Le coup d’envoi des travaux du Forum annuel de Davos a été donné hier. La 47ème édition du forum qui se poursuivra jusqu’au 20 du mois courant regroupe le gotha du monde des affaires.
Plus de 70 pays, 3000 personnalités politiques, économiques et représentants d’organisations internationales dont 1200 grands patrons prennent part à l’événement. La revitalisation de l’économie internationale, la réforme du capitalisme, le réexamen de la coopération internationale et la préparation d’une quatrième révolution industrielle, sont les principaux thèmes retenus cette année au forum. Parmi les 400 sessions prévues cette année pour animer les débats, la moitié sera réservée à l'inclusion sociale et le développement.
Une session particulière est prévue cette année au programme. Il s’agit du "Shaping Davos" qui réunira des dirigeants avec des jeunes venus de 20 villes du monde pour répondre aux préoccupations de la génération du millénaire. 30 ateliers seront consacrés à la recherche de solutions à même de faire face aux crises humanitaires.
La Chine est à l’honneur
Les travaux de la première journée du forum tenus hier ont été ouverts par le Président chinois Xi Jinping qui enregistre sa première participation au forum de Davos. Il a tenu à défendre la mondialisation et a mis en garde contre les risques de faire de la mondialisation un bouc émissaire pour tous les maux économiques du monde.
La révolution numérique et les signes d’une 4ème révolution industrielle
La transmutation numérique et comment poser les jalons d’une quatrième révolution industrielle a été également au centre des discussions. Comment se préparer à l’ère du numérique, à l’automatisation et à l’intelligence artificielle? Telle est la problématique posée en marge du forum.
La première journée a été également l’occasion de discuter des résultats du dernier rapport publié par OXFAM. Ce dernier révèle que, dans le monde, huit hommes possèdent autant de richesse que la moitié de l'humanité. Un chiffre alarmant qui dénote de l’élargissement du fossé entre les pauvres et les milliardaires. Winnie Byanyima, le directeur exécutif de Oxfam a appelé à juste titre à conjuguer les efforts pour réparer un système brisé.
Pour sa part, Joseph Stiglitz, le Nobel d’Economie et le professeur de l'Université Columbia a proposé de dire adieu au dollar. Il a fait savoir que la dématérialisation des monnaies comme le dollar en faveur d'une économie purement numérique permettrait de réduire la corruption.
La diplomatie économique tunisienne au rendez-vous
Les travaux du forum se poursuivront aujourd’hui et jusqu’à ce vendredi en Suisse.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement tunisien publié hier, Youssef Chahed conduit une délégation officielle tunisienne à laquelle participeront, notamment, Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale et Hela Cheikhrouhou, ministre de l’Énergie, des mines et des énergies renouvelables. Des entretiens sont prévus avec les Chefs des Etats et de gouvernement présents dont les pays du G20. Youssef Chahed participera à un panel ayant pour thème: "Les perspectives des économies arabes".
La participation tunisienne est voulue comme une opportunité pour promouvoir la transition économique et démocratique tunisienne et pour mobiliser le financement nécessaire à la reconstruction d’une économie au ralenti. Après la conférence d’investissement Tunisia 2020, le gouvernement poursuit son coup marketing.
Davos offre une nouvelle occasion pour stimuler le site d’investissement tunisien et surtout pour regagner la confiance des décideurs internationaux et essayer de tirer profit de ce capital sympathie déclaré envers la Tunisie.
Toutefois, le cadre institutionnel et légal ne suit toujours et, pour certains observateurs, il se trouve que le plan de développement quinquennal élaboré par le gouvernement Essid, la charte de base pour toute négociation bilatérale ou multilatérale en cours, serait irréalisable et incohérent.
Les premières réunions bilatérales ont débuté
A peine arrivé à Davos, le chef du gouvernement Youssef Chahed a commencé les rencontres avec de nombreux partenaires de la Tunisie.
Après une réunion avec la présidente de la Confédération Suisse Doris Leuthard, cette dernière a affirmé multiplier la coopération entre la Suisse et la Tunisie dans de nombreux domaines notamment en matière de formation professionnelle, d'énergies renouvelables,
De son côté, et lors d'une réunion entre Youssef Chahed et le ministre du Commerce et de l'artisanat qatari, le Qatar a indiqué qu'il tiendra les promesses effectuées lors de la conférence Tunisia 2020.
Enfin, lors d'une rencontre avec Federica Mogherini, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, il a été question des relations bilatérales, mais aussi de la situation régionale et principalement la question libyenne indique un communiqué de la présidence du gouvernement.
Selon la même source, le chef du gouvernement tunisien a appuyé la proposition du président de la République Béji Caid Essebsi de trouver une solution politique consensuelle avec l'aide de l'Égypte et l'Algérie.
