L’affiche de la pièce chorégraphique “Fausse couche” de Néjib Khalfallah fait polémique depuis quelques jours. Selon Mosaïque Fm, un huissier de justice a réclamé, vendredi, à la direction du Théâtre national tunisien (TNT) le retrait de l’affiche de la pièce en question, qui reprend, dans la version du titre en arabe du spectacle de danse, une partie d’un verset coranique: “lhakom Attakathourou”, dans un délai de 24 heures.
Considérant cette réclamation comme étant une menace et une censure d’une œuvre d’art, la direction du TNT a décidé d’envoyer une copie du constat de l’huissier au ministère de l’Intérieur, rapporte la même source.
D’après le blogueur Abdelkarim Benabdallah, le syndicat des imams et des agents de mosquées ont envoyé, vendredi, un huissier devant la salle du 4ème art à Tunis, pour décrocher les affiches des deux pièces de théâtre “Fausse couche” et “Dès que je t’ai vu”.
L’ancien imam de la mosquée Sidi Lakhmi à Sfax, Ridha Jouadi, a par ailleurs, réagi à cette affiche et a appelé dans un post sur sa page Facebook, largement partagé, à l’intervention du procureur de la République, les députés et l’Etat pour interdire cette affiche. Il a qualifié de “très grave” le choix d’un verset coranique comme titre d’une pièce de théâtre dansante, selon ses dires.
“En plus d’une photo contraire au moeurs!! Où est le procureur de la République? Où est la justice honorable? Où est l’Etat? Où est le peuple musulmans? Où sont les Imams? Où sont les députés musulmans?” s’est-il demandé.
Joint par téléphone, le directeur général du Théâtre National Tunisien, Fadhel Jaïbi, a indiqué à HuffPost Tunisie qu'un communiqué sera publié sous peu en réaction à cette affaire.
Contacté par Kapitalis, le ministère des Affaires culturelles, Mohamed Zinelabidine, a indiqué que “qu”il vaut mieux éviter l’amalgame et la provocation de certaines sensibilités”.
De son côté, le réalisateur Néjib Khalfallah a assuré, sur les ondes de Mosaïque Fm que le titre de la pièce sera changé afin d'éviter la polémique. Toutefois, le titre en français "Fausse couche" sera maintenu. Il a noté, par ailleurs, qu'il n'a pas choisi ce titre pour provoquer qui que ce soit.
Le texte a été modifié le samedi 18 février 2017.
Considérant cette réclamation comme étant une menace et une censure d’une œuvre d’art, la direction du TNT a décidé d’envoyer une copie du constat de l’huissier au ministère de l’Intérieur, rapporte la même source.
D’après le blogueur Abdelkarim Benabdallah, le syndicat des imams et des agents de mosquées ont envoyé, vendredi, un huissier devant la salle du 4ème art à Tunis, pour décrocher les affiches des deux pièces de théâtre “Fausse couche” et “Dès que je t’ai vu”.
L’ancien imam de la mosquée Sidi Lakhmi à Sfax, Ridha Jouadi, a par ailleurs, réagi à cette affiche et a appelé dans un post sur sa page Facebook, largement partagé, à l’intervention du procureur de la République, les députés et l’Etat pour interdire cette affiche. Il a qualifié de “très grave” le choix d’un verset coranique comme titre d’une pièce de théâtre dansante, selon ses dires.
“En plus d’une photo contraire au moeurs!! Où est le procureur de la République? Où est la justice honorable? Où est l’Etat? Où est le peuple musulmans? Où sont les Imams? Où sont les députés musulmans?” s’est-il demandé.
Joint par téléphone, le directeur général du Théâtre National Tunisien, Fadhel Jaïbi, a indiqué à HuffPost Tunisie qu'un communiqué sera publié sous peu en réaction à cette affaire.
Contacté par Kapitalis, le ministère des Affaires culturelles, Mohamed Zinelabidine, a indiqué que “qu”il vaut mieux éviter l’amalgame et la provocation de certaines sensibilités”.
De son côté, le réalisateur Néjib Khalfallah a assuré, sur les ondes de Mosaïque Fm que le titre de la pièce sera changé afin d'éviter la polémique. Toutefois, le titre en français "Fausse couche" sera maintenu. Il a noté, par ailleurs, qu'il n'a pas choisi ce titre pour provoquer qui que ce soit.
Le texte a été modifié le samedi 18 février 2017.
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