Olivier Poivre D’Arvor, l’ambassadeur de France en Tunisie, devait visiter un lycée à Radès, pour assister à un cours de français.
L'Union générale tunisienne du Travail est cependant intervenue, dénonçant cette visite en publiant un communiqué, que vous pouvez consulter plus bas.
Selon l'UGTT, cette visite est une entrave à la souveraineté de la Tunisie, du territoire national et des institutions éducatives tunisiennes. Toujours selon le communiqué, cette visite représenterait une forme de tutelle et de dépendance.
L'UGTT a aussi dénoncé toutes les parties qui ont contribué à l'organisation de cette visite, tout en appelant les enseignants et les syndicats à refuser la visite de l'ambassadeur.
Pour Laurent Caizergues, Conseiller Consulaire, cette dénonciation n'avait pas lieu d'être "les raisons sont farfelues", souligne-t-il sur sa page Facebook. Pour sa part, l'explication serait que "les professeurs concernés ne souhaitaient pas montrer leur niveau en français, peur d'être jugés. "
Contactée par le HuffPost Tunisie, Feten ben Aissa, la professeur de français au lycée de Radès dont la classe était concernée par cette visite, explique :"J'ai moi-même invité l'ambassadeur à venir assister au cours, les élèves avaient préparé des projets sur la France, il y a aussi la journée mondiale de la francophonie qui aura lieu bientôt, c'était une double-occasion"
"J'ai eu l'autorisation du ministère de l'Education nationale et du ministère des Affaires étrangères," ajoute-t-elle, "mais suite au communiqué de l'UGTT, on a dû annuler, pour des raisons de sécurité."
Sous la pression du syndicat et suite au communiqué en question, Olivier Poivre d'Arvor a annulé cette visite.
L'Union générale tunisienne du Travail est cependant intervenue, dénonçant cette visite en publiant un communiqué, que vous pouvez consulter plus bas.
Selon l'UGTT, cette visite est une entrave à la souveraineté de la Tunisie, du territoire national et des institutions éducatives tunisiennes. Toujours selon le communiqué, cette visite représenterait une forme de tutelle et de dépendance.
L'UGTT a aussi dénoncé toutes les parties qui ont contribué à l'organisation de cette visite, tout en appelant les enseignants et les syndicats à refuser la visite de l'ambassadeur.
Pour Laurent Caizergues, Conseiller Consulaire, cette dénonciation n'avait pas lieu d'être "les raisons sont farfelues", souligne-t-il sur sa page Facebook. Pour sa part, l'explication serait que "les professeurs concernés ne souhaitaient pas montrer leur niveau en français, peur d'être jugés. "
Contactée par le HuffPost Tunisie, Feten ben Aissa, la professeur de français au lycée de Radès dont la classe était concernée par cette visite, explique :"J'ai moi-même invité l'ambassadeur à venir assister au cours, les élèves avaient préparé des projets sur la France, il y a aussi la journée mondiale de la francophonie qui aura lieu bientôt, c'était une double-occasion"
"J'ai eu l'autorisation du ministère de l'Education nationale et du ministère des Affaires étrangères," ajoute-t-elle, "mais suite au communiqué de l'UGTT, on a dû annuler, pour des raisons de sécurité."
Sous la pression du syndicat et suite au communiqué en question, Olivier Poivre d'Arvor a annulé cette visite.
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