De multiples personnalités tunisiennes ont appelé à un rassemblement dimanche 29 mai devant le ministère de l'Intérieur.
La raison? Protester contre l'abattage des chiens errants par les brigades de polices municipales.
"Ce n'est pas la bonne solution, il faut arrêter de tirer sur les chiens", a réagi l'actrice tunisienne Aicha Ben Ahmed dans la vidéo ci-dessous avant de rajouter, "il faut les stériliser, c'est la seule solution".
Une idée partagée par le réalisateur et acteur tunisien, Nejib Belkadhi qui a également publié une vidéo où il explique que l'abattage n'est pas la solution: "il faut que les mentalités changent, quand on possède un animal domestique, il faut automatiquement le stériliser à six mois pour empêcher ce genre de pratiques".
A l'origine de cette levée de boucliers, une vidéo publiée sur Facebook (attention, la vidéo peut heurter la sensibilité de certaines personnes) montrant un chien agonisant dans son sang après que la police municipale ne lui ait tiré dessus.
En 2014, en Tunisie, 47.000 Tunisiens ont été agressés par un ou des chiens errants, selon les chiffres du ministère de la Santé. En réponse, en septembre 2015 a été lancée une campagne sans précédent menée par les municipalités, afin d'abattre les chiens errants dans les rues.
Kaouther Ben Jannet de l'association animalière "Frères et Sœurs Méditerranéens" (FSM) avait affirmé au HuffPost Tunisie ne pas comprendre les modalités "barbares" de ces abattages "inefficaces". Selon elle "Lorsqu'ils tirent sur un chien, ils n'emportent pas son corps. Ils le laissent sur place. Ceci fait que nous trouvons des chiens morts, en décomposition dans la nature et dans les rues. Au lieu de combattre la rage, les agents municipaux participent à propager les maladies", a t-elle affirmé.
La raison? Protester contre l'abattage des chiens errants par les brigades de polices municipales.
"Ce n'est pas la bonne solution, il faut arrêter de tirer sur les chiens", a réagi l'actrice tunisienne Aicha Ben Ahmed dans la vidéo ci-dessous avant de rajouter, "il faut les stériliser, c'est la seule solution".
Une idée partagée par le réalisateur et acteur tunisien, Nejib Belkadhi qui a également publié une vidéo où il explique que l'abattage n'est pas la solution: "il faut que les mentalités changent, quand on possède un animal domestique, il faut automatiquement le stériliser à six mois pour empêcher ce genre de pratiques".
A l'origine de cette levée de boucliers, une vidéo publiée sur Facebook (attention, la vidéo peut heurter la sensibilité de certaines personnes) montrant un chien agonisant dans son sang après que la police municipale ne lui ait tiré dessus.
En 2014, en Tunisie, 47.000 Tunisiens ont été agressés par un ou des chiens errants, selon les chiffres du ministère de la Santé. En réponse, en septembre 2015 a été lancée une campagne sans précédent menée par les municipalités, afin d'abattre les chiens errants dans les rues.
Kaouther Ben Jannet de l'association animalière "Frères et Sœurs Méditerranéens" (FSM) avait affirmé au HuffPost Tunisie ne pas comprendre les modalités "barbares" de ces abattages "inefficaces". Selon elle "Lorsqu'ils tirent sur un chien, ils n'emportent pas son corps. Ils le laissent sur place. Ceci fait que nous trouvons des chiens morts, en décomposition dans la nature et dans les rues. Au lieu de combattre la rage, les agents municipaux participent à propager les maladies", a t-elle affirmé.
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