L’Agence de Notation Moody’s a maintenu une perspective stable pour la solvabilité souveraine de la Tunisie, la Jordanie, le Liban, le Maroc et l’Egypte, dans son rapport "Les perspectives souveraines – Proche Orient et l’Afrique du Nord: Perspectives 2017 – L’impulsion de la réforme appuie les perspectives stables en dépit des défis continus", publié dimanche.
Moody’s explique cette perspective stable par la baisse des prix de l’énergie et l’élan des réformes dans la région.
Selon le même rapport qui représente une mise à jour des marchés et ne constitue pas une action de notation, "l’amélioration de l’élan de croissance et l’accès aux sources de financement externes dans les programmes du Fonds monétaire international (FMI) dans quatre des cinq pays du Proche Orient et de l’Afrique du Nord , confirment nos perspectives de crédit stables pour la région", a déclaré Elisa Parisi-Capone, vice-présidente chez Moody’s.
En effet, à l’exception de la Tunisie, tous les pays bénéficient de bases de financement internes qui réduisent leur dépendance à l’égard de l’endettement extérieur, même avec des niveaux d’endettement élevés et des besoins financiers bruts qui passent de 55,6% du PIB en Egypte à 30,8%, 21,5% en Jordanie, 12,2% au Maroc et 9,4% en Tunisie.
En Tunisie, les perspectives négatives reflètent également un resserrement des conditions de financement externe lié à l’endettement en devises et à la structure de financement, souligne Moody’s qui prévoit un déficit de la balance des opérations courantes de la Tunisie à hauteur de 7,5% en 2017 et de 7,3% en 2018.
En outre, la baisse des prix de l’énergie a contribué davantage au rééquilibrage externe graduel de la région et a contribué à compenser le recul du secteur touristique, de l’investissement étranger direct et la réduction des transferts financiers des pays du Conseil de coopération du Golfe.
Moody’s note que les risques domestiques et géopolitiques restent parmi les principaux moteurs du risque d’événement dans les profils régionaux de crédit souverain, en particulier en Egypte, au Liban et en Tunisie.
Moody’s explique cette perspective stable par la baisse des prix de l’énergie et l’élan des réformes dans la région.
Selon le même rapport qui représente une mise à jour des marchés et ne constitue pas une action de notation, "l’amélioration de l’élan de croissance et l’accès aux sources de financement externes dans les programmes du Fonds monétaire international (FMI) dans quatre des cinq pays du Proche Orient et de l’Afrique du Nord , confirment nos perspectives de crédit stables pour la région", a déclaré Elisa Parisi-Capone, vice-présidente chez Moody’s.
En effet, à l’exception de la Tunisie, tous les pays bénéficient de bases de financement internes qui réduisent leur dépendance à l’égard de l’endettement extérieur, même avec des niveaux d’endettement élevés et des besoins financiers bruts qui passent de 55,6% du PIB en Egypte à 30,8%, 21,5% en Jordanie, 12,2% au Maroc et 9,4% en Tunisie.
En Tunisie, les perspectives négatives reflètent également un resserrement des conditions de financement externe lié à l’endettement en devises et à la structure de financement, souligne Moody’s qui prévoit un déficit de la balance des opérations courantes de la Tunisie à hauteur de 7,5% en 2017 et de 7,3% en 2018.
En outre, la baisse des prix de l’énergie a contribué davantage au rééquilibrage externe graduel de la région et a contribué à compenser le recul du secteur touristique, de l’investissement étranger direct et la réduction des transferts financiers des pays du Conseil de coopération du Golfe.
Moody’s note que les risques domestiques et géopolitiques restent parmi les principaux moteurs du risque d’événement dans les profils régionaux de crédit souverain, en particulier en Egypte, au Liban et en Tunisie.
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