Les festivités du sixième anniversaire de la révolution tunisienne, étaient fades à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, a constaté la correspondante de l’agence TAP.
”Les citoyens semblent démissionnaires et non concernés par cette fête “, a constaté pour sa part un commerçant de la place à l’agence TAP.
”Ils étaient très nombreux à descendre à l’avenue Habib Bourguiba pour fêter la chute de l’ancien régime et le démarrage d’une nouvelle phase dans l’histoire de la Tunisie “, a-t-il ajouté regrettant ” l’affadissement de cette ferveur “.
Ce 14 janvier 2017, les citoyens rencontrés à l’avenue Habib Bourguiba étaient de simples passants et n’étaient pas concernés par cette fête.
Interrogés par l’agence TAP, certains d’entre eux ont exprimé leur mécontentement de la situation, voire leur déception pour quelques uns. D’autres se sont dit satisfaits par la stabilité, le rétablissement de l’ordre et le climat d’ouverture et de liberté.
” Je suis déçue qu’après six ans, au lieu d’avancer nous avons reculé “, regrette Samiha accompagnée de ses deux enfants.
” Je n’ai jamais vu la capitale dans cet état”, s’indigne-t-elle critiquant la prolifération du commerce parallèle dans les artères du centre-ville.
Ahmed, un jeune de 34 ans s’est, quant à lui, lamenté de l’augmentation de la corruption dans tous les secteurs.
” Nous avons fait chuter l’ancien pouvoir principalement pour contrer la corruption et instaurer la justice et l’équité.
Mais après six ans on a plus de pauvres qu’avant et surtout plus de corrompus “, a-t-il déploré faisant remarquer qu’il est diplômé de l’université mais il occupe un emploi précaire depuis trois ans.
De son côté, Fadwa, la soixantaine, s’est montrée plus optimiste. ” Cette situation est très normale après une révolution mais je suis sûre que les Tunisiens réussiront à changer leur destin “, a-t-elle souligné estimant que six ans ne représentent rien dans l’histoire d’un pays.
Lazhar, la quarantaine, s’est dit aussi optimiste de ” ce climat d’ouverture et de liberté “.
A l’avenue Habib Bourguiba, les représentants de différents mouvements sociaux ont saisi cette occasion pour rappeler leurs revendications (le droit à l’emploi, la réalité sur la situation des migrants disparus en Europe, la lutte contre la corruption…).
Contrairement aux premiers anniversaires de la révolution qui ont été marqués par de grandes festivités et une participation massive des citoyens de tous bords brandissant le drapeau national, cette année, seulement, quelques partis politiques et organisations de la société civile étaient présents à l’avenue Habib Bourguiba.
”Les citoyens semblent démissionnaires et non concernés par cette fête “, a constaté pour sa part un commerçant de la place à l’agence TAP.
”Ils étaient très nombreux à descendre à l’avenue Habib Bourguiba pour fêter la chute de l’ancien régime et le démarrage d’une nouvelle phase dans l’histoire de la Tunisie “, a-t-il ajouté regrettant ” l’affadissement de cette ferveur “.
Ce 14 janvier 2017, les citoyens rencontrés à l’avenue Habib Bourguiba étaient de simples passants et n’étaient pas concernés par cette fête.
Interrogés par l’agence TAP, certains d’entre eux ont exprimé leur mécontentement de la situation, voire leur déception pour quelques uns. D’autres se sont dit satisfaits par la stabilité, le rétablissement de l’ordre et le climat d’ouverture et de liberté.
” Je suis déçue qu’après six ans, au lieu d’avancer nous avons reculé “, regrette Samiha accompagnée de ses deux enfants.
” Je n’ai jamais vu la capitale dans cet état”, s’indigne-t-elle critiquant la prolifération du commerce parallèle dans les artères du centre-ville.
Ahmed, un jeune de 34 ans s’est, quant à lui, lamenté de l’augmentation de la corruption dans tous les secteurs.
” Nous avons fait chuter l’ancien pouvoir principalement pour contrer la corruption et instaurer la justice et l’équité.
Mais après six ans on a plus de pauvres qu’avant et surtout plus de corrompus “, a-t-il déploré faisant remarquer qu’il est diplômé de l’université mais il occupe un emploi précaire depuis trois ans.
De son côté, Fadwa, la soixantaine, s’est montrée plus optimiste. ” Cette situation est très normale après une révolution mais je suis sûre que les Tunisiens réussiront à changer leur destin “, a-t-elle souligné estimant que six ans ne représentent rien dans l’histoire d’un pays.
Lazhar, la quarantaine, s’est dit aussi optimiste de ” ce climat d’ouverture et de liberté “.
A l’avenue Habib Bourguiba, les représentants de différents mouvements sociaux ont saisi cette occasion pour rappeler leurs revendications (le droit à l’emploi, la réalité sur la situation des migrants disparus en Europe, la lutte contre la corruption…).
Pour les partis politiques (Ennahdha, Union Républicaine Populaire, Ettahrir, le Front populaire, le courant populaire…) et les organisations dont principalement l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) l’heure était à l’évaluation du bilan de la révolution, six ans après.
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