Le Conseil national de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a déploré les violations récurrentes commises contre les activistes des mouvements sociaux estimant qu’il fallait mettre fin aux poursuites judiciaires intentées contre les demandeurs d’emploi notamment à Sidi Bouzid, Djerba, le Kef, Gafsa et Kélibia.
Dans un communiqué rendu public, lundi, le conseil de la LTDH a réaffirmé son soutien aux revendications sociales, jugées pacifiques et légitimes.
”Les protestataires réclament leur droit à l’emploi et au développement “, souligne la LTDH dans le même communiqué ajoutant qu’elle s’oppose à toute forme de harcèlement sécuritaire et judiciaire ainsi qu’aux violations commises contre les manifestants.
Par ailleurs, le conseil de la LTDH a mis en garde contre l’incrimination des mouvements sociaux appelant, dans ce sens, le gouvernement à privilégier la voie du dialogue avec les manifestants et à réagir positivement avec les revendications des demandeurs d’emploi.
” Le traitement sécuritaire ne peut en aucun cas restreindre la liberté d’expression “, lit-on dans le même communiqué.
Appel à la mobilisation
Lundi dernier, la coordination des mouvements sociaux a dénoncé, à son tour, les politiques de punition collective et discriminatoire à l’égard des militantes et militants des mouvements sociaux, appelant à ce propos à la mobilisation et à suivre tous les procès des militants en transformant les places en face des tribunaux en un lieu de protestation.
La coordination invite toutes les organisations nationales et internationales ainsi que les activistes sociaux et politiques, à “assumer leur responsabilité face aux poursuites, aux violations policières et judiciaires que subissent les revendications sociales légitimes”, lit-on dans le même communiqué.
La coordination considère, selon la même source, que “la chute sera inévitable pour tout gouvernement qui choisit de criminaliser les mouvements sociaux, au lieu de dialoguer et réagir positivement à l’égard des manifestants sur tout le territoire du pays.”
La coordination a tenu, dans le même communiqué à rendre hommage aux avocats volontaires qu’elle qualifie de “gardiens de la justice et de la dignité” pour leur dévouement dans la défense des affaires liées au mouvement social.
Les mouvements sociaux se multiplient
Six ans après la révolution, les mouvements sociaux se multiplient pour protester contre l'exclusion et la marginalisation. Plusieurs dont notamment les “diplômés chômeurs”, les employés précaires et les ouvriers agricoles se mobilisent un peu partout dans les régions de l’intérieur.
Rappelons que les employés précaires (travail d’intérêt public dit mécanisme 16), ont décidé à travers leurs coordinations d’entamer une série d’actions dont un sit in national le 9 février devant tous les gouvernorats. Le collectif des coordinations a également annoncé une grève nationale et un sit in à la Kasbah le 9 mars 2017.
Quant aux diplômés au chômage, ils se mobilisent à Sidi Bouzid, à Gafsa, à Kairouan, à Kasserine, à Tunis, au Kef et ailleurs pour réclamer leur droit au travail.
Dans un communiqué rendu public, lundi, le conseil de la LTDH a réaffirmé son soutien aux revendications sociales, jugées pacifiques et légitimes.
”Les protestataires réclament leur droit à l’emploi et au développement “, souligne la LTDH dans le même communiqué ajoutant qu’elle s’oppose à toute forme de harcèlement sécuritaire et judiciaire ainsi qu’aux violations commises contre les manifestants.
Par ailleurs, le conseil de la LTDH a mis en garde contre l’incrimination des mouvements sociaux appelant, dans ce sens, le gouvernement à privilégier la voie du dialogue avec les manifestants et à réagir positivement avec les revendications des demandeurs d’emploi.
” Le traitement sécuritaire ne peut en aucun cas restreindre la liberté d’expression “, lit-on dans le même communiqué.
Appel à la mobilisation
Lundi dernier, la coordination des mouvements sociaux a dénoncé, à son tour, les politiques de punition collective et discriminatoire à l’égard des militantes et militants des mouvements sociaux, appelant à ce propos à la mobilisation et à suivre tous les procès des militants en transformant les places en face des tribunaux en un lieu de protestation.
La coordination invite toutes les organisations nationales et internationales ainsi que les activistes sociaux et politiques, à “assumer leur responsabilité face aux poursuites, aux violations policières et judiciaires que subissent les revendications sociales légitimes”, lit-on dans le même communiqué.
Elle a par ailleurs souligné que” toutes les formes de harcèlement sécuritaire ne vont pas empêcher les activistes à poursuivre et amplifier leurs protestations pacifiques”, estimant que les procès des activistes des mouvements sociaux ne sont qu'”une campagne désespérée de ceux qui n’ont ni solution, ni d’alternative et n’ont aucun projet économique garantissant la justice sociale.”
La coordination considère, selon la même source, que “la chute sera inévitable pour tout gouvernement qui choisit de criminaliser les mouvements sociaux, au lieu de dialoguer et réagir positivement à l’égard des manifestants sur tout le territoire du pays.”
La coordination a tenu, dans le même communiqué à rendre hommage aux avocats volontaires qu’elle qualifie de “gardiens de la justice et de la dignité” pour leur dévouement dans la défense des affaires liées au mouvement social.
Les mouvements sociaux se multiplient
Six ans après la révolution, les mouvements sociaux se multiplient pour protester contre l'exclusion et la marginalisation. Plusieurs dont notamment les “diplômés chômeurs”, les employés précaires et les ouvriers agricoles se mobilisent un peu partout dans les régions de l’intérieur.
Rappelons que les employés précaires (travail d’intérêt public dit mécanisme 16), ont décidé à travers leurs coordinations d’entamer une série d’actions dont un sit in national le 9 février devant tous les gouvernorats. Le collectif des coordinations a également annoncé une grève nationale et un sit in à la Kasbah le 9 mars 2017.
Quant aux diplômés au chômage, ils se mobilisent à Sidi Bouzid, à Gafsa, à Kairouan, à Kasserine, à Tunis, au Kef et ailleurs pour réclamer leur droit au travail.
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