"Des fillettes tunisiennes sont vendues aux marchés hebdomadaires dans certaines régions", c'est la déclaration choc de la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Néziha Labidi lors de son audition par le parlement, ce mercredi, 1er Mars.
La ministre explique que, lors de ces souks hebdomadaires, des filles mineures, déscolarisées, sont vendues via des intermédiaires pour servir d'aides ménagères.
Néziha Labidi a souligné par ailleurs que le travail des mineurs avant 16 ans est interdit par la loi. Au-delà, si elles doivent travailler, elles ont le droit à une couverture sociale.
Un mal persistant
Chokri Wali, chargé de mission au sein du ministère des Affaires sociales a affirmé au HuffPost Tunisie qu'il n'existe pas de statistiques sur le travail des enfants. Il existe toutefois une étude faite par l'Association tunisienne des Femmes Démocrates qui a révélé que parmi les plus de 40.000 travailleuses domestiques en Tunisie dont la plupart sont des jeunes filles : 17.5% ont entre 12 et 17 ans, 60.8% entre 18 et 29 ans. 31% d’entre elles n’ont jamais été scolarisées et 31% ont été contraintes de quitter l’école.
Qu’elles soient bien traitées ou pas, le travail des mineurs est une violence indéniable qui est condamnable par la loi tunisienne, en l’occurrence l’article 47 de la Constitution, l’article 54 du code de travail et les articles 20 et 26 du code de la protection de l’enfant.
La ministre explique que, lors de ces souks hebdomadaires, des filles mineures, déscolarisées, sont vendues via des intermédiaires pour servir d'aides ménagères.
Néziha Labidi a souligné par ailleurs que le travail des mineurs avant 16 ans est interdit par la loi. Au-delà, si elles doivent travailler, elles ont le droit à une couverture sociale.
Un mal persistant
Chokri Wali, chargé de mission au sein du ministère des Affaires sociales a affirmé au HuffPost Tunisie qu'il n'existe pas de statistiques sur le travail des enfants. Il existe toutefois une étude faite par l'Association tunisienne des Femmes Démocrates qui a révélé que parmi les plus de 40.000 travailleuses domestiques en Tunisie dont la plupart sont des jeunes filles : 17.5% ont entre 12 et 17 ans, 60.8% entre 18 et 29 ans. 31% d’entre elles n’ont jamais été scolarisées et 31% ont été contraintes de quitter l’école.
Qu’elles soient bien traitées ou pas, le travail des mineurs est une violence indéniable qui est condamnable par la loi tunisienne, en l’occurrence l’article 47 de la Constitution, l’article 54 du code de travail et les articles 20 et 26 du code de la protection de l’enfant.
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