Suite à de longues préparations et négociations, le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Chafik Sarsar, a annoncé qu’à priori, les élections municipales se tiendront le 26 mars 2017. L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, aujourd'hui 31 mai 2016, une séance plénière qui sera dédiée à la validation du projet de loi relatif au référendum et aux élections.
Le ministre des Affaires locales, Youssef Chahed, avait annoncé que le nouveau projet de loi des collectivités locales ambitionne à porter le nombre de municipalités en Tunisie à 350. Le ministre a expliqué que cette décision a été prise après la réalisation d’une étude qui a démontré qu’environ 3,5 millions de Tunisiens n’étaient pas concernés par la couverture municipale.
Les partis de la coalition se positionnent
Bien avant que cette date n’ait été fixée, les acteurs de la scène politique ont commencé à parler des alliances qui verront le jour à l’occasion de la prochaine échéance électorale et pour cause: il existe peu de partis qui soient dans la capacité de former des listes pour couvrir toutes les municipalités de la République.
Suite aux différentes rumeurs ayant circulé sur l’éventuelle alliance entre le mouvement d’Ennahdha et celui de Nidaa Tounes pour lesdites élections, Abdelaziz Kotti avait assuré, dans une déclaration accordée à la radio Shems FM, que son mouvement n’a aucune intention de collaborer avec Ennahdha pour les municipales.
Même son de cloche du côté du ministre du Développement et de la coopération internationale, Yassine Brahim: intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le président d’Afek Tounes a expliqué que l’idée de l’alliance entre son parti et le mouvement d’Ennahdha ne s’est jamais posée.
Toutefois, le ministre n’a pas rejeté l’idée de voir Afek Tounes collaboré avec un autre parti; même si Brahim a préféré rester évasif sur les détails, le rapprochement qu’a connu son parti avec le bloc d’Al Horra – lors du vote du projet de loi relatif au statut de la Banque centrale – peut laisser certains supposer qu’Afek Tounes et Mouvement projet Tunisie (de Mohsen Marzouk) pourraient trouver un terrain d’entente.
Après avoir abandonné son projet de fusion avec Nidaa Tounes – évoqué lors de la crise qu’a traversée le Nidaa – l’Union patriotique libre a mené des pourparlers avec les dirigeants d’Al Moubadara, de Kamel Morjane, pour un éventuel projet de collaboration. Des discussions qui ont duré tout le mois d’avril et dont on n’entend plus parler aujourd’hui.
L’une des causes de l’abandon de cette alliance serait le recrutement de Samira Chaouachi, ancien députée à l’Assemblée nationale constituante, par l’UPL alors qu’Al Moubadara tentait de la récupérer dans ses rangs.
L’opposition plus jamais convaincue de l’union
Du côté des partis de l’opposition, les enjeux semblent être plus cruciaux. Estimant les conséquences qu’une éventuelle dispersion peut causer, quelques dirigeants de l’opposition ont d’ores et déjà commencé à mettre les premières pierres de leur union.
La dirigeante au sein du parti d’Al Massar, Salma Baccar, a indiqué, dans une déclaration accordée à Express FM, que son parti était en train d’étudier la possibilité de mettre en place des listes communes, en vue des élections municipales, avec le Front populaire et Al Jomhouri.
De son côté, et après les dommages que lui a causés son passage au pouvoir avec la Troïka, Ettakatol a appelé, à maintes reprises, à la mise en place d’un large front politique qui rassemblerait ‘toutes les forces de la famille démocratique’.
En mars dernier, le président de l’Alliance démocratique, Mohamed Hamdi, avait déclaré qu’une nouveau parti, issu d’une alliance de son propre parti et celui d’Ettakatol après que le Courant démocratique de Mohamed Abbou s’ait rétracté, verra bientôt le jour.
Il aura fallu attendre la fin de ce mois pour que Hamdi annonce enfin la naissance d’un nouveau parti qui sera formé, à priori, d’Ettakatol, de l’Alliance démocratique et de quelques indépendants. Le nom, la structure et la ligne politique de ce nouveau parti seront annoncés dans les quelques jours à venir.
Les partis de l’opposition semblent être plus fermes dans leur tentative de s’unir. Les élections municipales, qui sont d’une extrême importance, serviront, aussi, d’un baromètre politique qui permettra à tous les partis de se repositionner en fonction des résultats qu’ils obtiendront. Entretemps, l’échiquier politique tunisien risque de connaître de nouvelles formations et déformations.
