Reçue par les ministres des Affaires Étrangères, Khemaies Jhinaoui, la ministre de la Femme et de la Famille, Naziha Labidi ainsi qu'à l'Assemblée des Représentants du Peuple ou encore à l'ISIE, la délégation canadienne constituée de quatre députés et d'un sénateur conduite par Robert Olivant avec l'ambassadrice du Canada, Carol McQueen, a eu l'occasion de s'entretenir avec des personnalités politiques et des composantes de la société civile. Une opportunité aussi pour visiter la Tunisie au-delà du cadre strictement officiel, a confié Robert Olivant, au HuffPost Tunisie.
Quels sont les buts de cette visite, quels sont les enjeux communs entre les deux pays en notant qu'ils sont plus de 20.000 Tunisiens à résider au Canada. Une communauté de plus en plus importante qui dénote d'intérêts réciproques entre les deux Etats, a avancé l'élu canadien Robert Olivant, président de la délégation parlementaire, qui livre au HuffPost Tunisie le bilan de cette visite.
HuffPost Tunisie: Quels sont les objectifs de cette visite?
Robert Olivant:Six ans après la révolution, c'est une mise au point concernant l"évolution de la Tunisie; l'ancrage de la démocratie, les réformes entreprises à tous les niveaux, etc. C'est une occasion aussi pour renforcer les relations entre les députés des deux pays.
Justement, quel votre regard concernant l'évolution de la Tunisie?
La Tunisie traverse une phase délicate, il y a certainement beaucoup de choses à accomplir entre une économie en crise, le chômage, l'éducation, le terrorisme...mais il faut savoir que le voisinage de la Tunisie est complexe et n'aide pas forcément. On reste néanmoins optimistes. Ce pays a un atout énorme en terme de ressources humaines. Sa capacité aussi à faire prévaloir l'unité nationale est salutaire.
Le Canada constitue une des destinations privilégiées des Tunisiens et d'autres pays arabes. La problématique de l'intégration de ces derniers et le débat sur le port du niqab agitent-ils le Canada?
Le Canada a toujours été un pays d'accueil pour de les Tunisiens et les autres nationalités. Les Tunisiens aiment beaucoup notre pays. Il faut savoir qu'à Toronto par exemple 25% de la population sont d'origine musulmane ( de Pakistan, Inde...). Au Canada, on a plus de 120 langues. Ceci démontre à quel point notre pays n'a pas l'obsession de l'homogénéité. Pour nous, ces immigrés constituent une richesse à préserver. Le Canada est sur ce plan plus ouvert que d'autres pays comme la France, de part son histoire. Tous les Canadiens sont venus d'ailleurs avec une variété d'ethnies, mis à part les autochtones, les habitants originels.
Par conséquent, certes la problématique de la radicalisation se pose aussi chez nous mais le débat n'est pas aussi crispé qu'en France.
Sur ce point, nous comptons sur la coopération de la Tunisie, un pays stratégique, un point culminant entre l'Afrique, le Moyen Orient, le Méditerranée. Une lutte efficace contre le terrorisme dans ce pays influencera certainement la cour des choses au Canada dans un monde où tout est lié et globalisé.
Quels sont les buts de cette visite, quels sont les enjeux communs entre les deux pays en notant qu'ils sont plus de 20.000 Tunisiens à résider au Canada. Une communauté de plus en plus importante qui dénote d'intérêts réciproques entre les deux Etats, a avancé l'élu canadien Robert Olivant, président de la délégation parlementaire, qui livre au HuffPost Tunisie le bilan de cette visite.
HuffPost Tunisie: Quels sont les objectifs de cette visite?
Robert Olivant:Six ans après la révolution, c'est une mise au point concernant l"évolution de la Tunisie; l'ancrage de la démocratie, les réformes entreprises à tous les niveaux, etc. C'est une occasion aussi pour renforcer les relations entre les députés des deux pays.
Justement, quel votre regard concernant l'évolution de la Tunisie?
La Tunisie traverse une phase délicate, il y a certainement beaucoup de choses à accomplir entre une économie en crise, le chômage, l'éducation, le terrorisme...mais il faut savoir que le voisinage de la Tunisie est complexe et n'aide pas forcément. On reste néanmoins optimistes. Ce pays a un atout énorme en terme de ressources humaines. Sa capacité aussi à faire prévaloir l'unité nationale est salutaire.
Le Canada constitue une des destinations privilégiées des Tunisiens et d'autres pays arabes. La problématique de l'intégration de ces derniers et le débat sur le port du niqab agitent-ils le Canada?
Le Canada a toujours été un pays d'accueil pour de les Tunisiens et les autres nationalités. Les Tunisiens aiment beaucoup notre pays. Il faut savoir qu'à Toronto par exemple 25% de la population sont d'origine musulmane ( de Pakistan, Inde...). Au Canada, on a plus de 120 langues. Ceci démontre à quel point notre pays n'a pas l'obsession de l'homogénéité. Pour nous, ces immigrés constituent une richesse à préserver. Le Canada est sur ce plan plus ouvert que d'autres pays comme la France, de part son histoire. Tous les Canadiens sont venus d'ailleurs avec une variété d'ethnies, mis à part les autochtones, les habitants originels.
Par conséquent, certes la problématique de la radicalisation se pose aussi chez nous mais le débat n'est pas aussi crispé qu'en France.
Sur ce point, nous comptons sur la coopération de la Tunisie, un pays stratégique, un point culminant entre l'Afrique, le Moyen Orient, le Méditerranée. Une lutte efficace contre le terrorisme dans ce pays influencera certainement la cour des choses au Canada dans un monde où tout est lié et globalisé.
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