Slameuse de 18 ans, c'est sur sa chaine Youtube que Bochra partage ses textes. "Tzanzin", se fait-elle appeler.
Bochra avait écrit son premier texte à l'âge de 12 ans, un projet pour l'école. Elle ne savais pas que c'était du Slam à ce moment-là, "On nous a demandé d'écrire quelque chose sur l'occupation, et j'ai tout simplement donné libre court à mon stylo."
Son stylo, elle l'a ensuite posé pour ne le reprendre que quelques années après. Il y a de cela quatre ans. Une reprise provoquée par l'assassinat de Chokri Belaid.
HuffPost Tunisie: Qu'est ce qui t'a poussée à reprendre le slam à ce moment-là?
Bochra: J'étais inspirée. Je voulais écrire quelque chose pour les Tunisiens, pour qu'ils ne se divisent pas et pour qu'ils n'oublient pas que la Tunisie est pour nous tous.
J'ai présenté le texte dans mon collège, tout le monde a fort aimé. Quand j'ai vu qu'il y avait des gens qui pleuraient, je me suis dit "ça y est! c'est ce que je veux faire!" Je veux susciter des émotions chez les gens, et depuis, je n'ai plus arrêté d'écrire.
Quelles sont tes sources d'inspiration?
J'étais tout d'abord inspirée par Anis Zgarni, le slameur tunisien, ainsi que Marwa Jabou, dont les écrits m'ont donné beaucoup de courage. En ce moment, je suis très inspirée par les poètes de Button Poetry.
Quant aux sujets, tout m'inspire. je suis sensible à tout. Je puise mon inspiration de tout ce qui se passe autour de moi, de ma vie sociale et des situations que je rencontre dans une journée ordinaire.
Est-il dur d'être slameuse en Tunisie?
Avant, je pensais que les femmes se faisaient rares dans ce milieu, jusqu'à ce que j'assiste à des événements et que j'en rencontre plusieurs.
Il y a beaucoup de slameuses, beaucoup ont mon âge, et elles trouvent leurs places...
Seulement, il y a beaucoup de sujets tabous qui créent une certaine restriction pour les femmes, elles ne sont pas tout à fait libres.
Comment définirais-tu ton style?
Oh! je ne peux pas définir mon style, c'est difficile!
Il n'y a pas de styles prédéfinis! Le slam le plus "récurrent" c'est celui où l'on trouve de l'humour, moi, j'écris des textes qui sont plutôt sérieux et plus longs qu'ordinaire
Bochra continuera à vivre sa passion, c'est ce qu'elle a prévu: "Je veux absolument continuer avec le slam, développer mon style et explorer de nouveaux thèmes". Mais elle aimerait aussi sillonner le monde, sans pour autant délaisser ses études: "Je veux travailler dans les recherches médicales plus tard."
Son slam le plus récent, en tête d'article, "Aatini Meya" ("Donne moi 100 millimes"), un texte de la bouche de Bochra et du coeur d'un enfant, d'un milieu défavorisé. Un texte qui parle de ses souffrances et de ses rêves.
Elle explore également d'autres thèmes:
Un slam sur l'amour
Ou encore sur le viol
Bochra avait écrit son premier texte à l'âge de 12 ans, un projet pour l'école. Elle ne savais pas que c'était du Slam à ce moment-là, "On nous a demandé d'écrire quelque chose sur l'occupation, et j'ai tout simplement donné libre court à mon stylo."
Son stylo, elle l'a ensuite posé pour ne le reprendre que quelques années après. Il y a de cela quatre ans. Une reprise provoquée par l'assassinat de Chokri Belaid.
HuffPost Tunisie: Qu'est ce qui t'a poussée à reprendre le slam à ce moment-là?
Bochra: J'étais inspirée. Je voulais écrire quelque chose pour les Tunisiens, pour qu'ils ne se divisent pas et pour qu'ils n'oublient pas que la Tunisie est pour nous tous.
J'ai présenté le texte dans mon collège, tout le monde a fort aimé. Quand j'ai vu qu'il y avait des gens qui pleuraient, je me suis dit "ça y est! c'est ce que je veux faire!" Je veux susciter des émotions chez les gens, et depuis, je n'ai plus arrêté d'écrire.
Quelles sont tes sources d'inspiration?
J'étais tout d'abord inspirée par Anis Zgarni, le slameur tunisien, ainsi que Marwa Jabou, dont les écrits m'ont donné beaucoup de courage. En ce moment, je suis très inspirée par les poètes de Button Poetry.
Quant aux sujets, tout m'inspire. je suis sensible à tout. Je puise mon inspiration de tout ce qui se passe autour de moi, de ma vie sociale et des situations que je rencontre dans une journée ordinaire.
Est-il dur d'être slameuse en Tunisie?
Avant, je pensais que les femmes se faisaient rares dans ce milieu, jusqu'à ce que j'assiste à des événements et que j'en rencontre plusieurs.
Il y a beaucoup de slameuses, beaucoup ont mon âge, et elles trouvent leurs places...
Seulement, il y a beaucoup de sujets tabous qui créent une certaine restriction pour les femmes, elles ne sont pas tout à fait libres.
Comment définirais-tu ton style?
Oh! je ne peux pas définir mon style, c'est difficile!
Il n'y a pas de styles prédéfinis! Le slam le plus "récurrent" c'est celui où l'on trouve de l'humour, moi, j'écris des textes qui sont plutôt sérieux et plus longs qu'ordinaire
Bochra continuera à vivre sa passion, c'est ce qu'elle a prévu: "Je veux absolument continuer avec le slam, développer mon style et explorer de nouveaux thèmes". Mais elle aimerait aussi sillonner le monde, sans pour autant délaisser ses études: "Je veux travailler dans les recherches médicales plus tard."
Son slam le plus récent, en tête d'article, "Aatini Meya" ("Donne moi 100 millimes"), un texte de la bouche de Bochra et du coeur d'un enfant, d'un milieu défavorisé. Un texte qui parle de ses souffrances et de ses rêves.
Elle explore également d'autres thèmes:
Un slam sur l'amour
Ou encore sur le viol
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