"Les chiffres qui circulaient autour du nombre des terroristes tunisiens dans les foyers de tension sont surréalistes et visent à entacher l’image de la Tunisie", a averti, mercredi, le ministre de la Défense nationale, Farhat Horchani.
"Les chiffres colportés varient entre 6 et 12 mille. C’est grossièrement exagéré", a-t-il lancé en marge d’un workshop organisé à Tunis par le Centre des recherches militaires sur le thème "le retour des terroristes des foyers de tension: Quelles répercussions opérationnelles, sécuritaires et judiciaires?" .
"Les autorités compétentes possèdent une base de données sur les Tunisiens qui se trouvent dans les zones de tension", a-t-il assuré sans pour autant donner des chiffres à ce sujet.
"Les terroristes tunisiens qui ont déjà regagné le pays ont été traités sur la base de la loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent", a-t-il tenu à préciser.
A l’ouverture du workshop, le ministre de la Défense a jugé indispensable de se préparer au mieux au retour des terroristes tunisiens des zones de tension et de prendre les mesures nécessaires à ce sujet.
A ce propos, il a proposé d’établir une base de données sur les réseaux d’enrôlement et d’envoi des terroristes en Tunisie, les conditions de leur retour, les zones dans lesquelles ils ont combattu, les armes qu’ils ont utilisées ainsi que sur les organisations terroristes auxquelles ils ont adhéré.
Horchani a également estimé judicieux d’élaborer un guide procédural qui définit et explique le mode de traitement avec ces terroristes, depuis leur arrivée, jusqu’à leur comparution devant la Justice, tout en passant par les conditions de leur détention.
Tout en saluant la validation par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) de la demande de création d’une commission d’enquête sur les réseaux d’enrôlement et d’envoi des jeunes tunisiens dans les foyers de tension, Horchani a plaidé en faveur de l’accélération du processus de sa création.
Plusieurs manifestations contre le retour des Tunisiens des zones de tension ont eu lieu en Tunisie, dont la dernière en date le 05 février dernier.
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a insisté, mardi 20 décembre, sur la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires vis-à-vis des Tunisiens de retour des foyers de tension qui, a-t-il dit, “doivent être inculpés sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme”.
"Les chiffres colportés varient entre 6 et 12 mille. C’est grossièrement exagéré", a-t-il lancé en marge d’un workshop organisé à Tunis par le Centre des recherches militaires sur le thème "le retour des terroristes des foyers de tension: Quelles répercussions opérationnelles, sécuritaires et judiciaires?" .
"Les autorités compétentes possèdent une base de données sur les Tunisiens qui se trouvent dans les zones de tension", a-t-il assuré sans pour autant donner des chiffres à ce sujet.
"Les terroristes tunisiens qui ont déjà regagné le pays ont été traités sur la base de la loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent", a-t-il tenu à préciser.
A l’ouverture du workshop, le ministre de la Défense a jugé indispensable de se préparer au mieux au retour des terroristes tunisiens des zones de tension et de prendre les mesures nécessaires à ce sujet.
A ce propos, il a proposé d’établir une base de données sur les réseaux d’enrôlement et d’envoi des terroristes en Tunisie, les conditions de leur retour, les zones dans lesquelles ils ont combattu, les armes qu’ils ont utilisées ainsi que sur les organisations terroristes auxquelles ils ont adhéré.
Horchani a également estimé judicieux d’élaborer un guide procédural qui définit et explique le mode de traitement avec ces terroristes, depuis leur arrivée, jusqu’à leur comparution devant la Justice, tout en passant par les conditions de leur détention.
Tout en saluant la validation par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) de la demande de création d’une commission d’enquête sur les réseaux d’enrôlement et d’envoi des jeunes tunisiens dans les foyers de tension, Horchani a plaidé en faveur de l’accélération du processus de sa création.
Plusieurs manifestations contre le retour des Tunisiens des zones de tension ont eu lieu en Tunisie, dont la dernière en date le 05 février dernier.
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a insisté, mardi 20 décembre, sur la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires vis-à-vis des Tunisiens de retour des foyers de tension qui, a-t-il dit, “doivent être inculpés sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme”.
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