Le nouveau secrétaire général du puissant syndicat tunisien UGTT, Noureddine Taboubi, s'est engagé vendredi à privilégier un dialogue social "constructif", alors que la Tunisie est confrontée à d'importants défis économiques et sociaux six ans après la révolution.
Au terme du 23e congrès du syndicat, M. Taboubi, 67 ans, a été élu en succession de Houcine Abassi, qui aura dirigé la centrale syndicale durant la période post-révolution.
Sous M. Abassi, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a notamment remporté, au sein d'un quartette, le Nobel de la Paix 2015 pour avoir contribué deux ans plus tôt au sauvetage de la transition démocratique tunisienne.
"L'UGTT est une force de bien, de construction, de proposition", a affirmé vendredi à l'AFP Noureddine Taboubi, en marge de la passation de pouvoirs.
"Nous sommes des personnes qui croient au dialogue sérieux, au dialogue constructif", a-t-il poursuivi, en rejetant les "discours populistes et les slogans en vrac".
Réputé pour son sérieux, cet ancien secrétaire général adjoint a reçu depuis jeudi soir les félicitations du président Béji Caïd Essebsi, du Premier ministre Youssef Chahed, ainsi que de la "patronne des patrons" tunisiens, Wided Bouchamaoui.
Il a toutefois prévenu que l'UGTT serait intransigeante sur la nécessité d'être consultée avant chaque projet social.
M. Taboubi a ainsi critiqué les propos tenus cette semaine par le ministre de la Fonction publique Abid Briki sur le projet du gouvernement de réduire de 50.000 le nombre de fonctionnaires (sur plus de 600.000 au total).
"Un homme d'Etat doit avoir beaucoup de sagesse et, avant de faire une déclaration (...), doit savoir qu'il y a des parties sociales qui ne sont pas n'importe qui pour accepter n'importe quoi", a-t-il dit à l'AFP.
"Ils (les hommes politiques, ndlr) doivent se mettre dans la tête qu'il y a l'UGTT", a-t-il poursuivi.
La majorité des 750.000 adhérents de la centrale sont des fonctionnaires, et l'UGTT avait un temps menacé en décembre d'une grève générale face au projet de gel --pour une année-- des salaires dans la fonction publique.
Entré en fonctions l'été dernier, le gouvernement est incité par les institutions internationales à mener des réformes profonde pour remédier aux difficultés financières du pays.
Dans les années ayant suivi la chute de la dictature de Ben Ali, les gouvernements successifs ont massivement recruté dans la fonction publique afin de contenir la grogne sociale.
Au terme du 23e congrès du syndicat, M. Taboubi, 67 ans, a été élu en succession de Houcine Abassi, qui aura dirigé la centrale syndicale durant la période post-révolution.
Sous M. Abassi, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) a notamment remporté, au sein d'un quartette, le Nobel de la Paix 2015 pour avoir contribué deux ans plus tôt au sauvetage de la transition démocratique tunisienne.
"L'UGTT est une force de bien, de construction, de proposition", a affirmé vendredi à l'AFP Noureddine Taboubi, en marge de la passation de pouvoirs.
"Nous sommes des personnes qui croient au dialogue sérieux, au dialogue constructif", a-t-il poursuivi, en rejetant les "discours populistes et les slogans en vrac".
Réputé pour son sérieux, cet ancien secrétaire général adjoint a reçu depuis jeudi soir les félicitations du président Béji Caïd Essebsi, du Premier ministre Youssef Chahed, ainsi que de la "patronne des patrons" tunisiens, Wided Bouchamaoui.
Il a toutefois prévenu que l'UGTT serait intransigeante sur la nécessité d'être consultée avant chaque projet social.
M. Taboubi a ainsi critiqué les propos tenus cette semaine par le ministre de la Fonction publique Abid Briki sur le projet du gouvernement de réduire de 50.000 le nombre de fonctionnaires (sur plus de 600.000 au total).
"Un homme d'Etat doit avoir beaucoup de sagesse et, avant de faire une déclaration (...), doit savoir qu'il y a des parties sociales qui ne sont pas n'importe qui pour accepter n'importe quoi", a-t-il dit à l'AFP.
"Ils (les hommes politiques, ndlr) doivent se mettre dans la tête qu'il y a l'UGTT", a-t-il poursuivi.
La majorité des 750.000 adhérents de la centrale sont des fonctionnaires, et l'UGTT avait un temps menacé en décembre d'une grève générale face au projet de gel --pour une année-- des salaires dans la fonction publique.
Entré en fonctions l'été dernier, le gouvernement est incité par les institutions internationales à mener des réformes profonde pour remédier aux difficultés financières du pays.
Dans les années ayant suivi la chute de la dictature de Ben Ali, les gouvernements successifs ont massivement recruté dans la fonction publique afin de contenir la grogne sociale.
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