Le ministre des Affaires locales, Youssef Chahed, avait annoncé que le nouveau projet de loi des collectivités locales ambitionne à porter le nombre de municipalités en Tunisie à 350. Le ministre a expliqué que cette décision a été prise après la réalisation d’une étude qui a démontré qu’environ 3,5 millions de Tunisiens n’étaient pas concernés par la couverture municipale.
Les partis de la coalition se positionnent
Bien avant que cette date n’ait été fixée, les acteurs de la scène politique ont commencé à parler des alliances qui verront le jour à l’occasion de la prochaine échéance électorale et pour cause: il existe peu de partis qui soient dans la capacité de former des listes pour couvrir toutes les municipalités de la République.
Suite aux différentes rumeurs ayant circulé sur l’éventuelle alliance entre le mouvement d’Ennahdha et celui de Nidaa Tounes pour lesdites élections, Abdelaziz Kotti avait assuré, dans une déclaration accordée à la radio Shems FM, que son mouvement n’a aucune intention de collaborer avec Ennahdha pour les municipales.
Même son de cloche du côté du ministre du Développement et de la coopération internationale, Yassine Brahim: intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le président d’Afek Tounes a expliqué que l’idée de l’alliance entre son parti et le mouvement d’Ennahdha ne s’est jamais posée.
Toutefois, le ministre n’a pas rejeté l’idée de voir Afek Tounes collaboré avec un autre parti; même si Brahim a préféré rester évasif sur les détails, le rapprochement qu’a connu son parti avec le bloc d’Al Horra – lors du vote du projet de loi relatif au statut de la Banque centrale – peut laisser certains supposer qu’Afek Tounes et Mouvement projet Tunisie (de Mohsen Marzouk) pourraient trouver un terrain d’entente.
Après avoir abandonné son projet de fusion avec Nidaa Tounes – évoqué lors de la crise qu’a traversée le Nidaa – l’Union patriotique libre a mené des pourparlers avec les dirigeants d’Al Moubadara, de Kamel Morjane, pour un éventuel projet de collaboration. Des discussions qui ont duré tout le mois d’avril et dont on n’entend plus parler aujourd’hui.
L’une des causes de l’abandon de cette alliance serait le recrutement de Samira Chaouachi, ancien députée à l’Assemblée nationale constituante, par l’UPL alors qu’Al Moubadara tentait de la récupérer dans ses rangs.
L’opposition plus jamais convaincue de l’union
Du côté des partis de l’opposition, les enjeux semblent être plus cruciaux. Estimant les conséquences qu’une éventuelle dispersion peut causer, quelques dirigeants de l’opposition ont d’ores et déjà commencé à mettre les premières pierres de leur union.
La dirigeante au sein du parti d’Al Massar, Salma Baccar, a indiqué, dans une déclaration accordée à Express FM, que son parti était en train d’étudier la possibilité de mettre en place des listes communes, en vue des élections municipales, avec le Front populaire et Al Jomhouri.
De son côté, et après les dommages que lui a causés son passage au pouvoir avec la Troïka, Ettakatol a appelé, à maintes reprises, à la mise en place d’un large front politique qui rassemblerait ‘toutes les forces de la famille démocratique’.
En mars dernier, le président de l’Alliance démocratique, Mohamed Hamdi, avait déclaré qu’une nouveau parti, issu d’une alliance de son propre parti et celui d’Ettakatol après que le Courant démocratique de Mohamed Abbou s’ait rétracté, verra bientôt le jour.
Il aura fallu attendre la fin de ce mois pour que Hamdi annonce enfin la naissance d’un nouveau parti qui sera formé, à priori, d’Ettakatol, de l’Alliance démocratique et de quelques indépendants. Le nom, la structure et la ligne politique de ce nouveau parti seront annoncés dans les quelques jours à venir.
Les partis de l’opposition semblent être plus fermes dans leur tentative de s’unir. Les élections municipales, qui sont d’une extrême importance, serviront, aussi, d’un baromètre politique qui permettra à tous les partis de se repositionner en fonction des résultats qu’ils obtiendront. Entretemps, l’échiquier politique tunisien risque de connaître de nouvelles formations et déformations.
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