La situation de la Caisse Nationale de la retraite et de la Prévoyance soiale (CNRPS) est "catastrophique", a estimé Mohamed Chérif, PDG de la CNRPS, indiquant que le déficit cumulé a atteint 996 millions dinars au cours des 10 dernières années avec une moyenne annuelle de 99,6 millions de dinars jusqu'à l'année 2014 et 374, 8 millions de dinars en 2015.
Dans une déclaration à l'agence TAP, Mohamed Chérif a considéré "l'âge de la retraite en Tunisie parmi les facteurs essentiels du déficit, indiquant, à ce propos, qu'il varie entre 55 ans pour les professions pénibles et 60 ans pour les autres professions alors que l'âge de la retraite dans plusieurs pays s'élève à 65 ans et parfois même à 67 ans."
Selon Chérif, le taux de la retraite est de 72% en Tunisie alors que dans d'autres pays, il ne dépasse pas les 50% et 60%.
Il a par ailleurs fait savoir que la régulation automatique des salaires et la bonification touchent 40% des retraités durant 4 ans, faisant remarquer que chaque bonification implique une hausse de 10% du taux de la retraite.
Revenant sur les causes exogènes de cette crise, le PDG de la CNRPS a révélé que le nombre des retraités au cours des années 80 ne dépassait pas 3000 ou 3500 retraités par an. Contrairement à la situation actuelle où le nombre de retraités s'élève à 16 et 17 mille par an et sera doublé en 2024.
Pour le responsable, le taux de l'évolution des retraités a atteint actuellement 5.1%, soit un taux qui dépasse le nombre de postes d'emploi; Une telle situation a entraîné, selon lui, une baisse au niveau du taux des cotisations ( ce taux ne dépasse pas 246 dinars par mois). Les revenus et les cotisations s'élèvent, quant à eux, à 300 millions de dinars par mois alors que le taux des pensions est estimé à 324 millions de dinars.
La caisse, a-t-il dit, se trouve chaque mois dans l'obligation de solliciter une avance au ministère des finances pour pouvoir verser les pensions de retraite dans les délais impartis. Dans certains cas, elle va même jusqu'à emprunter de la caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), a-t-il observé ajoutant que les dettes cumulées auprès de la CNAM ont atteint 1100 millions de dinars.
Pour faire face à ce déficit, Cherif a souligné que l'augmentation des pensions ou de l'âge de départ à la retraite n'est pas la "meilleure solution". Il est plutôt vivement recommandé, selon lui, de prendre une série de mesures "consensuelles" et de mettre en place une stratégie adéquate pour sortir de cette crise.
Dans une déclaration à l'agence TAP, Mohamed Chérif a considéré "l'âge de la retraite en Tunisie parmi les facteurs essentiels du déficit, indiquant, à ce propos, qu'il varie entre 55 ans pour les professions pénibles et 60 ans pour les autres professions alors que l'âge de la retraite dans plusieurs pays s'élève à 65 ans et parfois même à 67 ans."
Selon Chérif, le taux de la retraite est de 72% en Tunisie alors que dans d'autres pays, il ne dépasse pas les 50% et 60%.
Il a par ailleurs fait savoir que la régulation automatique des salaires et la bonification touchent 40% des retraités durant 4 ans, faisant remarquer que chaque bonification implique une hausse de 10% du taux de la retraite.
Revenant sur les causes exogènes de cette crise, le PDG de la CNRPS a révélé que le nombre des retraités au cours des années 80 ne dépassait pas 3000 ou 3500 retraités par an. Contrairement à la situation actuelle où le nombre de retraités s'élève à 16 et 17 mille par an et sera doublé en 2024.
Pour le responsable, le taux de l'évolution des retraités a atteint actuellement 5.1%, soit un taux qui dépasse le nombre de postes d'emploi; Une telle situation a entraîné, selon lui, une baisse au niveau du taux des cotisations ( ce taux ne dépasse pas 246 dinars par mois). Les revenus et les cotisations s'élèvent, quant à eux, à 300 millions de dinars par mois alors que le taux des pensions est estimé à 324 millions de dinars.
La caisse, a-t-il dit, se trouve chaque mois dans l'obligation de solliciter une avance au ministère des finances pour pouvoir verser les pensions de retraite dans les délais impartis. Dans certains cas, elle va même jusqu'à emprunter de la caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), a-t-il observé ajoutant que les dettes cumulées auprès de la CNAM ont atteint 1100 millions de dinars.
Pour faire face à ce déficit, Cherif a souligné que l'augmentation des pensions ou de l'âge de départ à la retraite n'est pas la "meilleure solution". Il est plutôt vivement recommandé, selon lui, de prendre une série de mesures "consensuelles" et de mettre en place une stratégie adéquate pour sortir de cette crise.
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