Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dans la lutte contre le terrorisme, Ben Emmerson, a salué les efforts déployés par la Tunisie en matière de lutte contre le terrorisme et la prévention de l'extrémisme, à travers, en plus du traitement sécuritaire, une action concertée dans les domaines social, politique, économique, judiciaire et des droits de l'Homme.
S’exprimant vendred, le 3 février, au cours d’une conférence de presse à Tunis, il s'est félicité de la création et l'élection de la Commission nationale pour la prévention de la torture en mars 2016.
Ben Emmerson a, cependant, relevé des dépassements concernant les conditions de détention, déplorant "le traitement inhumain" particulièrement à l'égard des suspects impliqués dans des affaires de terrorisme.
Des conditions qui "sont bien inférieures aux normes internationales minimales", a-t-il regretté.
Il a exhorté la Tunisie à respecter son engagement en matière de lutte contre les mauvais traitements et la torture dans les centres de détention.
Ben Emmerson a recommandé des réformes pour garantir la présence d'avocats dès la première heure de détention et non après 48h et l'installation de caméras vidéo dans les centres de détention et d'interrogatoire.
Le responsable onusien a, par ailleurs, regretté que l'Instance nationale de lutte contre la torture n'ait pas à ce jour les ressources financières nécessaires.
Ben Emmerson est en visite de travail en Tunisie du 30 janvier au 3 février pour évaluer les progrès accomplis par la Tunisie en matière de lutte contre le terrorisme, sur la base du droit international des droits de l'Homme.
Lors de cette visite, le responsable onusien s'est notamment entretenu avec le ministre de la Justice Ghazi Jribi, le ministre de la Défense Farhat Horchani et le ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l'Homme Mehdi Ben Gharbia.
S’exprimant vendred, le 3 février, au cours d’une conférence de presse à Tunis, il s'est félicité de la création et l'élection de la Commission nationale pour la prévention de la torture en mars 2016.
Ben Emmerson a, cependant, relevé des dépassements concernant les conditions de détention, déplorant "le traitement inhumain" particulièrement à l'égard des suspects impliqués dans des affaires de terrorisme.
Des conditions qui "sont bien inférieures aux normes internationales minimales", a-t-il regretté.
Evoquant la situation dans la prison d'El Mornaguia qu'il a visitée, le responsable onusien a indiqué que le taux d’occupation est d’environ 150% avec plus de 90 prisonniers par cellule.
Il a exhorté la Tunisie à respecter son engagement en matière de lutte contre les mauvais traitements et la torture dans les centres de détention.
Ben Emmerson a recommandé des réformes pour garantir la présence d'avocats dès la première heure de détention et non après 48h et l'installation de caméras vidéo dans les centres de détention et d'interrogatoire.
Le responsable onusien a, par ailleurs, regretté que l'Instance nationale de lutte contre la torture n'ait pas à ce jour les ressources financières nécessaires.
Interrogé sur la question des Tunisiens dans les zones de conflit, Emmerson a indiqué que leur nombre total est d'à peu près 5500. Près de 4000 se trouvent en Syrie, 1000 en Libye, 200 en Irak et le reste au Mali.
Ben Emmerson est en visite de travail en Tunisie du 30 janvier au 3 février pour évaluer les progrès accomplis par la Tunisie en matière de lutte contre le terrorisme, sur la base du droit international des droits de l'Homme.
Lors de cette visite, le responsable onusien s'est notamment entretenu avec le ministre de la Justice Ghazi Jribi, le ministre de la Défense Farhat Horchani et le ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l'Homme Mehdi Ben Gharbia.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.