Plus de 70 pays, 3000 personnalités politiques, économiques et représentants d’organisations internationales dont 1200 grands patrons prennent part à l’événement. La revitalisation de l’économie internationale, la réforme du capitalisme, le réexamen de la coopération internationale et la préparation d’une quatrième révolution industrielle, sont les principaux thèmes retenus cette année au forum. Parmi les 400 sessions prévues cette année pour animer les débats, la moitié sera réservée à l'inclusion sociale et le développement.
Une session particulière est prévue cette année au programme. Il s’agit du "Shaping Davos" qui réunira des dirigeants avec des jeunes venus de 20 villes du monde pour répondre aux préoccupations de la génération du millénaire. 30 ateliers seront consacrés à la recherche de solutions à même de faire face aux crises humanitaires.
La Chine est à l’honneur
Les travaux de la première journée du forum tenus hier ont été ouverts par le Président chinois Xi Jinping qui enregistre sa première participation au forum de Davos. Il a tenu à défendre la mondialisation et a mis en garde contre les risques de faire de la mondialisation un bouc émissaire pour tous les maux économiques du monde.
La révolution numérique et les signes d’une 4ème révolution industrielle
La transmutation numérique et comment poser les jalons d’une quatrième révolution industrielle a été également au centre des discussions. Comment se préparer à l’ère du numérique, à l’automatisation et à l’intelligence artificielle? Telle est la problématique posée en marge du forum.
La première journée a été également l’occasion de discuter des résultats du dernier rapport publié par OXFAM. Ce dernier révèle que, dans le monde, huit hommes possèdent autant de richesse que la moitié de l'humanité. Un chiffre alarmant qui dénote de l’élargissement du fossé entre les pauvres et les milliardaires. Winnie Byanyima, le directeur exécutif de Oxfam a appelé à juste titre à conjuguer les efforts pour réparer un système brisé.
Pour sa part, Joseph Stiglitz, le Nobel d’Economie et le professeur de l'Université Columbia a proposé de dire adieu au dollar. Il a fait savoir que la dématérialisation des monnaies comme le dollar en faveur d'une économie purement numérique permettrait de réduire la corruption.
La diplomatie économique tunisienne au rendez-vous
Les travaux du forum se poursuivront aujourd’hui et jusqu’à ce vendredi en Suisse.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement tunisien publié hier, Youssef Chahed conduit une délégation officielle tunisienne à laquelle participeront, notamment, Fadhel Abdelkefi, ministre du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale et Hela Cheikhrouhou, ministre de l’Énergie, des mines et des énergies renouvelables. Des entretiens sont prévus avec les Chefs des Etats et de gouvernement présents dont les pays du G20. Youssef Chahed participera à un panel ayant pour thème: "Les perspectives des économies arabes".
La participation tunisienne est voulue comme une opportunité pour promouvoir la transition économique et démocratique tunisienne et pour mobiliser le financement nécessaire à la reconstruction d’une économie au ralenti. Après la conférence d’investissement Tunisia 2020, le gouvernement poursuit son coup marketing.
Davos offre une nouvelle occasion pour stimuler le site d’investissement tunisien et surtout pour regagner la confiance des décideurs internationaux et essayer de tirer profit de ce capital sympathie déclaré envers la Tunisie.
Toutefois, le cadre institutionnel et légal ne suit toujours et, pour certains observateurs, il se trouve que le plan de développement quinquennal élaboré par le gouvernement Essid, la charte de base pour toute négociation bilatérale ou multilatérale en cours, serait irréalisable et incohérent.
Les premières réunions bilatérales ont débuté
A peine arrivé à Davos, le chef du gouvernement Youssef Chahed a commencé les rencontres avec de nombreux partenaires de la Tunisie.
Après une réunion avec la présidente de la Confédération Suisse Doris Leuthard, cette dernière a affirmé multiplier la coopération entre la Suisse et la Tunisie dans de nombreux domaines notamment en matière de formation professionnelle, d'énergies renouvelables,
De son côté, et lors d'une réunion entre Youssef Chahed et le ministre du Commerce et de l'artisanat qatari, le Qatar a indiqué qu'il tiendra les promesses effectuées lors de la conférence Tunisia 2020.
Enfin, lors d'une rencontre avec Federica Mogherini, Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, il a été question des relations bilatérales, mais aussi de la situation régionale et principalement la question libyenne indique un communiqué de la présidence du gouvernement.
Selon la même source, le chef du gouvernement tunisien a appuyé la proposition du président de la République Béji Caid Essebsi de trouver une solution politique consensuelle avec l'aide de l'Égypte et l'Algérie.
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