TORTURE- Le nombre des cas de torture enregistrés en Tunisie a nettement baissé depuis 2015 même si les abus persistent notamment dans les prisons et les centres de détention, a indiqué mercredi, le 22 février, l'Organisation tunisienne contre la torture (OCTT).
L'ONG fait état de 153 cas enregistrés entre janvier et novembre 2016. "L'année dernière nous avions enregistré 250 cas", a précisé à la presse Mondher Cherni, secrétaire général de l'OCTT.
Dans son rapport publié mercredi, l'OCTT précise que ces abus varient entre "arrestation arbitraire" (59% des cas), "mauvais traitements" (33%), "torture" (4), "mort suspecte"(2%), "menace de viol ou tentative de viol" (2%).
La police est à la tête des autorités sécuritaires qui commettent ces violations à l'encontre des détenus avec un taux de 62%, suivie par les agents pénitentiaires (24%) puis la garde nationale (gendarmerie, 14%), ajoutent les auteurs du rapport.
"Jusqu'à ce jour, il n'y pas eu une réforme réelle et concrète aux sein des institutions sécuritaires et pénitentiaires", ont-ils encore noté.
La présidente de l'OCTT, Radhia Nasraoui, a appelé de son côté à "une révision des lois pour que la torture diminue. Les parties politiques, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition, doivent exposer la question des violations et des droits humains".
L'an dernier, un groupe d'experts de l'ONU avait jugé que la Tunisie était "sur la bonne voie" en matière de lutte contre la torture, tout en déplorant la persistance de cas.
L'ONG fait état de 153 cas enregistrés entre janvier et novembre 2016. "L'année dernière nous avions enregistré 250 cas", a précisé à la presse Mondher Cherni, secrétaire général de l'OCTT.
Dans son rapport publié mercredi, l'OCTT précise que ces abus varient entre "arrestation arbitraire" (59% des cas), "mauvais traitements" (33%), "torture" (4), "mort suspecte"(2%), "menace de viol ou tentative de viol" (2%).
La police est à la tête des autorités sécuritaires qui commettent ces violations à l'encontre des détenus avec un taux de 62%, suivie par les agents pénitentiaires (24%) puis la garde nationale (gendarmerie, 14%), ajoutent les auteurs du rapport.
"Jusqu'à ce jour, il n'y pas eu une réforme réelle et concrète aux sein des institutions sécuritaires et pénitentiaires", ont-ils encore noté.
La présidente de l'OCTT, Radhia Nasraoui, a appelé de son côté à "une révision des lois pour que la torture diminue. Les parties politiques, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition, doivent exposer la question des violations et des droits humains".
L'an dernier, un groupe d'experts de l'ONU avait jugé que la Tunisie était "sur la bonne voie" en matière de lutte contre la torture, tout en déplorant la persistance de cas.
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