Un rapport sur le droit à la santé en Tunisie réalisé par l’Association tunisienne de défense du droit à la santé (ATDDS) révèle que les maladies non transmissibles (MNT) comme le cancer, le diabète, l’hypertension et l’insuffisance rénale chronique sont responsables de 82% des décès en Tunisie
M. Belgacem a signalé que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a élaboré un plan d’action global pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles s’étendant sur les années 2013-2020, avec l’objectif de réduire de 25% la mortalité prématurée causée par ces maladies en 2025.
Selon la même source, le rapport a révélé de grandes insuffisances au niveau de la sécurité et la qualité des soins comme le manque de respect à la dignité des malades et la mauvaise qualité d’accueil.
” Par ailleurs, différentes études faites dans les hôpitaux font état d’un niveau d’infections nosocomiales élevé, ce qui témoigne de la faiblesse flagrante des dispositifs pour assurer la sécurité du patient “, indique le rapport.
En outre, le rapport souligne la nécessité d’engager une réforme globale du système de santé et d’élaborer une stratégie nationale qui tient compte des priorités sanitaires ainsi que de l’importance d’organiser les secteurs public et privé et de réformer le système de couverture sociale afin de promouvoir la qualité des prestations sanitaires.
Il en ressort également que le système de santé tunisien a souffert d’une mauvaise gouvernance qui a aggravé les inégalités sociales et régionales d’accès aux soins.
”Depuis la révolution de décembre 2010-janvier 2011, non seulement la situation ne s’est pas améliorée, mais elle s’est même dégradée “, dénonce le rapport.
Les principales raisons
” Pauvreté, chômage, analphabétisme, logements insalubres, manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, touchent un grand nombre de Tunisiens et affectent considérablement leur état de santé “, note-t-il, faisant observer que les régions les plus touchées par ces phénomènes sont les régions de l’Ouest et du Sud, et que les femmes sont plus touchées que les hommes.
” Par ailleurs, l’urbanisation rapide du pays a entraîné des phénomènes qui ont des conséquences négatives pour la santé, comme la pollution, les modifications de l’alimentation et l’augmentation importante des facteurs de risque des maladies non transmissibles “, selon le rapport.
Le document indique que dans plusieurs régions, les citoyens sont confrontés à des difficultés pour trouver la structure de soins de proximité pouvant prendre en charge leurs problèmes de santé et ce, malgré des centres de santé de base et des hôpitaux répartis sur l’ensemble de la république.
Près de la moitié des centres de santé de base n’offrent qu’une consultation médicale par semaine. La plupart des hôpitaux de circonscription ne disposent pas d’un plateau technique adéquat et les hôpitaux régionaux connaissent un déficit important en médecins spécialistes.
La corruption constitue aussi un obstacle pour l’accès aux soins aux populations défavorisées et aux groupes vulnérables et a un impact négatif sur le bon fonctionnement des structures de soins, souligne encore le rapport.
"Aujourd’hui, on estime que la Tunisie compte environ 2 millions d’hypertendus, 1 million de diabétiques, 15000 nouveaux cas de cancer par an, 10 000 cas d’insuffisance rénale chronique, et les projections prévoient une forte augmentation de ces maladies et de leurs complications dans les prochaines années”, a prévenu le président de l’association ATDDS Sabri Belgacem lors d’un point de presse tenu jeudi, au siège du Forum Tunisien pour les droits économiques sociaux (FTDES) à Tunis.
M. Belgacem a signalé que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a élaboré un plan d’action global pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles s’étendant sur les années 2013-2020, avec l’objectif de réduire de 25% la mortalité prématurée causée par ces maladies en 2025.
Selon la même source, le rapport a révélé de grandes insuffisances au niveau de la sécurité et la qualité des soins comme le manque de respect à la dignité des malades et la mauvaise qualité d’accueil.
” Par ailleurs, différentes études faites dans les hôpitaux font état d’un niveau d’infections nosocomiales élevé, ce qui témoigne de la faiblesse flagrante des dispositifs pour assurer la sécurité du patient “, indique le rapport.
En outre, le rapport souligne la nécessité d’engager une réforme globale du système de santé et d’élaborer une stratégie nationale qui tient compte des priorités sanitaires ainsi que de l’importance d’organiser les secteurs public et privé et de réformer le système de couverture sociale afin de promouvoir la qualité des prestations sanitaires.
Il en ressort également que le système de santé tunisien a souffert d’une mauvaise gouvernance qui a aggravé les inégalités sociales et régionales d’accès aux soins.
”Depuis la révolution de décembre 2010-janvier 2011, non seulement la situation ne s’est pas améliorée, mais elle s’est même dégradée “, dénonce le rapport.
Les principales raisons
” Pauvreté, chômage, analphabétisme, logements insalubres, manque d’accès à l’eau potable et à l’assainissement, touchent un grand nombre de Tunisiens et affectent considérablement leur état de santé “, note-t-il, faisant observer que les régions les plus touchées par ces phénomènes sont les régions de l’Ouest et du Sud, et que les femmes sont plus touchées que les hommes.
” Par ailleurs, l’urbanisation rapide du pays a entraîné des phénomènes qui ont des conséquences négatives pour la santé, comme la pollution, les modifications de l’alimentation et l’augmentation importante des facteurs de risque des maladies non transmissibles “, selon le rapport.
Le document indique que dans plusieurs régions, les citoyens sont confrontés à des difficultés pour trouver la structure de soins de proximité pouvant prendre en charge leurs problèmes de santé et ce, malgré des centres de santé de base et des hôpitaux répartis sur l’ensemble de la république.
Près de la moitié des centres de santé de base n’offrent qu’une consultation médicale par semaine. La plupart des hôpitaux de circonscription ne disposent pas d’un plateau technique adéquat et les hôpitaux régionaux connaissent un déficit important en médecins spécialistes.
La corruption constitue aussi un obstacle pour l’accès aux soins aux populations défavorisées et aux groupes vulnérables et a un impact négatif sur le bon fonctionnement des structures de soins, souligne encore le rapport.
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