Lors de son interview accordée à la chaîne Nessma, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a annoncé qu’il allait réunir le Conseil supérieur de la sécurité nationale pour donner des instructions afin que les consommateurs du cannabis ne soient plus arrêtés et ce en attendant que l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) finisse son travail relatif à la nouvelle loi qui remplacera l’article 52 du Code pénal.
Cette annonce, a donné lieu à plusieurs réactions sur les réseaux sociaux entre ceux qui l’ont applaudie, ceux qui l’ont critiquée et ce encore qui l’ont trouvée complètement déplacée.
En outre, l'avocat Abdelaziz Essid (connu pour avoir défendu le producteur Sami Fehri lorsqu’il était en prison) a estimé que le président de la République a commis une grave erreur en annonçant pareille mesure puisque cela n’entre pas dans le cadre de ses prérogatives.
Intervenant sur les ondes de la radio Shems FM, maître Essid a déclaré: "le Tunisien a eu le feu vert hier de la part du président de la République pour qu’il consomme librement du cannabis". Et d’ajouter que Béji Caïd Essebsi a véhiculé un message négatif qui va être mal compris par certains qui vont penser que, désormais, il est légal de consommer du cannabis en Tunisie.
De son côté, la conseillère auprès du président de la République chargée des relations avec la société civile, Saida Garrach, a indiqué que le chef de l’Etat, dans le cadre de la politique pénale du pays, est totalement en droit de donner l’ordre de suspendre la loi 52 afin que les consommateurs du cannabis ne soient plus emprisonnés.
Pour sa part, le ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les organisations des droits de l’homme, Mehdi Ben Gharbia, a assuré que le gouvernement d’union nationale soutient intégralement l’annonce du président de la République et qui concerne l’annulation de la peine de prison pour ceux qui consomment pour la première fois du cannabis.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que cent-vingt-mille jeunes Tunisiens ont été emprisonnés à cause de la loi 52 et leur avenir a été démoli à cause de cela.
Cette annonce, a donné lieu à plusieurs réactions sur les réseaux sociaux entre ceux qui l’ont applaudie, ceux qui l’ont critiquée et ce encore qui l’ont trouvée complètement déplacée.
En outre, l'avocat Abdelaziz Essid (connu pour avoir défendu le producteur Sami Fehri lorsqu’il était en prison) a estimé que le président de la République a commis une grave erreur en annonçant pareille mesure puisque cela n’entre pas dans le cadre de ses prérogatives.
Pour l’avocat, seul le Parlement a le droit de changer une loi quelle qu’elle soit tout en rappelant que le chef de l’Etat a fait le serment de respecter la Constitution et les lois du pays.
Intervenant sur les ondes de la radio Shems FM, maître Essid a déclaré: "le Tunisien a eu le feu vert hier de la part du président de la République pour qu’il consomme librement du cannabis". Et d’ajouter que Béji Caïd Essebsi a véhiculé un message négatif qui va être mal compris par certains qui vont penser que, désormais, il est légal de consommer du cannabis en Tunisie.
De son côté, la conseillère auprès du président de la République chargée des relations avec la société civile, Saida Garrach, a indiqué que le chef de l’Etat, dans le cadre de la politique pénale du pays, est totalement en droit de donner l’ordre de suspendre la loi 52 afin que les consommateurs du cannabis ne soient plus emprisonnés.
Selon Saida Garrach, le temps que la nouvelle loi des drogues soit validée par l’ARP, les consommateurs du cannabis ne seront plus emprisonnés.
Pour sa part, le ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les organisations des droits de l’homme, Mehdi Ben Gharbia, a assuré que le gouvernement d’union nationale soutient intégralement l’annonce du président de la République et qui concerne l’annulation de la peine de prison pour ceux qui consomment pour la première fois du cannabis.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que cent-vingt-mille jeunes Tunisiens ont été emprisonnés à cause de la loi 52 et leur avenir a été démoli à cause de cela.
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