Le ministre koweïtien de l’Information et ministre d’Etat à la Jeunesse, Salman Al-Hamoud Al-Sabah également président du conseil national de la culture, des arts et des lettres, a présenté lundi sa démission. La raison? Faisant objet d’une rafale d’attaques durant ces derniers jours, ce dernier a choisi de démissionner avant de passer à la séance plénière pour le vote visant le retrait de confiance, prévue le 8 février courant. Parmi les accusations portées à son encontre l’affaire de la pièce de théâtre tunisienne “Borj Loussif” du réalisateur Chedly Arfaoui.
Selon le Koweïtien Badreddine Refaai, ancien secrétaire général du conseil national de la culture des arts et des lettres, “les pièces maghrébines notamment celle de “Borj Loussif” ne correspondent pas aux lois sur la censure”. Il a estimé que “Borj Loussif” comporte des scènes choquantes et immorales qui portent atteinte à la morale.
De son côté, le député koweïtien, Waleed al-Tabtabai, s’est emporté, lors d’une plénière consacrée à l’audition du ministre en question, contre le choix des pièces de théâtre maghrébines. Il a indiqué que “Le ministre de la Culture est en train de ruiner le théâtre Koweïtien avec ces pièces venues de la Tunisie et du Maroc.”
Al-Tabtabai a même présenté des séquences vidéo de Borj Loussif montrant selon ses dires des dépassements moraux.
Intervenant samedi sur les ondes de Mosaïque Fm, Chedly Arafaoui a indiqué que le fait d’adresser de telles accusations, une année après s’inscrit dans le cadre de “règlements de comptes”. Et d’ajouter: “nous sommes pour la critique fructueuse, mais nous refusons que la pièce soit un prétexte à n’importe quel règlement de comptes”.
“L’affaire est politisée”, a martelé Arfaoui en signalant que ces critiques ou accusations qui portent atteinte au théâtre et aux artistes tunisiens en général ne sont pas en mesure de nuire aux relations de fraternité et de coopération entre les artistes et créateurs tunisiens et koweïtiens.
Borj Loussif sera présentée à la huitième édition du festival international de théâtre de Mont-Laurier (Canada, du 7 au 13 septembre 2017 a annoncé Chedly Arfaoui tout en appelant à la programmer cette année en Tunisie afin que le public puisse la voir et la juger.
En réponse à la polémique, le comité du théâtre tunisien a publié un communiqué pour défendre la scène théâtrale en Tunisie et l’art en général. Le communiqué souligne que l’affaire est purement politique surtout que la projection de Borj loussif au Koweït date de plus d’un an.
Selon le Koweïtien Badreddine Refaai, ancien secrétaire général du conseil national de la culture des arts et des lettres, “les pièces maghrébines notamment celle de “Borj Loussif” ne correspondent pas aux lois sur la censure”. Il a estimé que “Borj Loussif” comporte des scènes choquantes et immorales qui portent atteinte à la morale.
De son côté, le député koweïtien, Waleed al-Tabtabai, s’est emporté, lors d’une plénière consacrée à l’audition du ministre en question, contre le choix des pièces de théâtre maghrébines. Il a indiqué que “Le ministre de la Culture est en train de ruiner le théâtre Koweïtien avec ces pièces venues de la Tunisie et du Maroc.”
Al-Tabtabai a même présenté des séquences vidéo de Borj Loussif montrant selon ses dires des dépassements moraux.
Intervenant samedi sur les ondes de Mosaïque Fm, Chedly Arafaoui a indiqué que le fait d’adresser de telles accusations, une année après s’inscrit dans le cadre de “règlements de comptes”. Et d’ajouter: “nous sommes pour la critique fructueuse, mais nous refusons que la pièce soit un prétexte à n’importe quel règlement de comptes”.
“L’affaire est politisée”, a martelé Arfaoui en signalant que ces critiques ou accusations qui portent atteinte au théâtre et aux artistes tunisiens en général ne sont pas en mesure de nuire aux relations de fraternité et de coopération entre les artistes et créateurs tunisiens et koweïtiens.
Borj Loussif sera présentée à la huitième édition du festival international de théâtre de Mont-Laurier (Canada, du 7 au 13 septembre 2017 a annoncé Chedly Arfaoui tout en appelant à la programmer cette année en Tunisie afin que le public puisse la voir et la juger.
En réponse à la polémique, le comité du théâtre tunisien a publié un communiqué pour défendre la scène théâtrale en Tunisie et l’art en général. Le communiqué souligne que l’affaire est purement politique surtout que la projection de Borj loussif au Koweït date de plus d’un an.
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