Membre du Groupe de la Banque mondiale, l’IFC est la plus importante institution mondiale d’aide au développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé, a indiqué Mouayed Makhlouf, directeur régional de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de l’IFC, dans une interview accordée au HuffPost Tunisie, ce lundi 23 janvier 2017.
S'étendant du Maroc au Pakistan, l’IFC génère chaque année, dans ces pays, des investissements de près de 1,5 milliard de dollars dans différents secteurs dont les infrastructures, les industries et les banques privées.
Pour la Tunisie, le taux d’investissement annuel est d’environ 300 millions de dollars, soit un taux relativement faible comparant aux autres pays de la région, a indiqué M. Makhlouf.
L’énergie renouvelable, l’infrastructure, l’AgriBusiness sont les principaux secteurs sur lesquels se focalise actuellement l’IFC en Tunisie, a noté Georges Joseph Ghorra, représentant de l’IFC en Tunisie en ajoutant que son rôle ne se limite pas aux financements des PME mais il fournit également des recommandations pour améliorer le secteur privé dans le pays. “On a collaboré dans l’élaboration du code d’Investissement,” a-t-il précisé.
Des réformes courageuses s’imposent
“La Tunisie est encore à ses débuts en matière de processus de réforme économique”, a estimé M. Makhlouf en ajoutant que la conférence Tunisie 2020, tenue les 29 et 30 novembre dernier, représente une nouvelle phase pour le pays.
De son côté, M. Ghorra a souligné la nécessité de mettre en place de nouvelles réformes qui boostent le secteur privé. Selon lui, l’Etat doit sauter le pas et ouvrir les opportunités au privé soit par la privatisation ou par les Partenariats-Publics-Privés (PPP).
Il a appelé, en effet, à la prise de décisions plus audacieuses et courageuses même si elles sont douloureuses pour encourager les initiatives privées notamment chez les jeunes. Il a indiqué que le rôle de l’Etat devait être réservé à la sécurité et à la législation, et c’est aux privés de se focaliser sur les aux autres secteurs.
Certes, de telles décisions sont douloureuses et ne feront pas l’unanimité , mais c’est une étape nécessaire qui portera ses fruits sur le long terme, a-t-il dit en indiquant que ces réformes ne doivent pas être brutales.
La situation de la Tunisie n’est pas catastrophique mais ...
Interrogé sur son avis quant à la situation économique du pays, M. Makhlouf a indiqué que la Tunisie n’est pas en crise et se trouve dans une situation “assez confortable”. “On ne peut pas parler de crise quand la Tunisie respecte encore ses engagements et verse les salaires de ses employés,”a-t-il noté en soulignant la nécessité de devoir changer les choses vers le meilleur.
Selon lui, la privatisation des entreprises et la libération de l’économie tunisienne sont la solution pour une économie florissante.
S'étendant du Maroc au Pakistan, l’IFC génère chaque année, dans ces pays, des investissements de près de 1,5 milliard de dollars dans différents secteurs dont les infrastructures, les industries et les banques privées.
Pour la Tunisie, le taux d’investissement annuel est d’environ 300 millions de dollars, soit un taux relativement faible comparant aux autres pays de la région, a indiqué M. Makhlouf.
L’énergie renouvelable, l’infrastructure, l’AgriBusiness sont les principaux secteurs sur lesquels se focalise actuellement l’IFC en Tunisie, a noté Georges Joseph Ghorra, représentant de l’IFC en Tunisie en ajoutant que son rôle ne se limite pas aux financements des PME mais il fournit également des recommandations pour améliorer le secteur privé dans le pays. “On a collaboré dans l’élaboration du code d’Investissement,” a-t-il précisé.
Des réformes courageuses s’imposent
“La Tunisie est encore à ses débuts en matière de processus de réforme économique”, a estimé M. Makhlouf en ajoutant que la conférence Tunisie 2020, tenue les 29 et 30 novembre dernier, représente une nouvelle phase pour le pays.
De son côté, M. Ghorra a souligné la nécessité de mettre en place de nouvelles réformes qui boostent le secteur privé. Selon lui, l’Etat doit sauter le pas et ouvrir les opportunités au privé soit par la privatisation ou par les Partenariats-Publics-Privés (PPP).
Il a appelé, en effet, à la prise de décisions plus audacieuses et courageuses même si elles sont douloureuses pour encourager les initiatives privées notamment chez les jeunes. Il a indiqué que le rôle de l’Etat devait être réservé à la sécurité et à la législation, et c’est aux privés de se focaliser sur les aux autres secteurs.
Certes, de telles décisions sont douloureuses et ne feront pas l’unanimité , mais c’est une étape nécessaire qui portera ses fruits sur le long terme, a-t-il dit en indiquant que ces réformes ne doivent pas être brutales.
La situation de la Tunisie n’est pas catastrophique mais ...
Interrogé sur son avis quant à la situation économique du pays, M. Makhlouf a indiqué que la Tunisie n’est pas en crise et se trouve dans une situation “assez confortable”. “On ne peut pas parler de crise quand la Tunisie respecte encore ses engagements et verse les salaires de ses employés,”a-t-il noté en soulignant la nécessité de devoir changer les choses vers le meilleur.
Selon lui, la privatisation des entreprises et la libération de l’économie tunisienne sont la solution pour une économie florissante.
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