Invitée sur les ondes de la radio Cap Fm, la députée du parti Ennahdha Maherzia Laâbidi s'est fendue d'un drôle de lapsus, mais pas seulement, puisqu'elle a donné son surprenant favori pour l'élection présidentielle française, elle qui vivait en France et dont les enfants y vivent toujours. (À partir de la minute 10:20 dans la vidéo ci-dessous)
Interrogée par le journaliste sur son candidat préféré pour les élections présidentielles françaises, Meherzia Laâbidi a affirmé qu'elle a été agréablement surprise par "Philippe Hamon", en référence au candidat du parti socialiste Benoît Hamon.
Pourtant comme rappelé par le journaliste, Ennahdha se situe à droite de l'échiquier politique tunisien alors Benoît Hamon se situe à la gauche de l'échiquier politique français.
"Certains se sont moqués de lui en l'appelant Bilal et il a répondu, plein d'élégance: 'c'est un honneur d'être appelé ainsi' " a-t-elle rappelé avant d'ajouter que c'est son discours qu'il prône sur la laïcité qui l'interpelle: "Il m'a agréablement surprise par son discours mesuré. Il m'a surprise parce qu'il porte l'idée d'une laïcité accueillante et non pas une laïcité crispée et agressive".
Quant à la possibilité de voir l'extrême droite triompher en France, elle la balaye d'un revers de main: "Je vivais en France lors de la confrontation entre Le Pen et Chirac, et j'ai vu comment la société française a réuni toutes ses forces pour barrer la route à la droite radicale" a-t-elle indiqué ajoutant que François Fillon n'en faisait pas partie: "Il y a des points de divergences (entre Marine Le Pen et François Fillon) notamment sur la valeur de la liberté, car un pays où la liberté est un pilier essentiel ne tremblera jamais" a-t-elle conclu.
Interrogée par le journaliste sur son candidat préféré pour les élections présidentielles françaises, Meherzia Laâbidi a affirmé qu'elle a été agréablement surprise par "Philippe Hamon", en référence au candidat du parti socialiste Benoît Hamon.
Pourtant comme rappelé par le journaliste, Ennahdha se situe à droite de l'échiquier politique tunisien alors Benoît Hamon se situe à la gauche de l'échiquier politique français.
"Certains se sont moqués de lui en l'appelant Bilal et il a répondu, plein d'élégance: 'c'est un honneur d'être appelé ainsi' " a-t-elle rappelé avant d'ajouter que c'est son discours qu'il prône sur la laïcité qui l'interpelle: "Il m'a agréablement surprise par son discours mesuré. Il m'a surprise parce qu'il porte l'idée d'une laïcité accueillante et non pas une laïcité crispée et agressive".
Quant à la possibilité de voir l'extrême droite triompher en France, elle la balaye d'un revers de main: "Je vivais en France lors de la confrontation entre Le Pen et Chirac, et j'ai vu comment la société française a réuni toutes ses forces pour barrer la route à la droite radicale" a-t-elle indiqué ajoutant que François Fillon n'en faisait pas partie: "Il y a des points de divergences (entre Marine Le Pen et François Fillon) notamment sur la valeur de la liberté, car un pays où la liberté est un pilier essentiel ne tremblera jamais" a-t-elle conclu.
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