Annoncé samedi dernier, le remaniement ministériel partiel continue d’agiter la scène politique. Les réunions et les déclarations s'enchaînent.
Après une réunion et une conférence de presse conjointee, le mouvement de Nidaa Tounes et celui d’Ennahdha ont apaisé leur position quant au remaniement en expliquant que le chef du gouvernement est tout à fait en droit de décider de choisir son équipe tout en appelant ce dernier à plus de collaboration dans le cadre des concertations relatives au pacte de Carthage.
Le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiene Toubel, a déclaré que ce remaniement a été effectué par Youssef Chahed dans le but de combler des vides, faisant ainsi référence au ministère des Affaires religieuses qui n’avait plus de ministre après le limogeage d’Adeljalil Ben Salem en novembre dernier. S’exprimant sur les ondes de Shems FM, Sofiene Toubel s’est dit d’accord avec Youssef Chahed sur le fait qu’il ne pouvait pas à chaque fois revenir vers tous les signataires du pacte de Carthage avant de procéder à un changement d’équipe puisque cela lui fera perdre beaucoup de temps.
Signataire du pacte de Carthage et représenté par Samir Taieb (ministre de l’Agriculture) au sein du gouvernement d’union nationale, Al Massar a publié un communiqué où il a exprimé son inquiétude face à ce remaniement partiel qui a violé le principe de concertation pourtant inclus dans le pacte en question. Al Massar a rappelé que la conjoncture délicate à travers laquelle passe le pays impose que le dialogue et le consensus soient prioritaires dans toute initiative ou action gouvernementale.
Même son de cloches du côté d’Al Jomhouri – représenté au sein du gouvernement par le ministre chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement –, qui a appelé à une réunion urgente entre le chef du gouvernement et les signataires du pacte de Carthage. Le communiqué d’Al Jomhouri précise que ce remaniement partiel vient donner un message négatif aux efforts qui tentent de renforcer l’union nationale et la notion du consensus.
Toutefois, la plus virulente réaction a été celle du secrétaire-général du Mouvement projet pour la Tunisie (Al Machroû), Mohsen Marzouk, qui a déclaré, suite à sa rencontre avec le secrétaire-général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, que le gouvernement de Youssef Chahed n’est désormais plus un gouvernement d’union nationale mais plutôt un gouvernement d’Ennahdha avec Nidaa Tounes comme couverture.
Après une réunion et une conférence de presse conjointee, le mouvement de Nidaa Tounes et celui d’Ennahdha ont apaisé leur position quant au remaniement en expliquant que le chef du gouvernement est tout à fait en droit de décider de choisir son équipe tout en appelant ce dernier à plus de collaboration dans le cadre des concertations relatives au pacte de Carthage.
Le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiene Toubel, a déclaré que ce remaniement a été effectué par Youssef Chahed dans le but de combler des vides, faisant ainsi référence au ministère des Affaires religieuses qui n’avait plus de ministre après le limogeage d’Adeljalil Ben Salem en novembre dernier. S’exprimant sur les ondes de Shems FM, Sofiene Toubel s’est dit d’accord avec Youssef Chahed sur le fait qu’il ne pouvait pas à chaque fois revenir vers tous les signataires du pacte de Carthage avant de procéder à un changement d’équipe puisque cela lui fera perdre beaucoup de temps.
Signataire du pacte de Carthage et représenté par Samir Taieb (ministre de l’Agriculture) au sein du gouvernement d’union nationale, Al Massar a publié un communiqué où il a exprimé son inquiétude face à ce remaniement partiel qui a violé le principe de concertation pourtant inclus dans le pacte en question. Al Massar a rappelé que la conjoncture délicate à travers laquelle passe le pays impose que le dialogue et le consensus soient prioritaires dans toute initiative ou action gouvernementale.
Même son de cloches du côté d’Al Jomhouri – représenté au sein du gouvernement par le ministre chargé des relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement –, qui a appelé à une réunion urgente entre le chef du gouvernement et les signataires du pacte de Carthage. Le communiqué d’Al Jomhouri précise que ce remaniement partiel vient donner un message négatif aux efforts qui tentent de renforcer l’union nationale et la notion du consensus.
Toutefois, la plus virulente réaction a été celle du secrétaire-général du Mouvement projet pour la Tunisie (Al Machroû), Mohsen Marzouk, qui a déclaré, suite à sa rencontre avec le secrétaire-général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, que le gouvernement de Youssef Chahed n’est désormais plus un gouvernement d’union nationale mais plutôt un gouvernement d’Ennahdha avec Nidaa Tounes comme couverture.
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