mardi dernier à Tunis, tenu sous le thème "le rôle du magistrat administratif dans la lutte contre la corruption."

Le juge a assuré que la liste des personnes les plus corrompues en Tunisie est composée de cinq noms.

Selon lui, ces cinq personnes étaient connues depuis l’époque des gouvernements de Béji Caïd Essebsi (2011) et de Hamadi Jebali (2012) qui n’ont pris aucune initiative pour les stopper.

Ahmed Souab a expliqué que ces noms ont été révélés grâce aux travaux de la commission d’analyse financière relevant de la Banque centrale.

Cette même commission a transmis trois-cent mille affaires de corruption au Tribunal de première instance de Tunis.

Le juge a estimé que si les deux gouvernements en question s’étaient penchés sérieusement sur ladite liste, la corruption aurait connu une large inclinaison en Tunisie.

Ahmed Souab a fini par déclarer que, pour lui, la Cour des comptes n’a pas correctement fait son travail en matière de lutte contre la corruption.

De son côté, le président de l’Instance nationale de lutte la corruption, Chawki Tabib, a déclaré, en marge de la même manifestation, que l’Instance compte sur les magistrats administratifs afin de s’informer de la jurisprudence administrative du traitement des affaires de corruption.

Tabib a souligné l’importance du rôle du Tribunal administratif dans la lutte contre la corruption avant et après la révolution.

Lors de son passage à l’Assemblée des représentants du peuple, lundi dernier, Chawki Tabib a estimé que l’Etat tunisien doit lutter contre la corruption de la manière avec laquelle il a lutté contre l’analphabétisme au lendemain de l’Indépendance.

Indiquant que l’Instance nationale de lutte contre la corruption a déjà traité plus de 3600 dossiers, Chawki Tabib a appelé à la mise en place d’un cadre juridique bien établi afin que cette lutte se passe dans les meilleures conditions.

Chawki Tabib a confessé, lors de la même séance, qu’il a été victime d’une agression qui a visé sa maison et sa voiture. Une agression que certains ont qualifiée d’une tentative d’intimidation à l’encontre du président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption.

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