La Tunisie se retrouve “sans médecin” en ce mercredi 8 février 2017. Les médecins des secteurs public et privé observent aujourd’hui une grève générale.
Des marches de protestation en blouses blanches ont eu, également, lieu dans les différentes villes du pays, comme en témoigne ces vidéos:
Un grand rassemblement a eu lieu, par ailleurs, devant la faculté de médecine de Tunis, suivi d’une marche silencieuse vers le palais d’El kasbah avant de passer par la suite devant le parlement pour rencontrer le président de l’ARP, a expliqué le président du syndicat tunisien des médecins spécialistes de libre pratique, Faouzi Charfi, présent lors de la manifestation. “Notre principale revendication est de libérer le médecin anesthésiste de l’hôpital de Gabès,” a-t-il ajouté.
Différents slogans ont été levés, en ce sens, tels que “médecins en prison, terroristes à la maison”, “médecins menacés, soins limités” et “lâchez le médecin, et cherchez qui a tué Belaïd”. Un hommage a été, par ailleurs, rendu pour la médecin urgentiste à l'hôpital régional de la délégation de Bouhajla, décédée en plein travail.
"Oui pour le droit du patient, Non pour la criminalisation du médecin"
"Médecins opprimés, médecins immigrants"
"La loi relative à la responsabilité médicale, une protection du médecin et une assurance au patient"
"La médecine est notre profession, et non pas une accusation"
Une photo de la manifestation à Sfax
Cette journée de colère intervient à la suite de l’affaire du nourrisson décédé il y a quelques jours dans un hôpital de Sousse et de la successive, arrestation du médecin résident qui était en charge du cas au CHU.
Intervenant sur les ondes de Shems Fm, Faouzi Charfi a indiqué que le secteur de la santé vit une crise profonde. “La grève est réellement notre dernier recours pour faire entendre nos voix” a-t-il noté.
Des marches de protestation en blouses blanches ont eu, également, lieu dans les différentes villes du pays, comme en témoigne ces vidéos:
Un grand rassemblement a eu lieu, par ailleurs, devant la faculté de médecine de Tunis, suivi d’une marche silencieuse vers le palais d’El kasbah avant de passer par la suite devant le parlement pour rencontrer le président de l’ARP, a expliqué le président du syndicat tunisien des médecins spécialistes de libre pratique, Faouzi Charfi, présent lors de la manifestation. “Notre principale revendication est de libérer le médecin anesthésiste de l’hôpital de Gabès,” a-t-il ajouté.
Différents slogans ont été levés, en ce sens, tels que “médecins en prison, terroristes à la maison”, “médecins menacés, soins limités” et “lâchez le médecin, et cherchez qui a tué Belaïd”. Un hommage a été, par ailleurs, rendu pour la médecin urgentiste à l'hôpital régional de la délégation de Bouhajla, décédée en plein travail.
Cette journée de colère intervient à la suite de l’affaire du nourrisson décédé il y a quelques jours dans un hôpital de Sousse et de la successive, arrestation du médecin résident qui était en charge du cas au CHU.
Intervenant sur les ondes de Shems Fm, Faouzi Charfi a indiqué que le secteur de la santé vit une crise profonde. “La grève est réellement notre dernier recours pour faire entendre nos voix” a-t-il noté.
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