Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a décidé jeudi une nouvelle prolongation d'une durée de trois mois de l'état d'urgence, instauré en Tunisie en novembre 2015 après un attentat meurtrier, a indiqué la présidence à l'AFP.
Le chef de l'Etat "a décidé, après des consultations avec le chef du gouvernement et le président de l'Assemblée des représentants du peuple, de prolonger l'état d'urgence de trois mois à partir du 16 février", selon la présidence.
L'état d'urgence avait été proclamé dans tout le pays le 24 novembre 2015 après un attentat contre un bus de la sécurité présidentielle en plein Tunis. L'attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), avait fait 12 morts.
Le couvre-feu décrété en même temps dans le Grand Tunis a été rapidement levé, mais l'état d'urgence a été renouvelé depuis.
Dans une déclaration à la radio privée Mosaïque FM, le chef du gouvernement Youssef Chahed avait affirmé mercredi que l'état d'urgence serait "levé définitivement dans trois mois".
De son côté, le ministre de la Défense Farhat Horchani avait parlé mercredi d'"une importante amélioration" de la situation sécuritaire dans le pays."Mais, tant que notre situation est liée à la Libye et tant que la Libye n'a pas un gouvernement maîtrisant la situation (...), la menace existe",avait-il expliqué.
La Tunisie partage une frontière de 500 km avec la Libye, pays en proie au chaos depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi, une situation dont ont tiré partie les jihadistes.
L'état d'urgence octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il permet aussi en théorie l'interdiction de grèves et réunions "de nature à provoquer (...) le désordre" ou encore l'adoption de mesure "pour assurer le contrôle de la presse".
Le chef de l'Etat "a décidé, après des consultations avec le chef du gouvernement et le président de l'Assemblée des représentants du peuple, de prolonger l'état d'urgence de trois mois à partir du 16 février", selon la présidence.
L'état d'urgence avait été proclamé dans tout le pays le 24 novembre 2015 après un attentat contre un bus de la sécurité présidentielle en plein Tunis. L'attaque, revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), avait fait 12 morts.
Le couvre-feu décrété en même temps dans le Grand Tunis a été rapidement levé, mais l'état d'urgence a été renouvelé depuis.
Dans une déclaration à la radio privée Mosaïque FM, le chef du gouvernement Youssef Chahed avait affirmé mercredi que l'état d'urgence serait "levé définitivement dans trois mois".
De son côté, le ministre de la Défense Farhat Horchani avait parlé mercredi d'"une importante amélioration" de la situation sécuritaire dans le pays."Mais, tant que notre situation est liée à la Libye et tant que la Libye n'a pas un gouvernement maîtrisant la situation (...), la menace existe",avait-il expliqué.
La Tunisie partage une frontière de 500 km avec la Libye, pays en proie au chaos depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi, une situation dont ont tiré partie les jihadistes.
L'état d'urgence octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il permet aussi en théorie l'interdiction de grèves et réunions "de nature à provoquer (...) le désordre" ou encore l'adoption de mesure "pour assurer le contrôle de la presse".
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