Un restaurant touristique à Houmet el souk à Djerba est l'objet d'une polémique. En effet, certains riverains, ont organisé un sit-in le 16 février devant l'établissement pour contester la ré-ouverture dudit établissement fermé depuis 2011 et qui a obtenu un renouvellement de la licence de débit de boissons alcoolisées, au motif que la vente de l'alcool est contraire à l'islam et que le restaurant cause des dérangements pour les riverains émanant du comportement de ses clients.
Le propriétaire tunisien, de confession juive, Harry Bitten dénonce le harcèlement religieux et appelle à endiguer les menaces de destruction de son restaurant émanant de personnes extrémistes qui contestent la vente de l'alcool: "Ces gens-là font du mal à la Tunisie, à son tourisme et aux Tunisiens juifs", a-t-il fustigé.
Elie Trabesli, figure emblématique des Tunisiens de confession juive ironise quant à ce qu'il nomme "l'hypocrisie des contestataires": "(...) ils oublient que dans le quartier il y a plus de 12 bars et prétendent que celui-là, détenu par un juif tunisien, en particulier et comme par hasard, a été à l’origine d’un suicide et d'autres fabulations. Comme c'est hypocrite et raciste!", a-t-il déploré.
L'association tunisienne de soutien aux minorités qui a publié le témoignage de Harry Bitten s'indigne, dans un communiqué, contre les soubassements discriminatoires envers les juifs qui sont derrière ces contestations contre ce restaurant en particulier. Elle rappelle que ce dernier bénéficie d'une autorisation d'activité de la part du ministère du tourisme et de l'Intérieur, en soulignant que des restaurants touristiques ou des points de vente d'alcool, il en existe des dizaines dans la même zone. L'association appelle à l'application de la loi.
Le propriétaire tunisien, de confession juive, Harry Bitten dénonce le harcèlement religieux et appelle à endiguer les menaces de destruction de son restaurant émanant de personnes extrémistes qui contestent la vente de l'alcool: "Ces gens-là font du mal à la Tunisie, à son tourisme et aux Tunisiens juifs", a-t-il fustigé.
Elie Trabesli, figure emblématique des Tunisiens de confession juive ironise quant à ce qu'il nomme "l'hypocrisie des contestataires": "(...) ils oublient que dans le quartier il y a plus de 12 bars et prétendent que celui-là, détenu par un juif tunisien, en particulier et comme par hasard, a été à l’origine d’un suicide et d'autres fabulations. Comme c'est hypocrite et raciste!", a-t-il déploré.
L'association tunisienne de soutien aux minorités qui a publié le témoignage de Harry Bitten s'indigne, dans un communiqué, contre les soubassements discriminatoires envers les juifs qui sont derrière ces contestations contre ce restaurant en particulier. Elle rappelle que ce dernier bénéficie d'une autorisation d'activité de la part du ministère du tourisme et de l'Intérieur, en soulignant que des restaurants touristiques ou des points de vente d'alcool, il en existe des dizaines dans la même zone. L'association appelle à l'application de la loi.
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