Sur plus de 70 grands projets programmés dans le cadre de la stratégie Tunisie digitale 2020, 5% seulement ont été réalisés, 20% sont en cours de réalisation et 75% sont encore à la phase "d’idée de projet", a affirmé jeudi, le ministre des technologies de la communication et de l’économie numérique Anouar Maârouf lors d’un déjeuner débat organisé à Tunis, par la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie, sur cette stratégie.
Tout en rappelant les objectifs de cette stratégie lancée en 2013, le ministre a regretté de ne pouvoir atteindre ces objectifs à temps surtout au cours de cette phase difficile et transitoire que traverse le pays. Le ministre a reconnu que l’environnement actuel n’est pas favorable à l’investissement dans le secteur numérique alors que la Tunisie aspire à être une référence numérique internationale et à faire des TIC un levier pour le développement socioéconomique.
Dans ce contexte, il a souligné sa détermination à faire le nécessaire pour réduire tous les blocages et les freins empêchant l’accélération du rythme de réalisation des projets dans le secteur du numérique, mettant l’accent sur l’importance de la contribution du secteur privé dans ces efforts de relance économique.
Pour accélérer le rythme de réalisation des projets dans ce secteur, le ministère se penche actuellement sur le renforcement du cadre juridique notamment, à travers l’élaboration d’un nouveau code du numérique qui sera présenté au conseil des ministres dans quelques mois. "Il s’agit également de créer une structure innovante détenant une autorité horizontale et dotée d’une autonomie financière ce qui lui permet de booster la réalisation des projets d’économie numérique", a-t-il dit.
Il a, en outre, souligné l’importance de recruter des ressources humaines hautement qualifiés et de mettre en place tous les mécanismes incitatifs à la création de startups.
De son côté, l’ambassadeur de France à Tunis Olivier Poivre d’Arvor a souligné que le numérique est un pilier de croissance et un secteur très porteur en matière de partenariat, rappelant que plusieurs investisseurs français sont intéressés par le site de la Tunisie où l’internet est libre.
Pour sa part, Foued Lakhoua, président de la CTFCI a rappelé que la stratégie Tunisie Numérique 2020 qui vise à investir davantage dans l’économie du savoir, s’articule autour d’axes majeurs tels que la connectivité à haut débit, le développement du E-commerce, la numérisation de l’administration ou E-governement et l’offshoring.
Des hommes d’affaires français et tunisiens ayant des entreprises dans le domaine du numérique ont pris part au débat, évoquant des questions relatives aux ressources humaines qualifiées qui partent à l’étranger, les obstacles administratifs et le chômage des diplômés du numérique dont le nombre s’élève à 7 mille par an.
Tout en rappelant les objectifs de cette stratégie lancée en 2013, le ministre a regretté de ne pouvoir atteindre ces objectifs à temps surtout au cours de cette phase difficile et transitoire que traverse le pays. Le ministre a reconnu que l’environnement actuel n’est pas favorable à l’investissement dans le secteur numérique alors que la Tunisie aspire à être une référence numérique internationale et à faire des TIC un levier pour le développement socioéconomique.
Dans ce contexte, il a souligné sa détermination à faire le nécessaire pour réduire tous les blocages et les freins empêchant l’accélération du rythme de réalisation des projets dans le secteur du numérique, mettant l’accent sur l’importance de la contribution du secteur privé dans ces efforts de relance économique.
Pour accélérer le rythme de réalisation des projets dans ce secteur, le ministère se penche actuellement sur le renforcement du cadre juridique notamment, à travers l’élaboration d’un nouveau code du numérique qui sera présenté au conseil des ministres dans quelques mois. "Il s’agit également de créer une structure innovante détenant une autorité horizontale et dotée d’une autonomie financière ce qui lui permet de booster la réalisation des projets d’économie numérique", a-t-il dit.
Il a, en outre, souligné l’importance de recruter des ressources humaines hautement qualifiés et de mettre en place tous les mécanismes incitatifs à la création de startups.
De son côté, l’ambassadeur de France à Tunis Olivier Poivre d’Arvor a souligné que le numérique est un pilier de croissance et un secteur très porteur en matière de partenariat, rappelant que plusieurs investisseurs français sont intéressés par le site de la Tunisie où l’internet est libre.
Pour sa part, Foued Lakhoua, président de la CTFCI a rappelé que la stratégie Tunisie Numérique 2020 qui vise à investir davantage dans l’économie du savoir, s’articule autour d’axes majeurs tels que la connectivité à haut débit, le développement du E-commerce, la numérisation de l’administration ou E-governement et l’offshoring.
Des hommes d’affaires français et tunisiens ayant des entreprises dans le domaine du numérique ont pris part au débat, évoquant des questions relatives aux ressources humaines qualifiées qui partent à l’étranger, les obstacles administratifs et le chômage des diplômés du numérique dont le nombre s’élève à 7 mille par an.
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