Le président de l’Union patriotique libre (UPL), Slim Riahi, a accordé une interview au quotidien arabophone Assabah dans son édition du mercredi 18 janvier 2017. Un entretien au cours duquel l’intéressé est revenu sur le mandat du président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Accusant le chef de l’Etat d’avoir dépassé ses prérogatives présidentielles en s’accaparant du pouvoir exécutif, Slim Riahi a ouvertement appelé Béji Caïd Essebsi à organiser une élection présidentielle anticipée afin de sauver le pays. Un pays qui subit, toujours selon lui, un pouvoir familial mené par le duo Ennahdha et Nidaa Tounes.
En ce qui concerne le gouvernement d’union nationale et le fait qu’il ait été, son parti et lui, signataires du pacte de Carthage (document ayant permis la formation dudit gouvernement), le président de l’UPL a qualifié toute la procédure présidentielle de supercherie politique. Pour lui, le gouvernement de Youssef Chahed ne bénéficie d’aucune compétence ce qui le condamne à un échec sûr ; les membres de l’équipe en question seraient donc incapables de stabiliser la situation du pays et d’amorcer la vague de colère qui soulève certaines régions de la République. Pour Slim Riahi, Youssef Chahed a fait exprès de recruter des personnes non-compétentes afin qu’ils ne le dépassent pas: Chahed aurait rejeté la candidature de politiciens dont les compétences sont reconnues.
Rebondissant sur cette réponse, le journaliste a relancé Riahi sur les concertations de Carthage en lui demandant si l’UPL avait été expressément exclu de la formation du gouvernement. Niant les faits, il a assuré avoir, à l’époque, reçu une proposition pour cinq portefeuilles mais qu’il les a rejetés refusant "de faire partie du décor".
Revenant sur le dernier discours de Youssef Chahed prononcé à l’occasion de la commémoration du 14 janvier – un discours au cours duquel le chef du gouvernement a cité des politiciens postrévolutionnaires fortunés et dont les ressources ne sont pas connues – Slim Riahi l’a accusé d’enfantillages. Pour lui, un chef du gouvernement doit avoir de la distance face à ce qui se passe sur la scène politique et devrait, au lieu de s’interroger sur sa fortune, s’occuper des affaires de l’Etat surtout avec les circonstances actuelles du paysage.
Invitée à la radio Cap FM, la porte-parole de l’UPL, Samira Chaouachi, s’est adressée au chef du gouvernement en lui demandant les raisons qui l’ont empêché de s’intéresser aux origines de la fortune de Slim Riahi lorsque ce dernier l’avait aidé avec le projet Maktharis dans la ville de Siliana.
Samira Chaouachi a rappelé que ces accusations sont récurrentes et proviennent de la part de plusieurs personnalités "mais aucune n’a jamais porté plainte pour que la vérité soit vraiment dévoilée".
Accusant le chef de l’Etat d’avoir dépassé ses prérogatives présidentielles en s’accaparant du pouvoir exécutif, Slim Riahi a ouvertement appelé Béji Caïd Essebsi à organiser une élection présidentielle anticipée afin de sauver le pays. Un pays qui subit, toujours selon lui, un pouvoir familial mené par le duo Ennahdha et Nidaa Tounes.
En ce qui concerne le gouvernement d’union nationale et le fait qu’il ait été, son parti et lui, signataires du pacte de Carthage (document ayant permis la formation dudit gouvernement), le président de l’UPL a qualifié toute la procédure présidentielle de supercherie politique. Pour lui, le gouvernement de Youssef Chahed ne bénéficie d’aucune compétence ce qui le condamne à un échec sûr ; les membres de l’équipe en question seraient donc incapables de stabiliser la situation du pays et d’amorcer la vague de colère qui soulève certaines régions de la République. Pour Slim Riahi, Youssef Chahed a fait exprès de recruter des personnes non-compétentes afin qu’ils ne le dépassent pas: Chahed aurait rejeté la candidature de politiciens dont les compétences sont reconnues.
Rebondissant sur cette réponse, le journaliste a relancé Riahi sur les concertations de Carthage en lui demandant si l’UPL avait été expressément exclu de la formation du gouvernement. Niant les faits, il a assuré avoir, à l’époque, reçu une proposition pour cinq portefeuilles mais qu’il les a rejetés refusant "de faire partie du décor".
Revenant sur le dernier discours de Youssef Chahed prononcé à l’occasion de la commémoration du 14 janvier – un discours au cours duquel le chef du gouvernement a cité des politiciens postrévolutionnaires fortunés et dont les ressources ne sont pas connues – Slim Riahi l’a accusé d’enfantillages. Pour lui, un chef du gouvernement doit avoir de la distance face à ce qui se passe sur la scène politique et devrait, au lieu de s’interroger sur sa fortune, s’occuper des affaires de l’Etat surtout avec les circonstances actuelles du paysage.
Invitée à la radio Cap FM, la porte-parole de l’UPL, Samira Chaouachi, s’est adressée au chef du gouvernement en lui demandant les raisons qui l’ont empêché de s’intéresser aux origines de la fortune de Slim Riahi lorsque ce dernier l’avait aidé avec le projet Maktharis dans la ville de Siliana.
Samira Chaouachi a rappelé que ces accusations sont récurrentes et proviennent de la part de plusieurs personnalités "mais aucune n’a jamais porté plainte pour que la vérité soit vraiment dévoilée".
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