"En ce moment la Tunisie croule sous les oranges"!
C'est en ces termes que la présentatrice du journal de 13heures de France 2, Marie-Sophie Lacarrau, a lancé lundi 13 février le reportage sur la production d'oranges en Tunisie ajoutant que "le pays fait face à une surproduction record". En effet, avec plus de 600.000 tonnes d'oranges déjà récoltées (contre 400.000 l'année dernière), la Tunisie connait une hausse exceptionnelle de production.
En visite au "Cap Bon et ses 14.000 hectares d'orangeraies", les journalistes de France 2 soulignent une "aubaine" tunisienne.
Pour Mahjoub Sahbi, producteur d'oranges, l'année a été bonne avec une 20% de récolte en plus que les années précédente. Cependant, les oranges commencent à trop mûrir et il doit "faire vite pour les écouler" indique-t-il.
Selon les journalistes, si la production a autant augmenté au Cap Bon, cela est dû à une quantité de pluie "plus abondante que d'habitude", cependant "la douceur du climat les a fait mûrir en avance".
Pour Mahjoub Sahbi, c'est aux mois de Janvier et Février que l'ensemble de la production est présenté à la vente, créant "un embouteillage": "Là, il faut gérer" affirme-t-il avant d'ajouter que "le marché est saturé".
"C'est au marché de gros de Tunis que tout se joue au petit matin"
Au marché de gros de Tunis, le reportage va à la rencontre de nombreux producteurs "obligés de brader les prix" face à la surproduction d'agrumes, ce qui représente "une aubaine pour les grossistes venus remplir leurs stocks" qui payent près de 50% moins chers le kilo d'oranges que l'an dernier.
Selon le Syndicat des producteurs, "même moitié moins cher toutes les oranges ne trouvent pas preneur" affirme le reportage indiquant que près de la moitié de la production annuelle pourrait être détruite.
Les oranges entre transformation et exportation
Certaines entreprises investissent en masse dans les oranges afin de les transformer profitant ainsi de la baisse des prix. Tel est le cas d'une pâtisserie suivie par la chaîne qui a acheté 500 kilos en un jour pour en faire des jus, des marmelades, des gâteaux, des glaces et même des créations spéciales à l'orange. Cependant, affirme la chaîne, peu d'usines ont le matériel nécessaire pour transformer les agrumes sur place d'où la solution de l'exportation, notamment vers la France.
Présent à Marseille pour promouvoir les oranges tunisiennes auprès de responsables de la grande distribution, le ministre de l'Agriculture Samir Taieb a affirmé à France 2 que "les agrumes étant des produits fragiles, il faut rapidement leur trouver des clients pour les déguster, pour les manger. C'est ce qui fait que nous sommes un peu dans l'urgence".
Au mois de décembre 2016, le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) Abdelmajid Zar avait déjà tiré la sonnette d'alarme affirmant que "la moitié de la récolte des agrumes de 2016, composée à hauteur de 750 mille tonnes d’oranges, pourrait être détruite, à cause d’un marché local restreint (350 mille tonnes), de la faiblesse de l’exportation et l’absence d’industries de transformation de ce produit".
En conséquence, un programme de promotion de la commercialisation des agrumes de Tunisie dans les marchés français, russe, algérien outre le marché intérieur a été adopté par le groupement interprofessionnel des fruits (GIF) en partenariat avec les parties concernées, dont notamment une présence massive au Salon de l'Agriculture de Paris à partir du 25 février prochain.
C'est en ces termes que la présentatrice du journal de 13heures de France 2, Marie-Sophie Lacarrau, a lancé lundi 13 février le reportage sur la production d'oranges en Tunisie ajoutant que "le pays fait face à une surproduction record". En effet, avec plus de 600.000 tonnes d'oranges déjà récoltées (contre 400.000 l'année dernière), la Tunisie connait une hausse exceptionnelle de production.
En visite au "Cap Bon et ses 14.000 hectares d'orangeraies", les journalistes de France 2 soulignent une "aubaine" tunisienne.
Pour Mahjoub Sahbi, producteur d'oranges, l'année a été bonne avec une 20% de récolte en plus que les années précédente. Cependant, les oranges commencent à trop mûrir et il doit "faire vite pour les écouler" indique-t-il.
Selon les journalistes, si la production a autant augmenté au Cap Bon, cela est dû à une quantité de pluie "plus abondante que d'habitude", cependant "la douceur du climat les a fait mûrir en avance".
Pour Mahjoub Sahbi, c'est aux mois de Janvier et Février que l'ensemble de la production est présenté à la vente, créant "un embouteillage": "Là, il faut gérer" affirme-t-il avant d'ajouter que "le marché est saturé".
"C'est au marché de gros de Tunis que tout se joue au petit matin"
Au marché de gros de Tunis, le reportage va à la rencontre de nombreux producteurs "obligés de brader les prix" face à la surproduction d'agrumes, ce qui représente "une aubaine pour les grossistes venus remplir leurs stocks" qui payent près de 50% moins chers le kilo d'oranges que l'an dernier.
"Avant on les vendait 1 dinar le kilo, aujourd'hui c'est 40% moins cher" affirme un producteur aux journalistes de France 2.
Selon le Syndicat des producteurs, "même moitié moins cher toutes les oranges ne trouvent pas preneur" affirme le reportage indiquant que près de la moitié de la production annuelle pourrait être détruite.
Les oranges entre transformation et exportation
Certaines entreprises investissent en masse dans les oranges afin de les transformer profitant ainsi de la baisse des prix. Tel est le cas d'une pâtisserie suivie par la chaîne qui a acheté 500 kilos en un jour pour en faire des jus, des marmelades, des gâteaux, des glaces et même des créations spéciales à l'orange. Cependant, affirme la chaîne, peu d'usines ont le matériel nécessaire pour transformer les agrumes sur place d'où la solution de l'exportation, notamment vers la France.
Présent à Marseille pour promouvoir les oranges tunisiennes auprès de responsables de la grande distribution, le ministre de l'Agriculture Samir Taieb a affirmé à France 2 que "les agrumes étant des produits fragiles, il faut rapidement leur trouver des clients pour les déguster, pour les manger. C'est ce qui fait que nous sommes un peu dans l'urgence".
"Pour les autorités tunisiennes, l'objectif est d'exporter deux fois plus, pour tenter de sauver l'une des dernières filières encore rentable dans une économie tunisienne en crise" conclut le reportage
Au mois de décembre 2016, le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) Abdelmajid Zar avait déjà tiré la sonnette d'alarme affirmant que "la moitié de la récolte des agrumes de 2016, composée à hauteur de 750 mille tonnes d’oranges, pourrait être détruite, à cause d’un marché local restreint (350 mille tonnes), de la faiblesse de l’exportation et l’absence d’industries de transformation de ce produit".
En conséquence, un programme de promotion de la commercialisation des agrumes de Tunisie dans les marchés français, russe, algérien outre le marché intérieur a été adopté par le groupement interprofessionnel des fruits (GIF) en partenariat avec les parties concernées, dont notamment une présence massive au Salon de l'Agriculture de Paris à partir du 25 février prochain.
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