Les femmes vont devoir apprendre à nouer leur cravate: le vestiaire de l'homme s'est invité sur les podiums féminins de la Fashion Week parisienne, qui a débuté mardi avec les jeunes créateurs. Tandis que Saint Laurent défilait tout en cuir et paillettes dans la soirée.
- Cravates et boucles d'oreilles
Nouveau-venu dans le programme de la Fashion Week, le trio français de Jour/Né a proposé des silhouettes piochant dans le vestiaire masculin et les uniformes d'écoliers pour cette collection automne-hiver 2017-2018.
La cravate se porte avec une veste de costume croisée, une minijupe et des chaussettes hautes, des chaussures de sport et de volumineuses boucles d'oreilles dorées.
Pour une tenue d'intérieur, la cravate, symbole d'émancipation porté par George Sand et Colette, accompagne une robe de chambre de dandy sur pantalon. Ou un gilet anthracite à rayures sur chemise blanche.
Dans le reste de la collection, le collier de perles se taille un franc succès. Cette icône du style bourgeois se noue à la taille et dégringole le long des hanches, ou s'accroche au cou d'un mannequin homme en pantalon de jogging bleu et veste rose.
- Cravates et fourrure
Reflet d'une tendance actuelle au brouillage des genres dans les vestiaires, le costume-cravate tient la vedette chez Aalto. La tenue classique du businessman, noire à rayures, se porte avec une sorte de manchon de fourrure rouge. Le créateur finlandais Tuomas Merikoski soumet le costume à mille transformations et superpositions: "C'est une recherche de classicisme, un mix de valeurs sûres avec une énergie rebelle et punk parce que c'est important pour avancer", résume-t-il.
Chez la jeune griffe française Victoria/Tomas, la cravate fait corps avec une robe assortie, à motifs écossais, et se porte dénouée, pour plus de décontraction. La marque explique "prendre comme base les classiques de la garde-robe masculine en les adaptant au corps de la femme".
- Les épaules de Saint Laurent
Le directeur artistique de Saint Laurent, Anthony Vaccarello, a présenté une deuxième collection tout en cuir et paillettes sous une pluie battante, au milieu des bâtiments en chantier qui doivent accueillir le nouveau siège de la griffe.
Fidèle à son vocabulaire noir et sexy, le créateur propose des robes courtes et asymétriques, portées avec des bottes à plis.
Les épaules sont carrées. Elles sont aussi mises à l'honneur par les pièces phares du défilé: de longs gants en cuir qui se prolongent en manches jusqu'en haut du bras et s'évasent, en laissant voir leur intérieur de peau lainée.
Dans ce défilé, qui comprenait aussi une série de modèles masculins, les volants, volumineux et rigides, étaient très présents, et les mannequins semblaient parfois enveloppées dans du papier cadeau brillant.
- La Parisienne de Paule Ka
Chez Paule Ka, l'heure est à une féminité classique pour une collection qui explore "le style français". "La femme française est celle qui a appris à toutes les femmes du monde à s'habiller", affirme l'Italo-Américaine Alithia Spuri-Zampetti, la directrice artistique.
Après le Japon la saison dernière, c'est Paris qui a inspiré la créatrice, pour une collection "à l'esprit habillé", où manteaux drapés en laine côtoient robes du soir en dentelles. La corset se décline en version classique ou contemporaine sur des robes en néoprène.
- Cravates et boucles d'oreilles
Nouveau-venu dans le programme de la Fashion Week, le trio français de Jour/Né a proposé des silhouettes piochant dans le vestiaire masculin et les uniformes d'écoliers pour cette collection automne-hiver 2017-2018.
La cravate se porte avec une veste de costume croisée, une minijupe et des chaussettes hautes, des chaussures de sport et de volumineuses boucles d'oreilles dorées.
Pour une tenue d'intérieur, la cravate, symbole d'émancipation porté par George Sand et Colette, accompagne une robe de chambre de dandy sur pantalon. Ou un gilet anthracite à rayures sur chemise blanche.
Dans le reste de la collection, le collier de perles se taille un franc succès. Cette icône du style bourgeois se noue à la taille et dégringole le long des hanches, ou s'accroche au cou d'un mannequin homme en pantalon de jogging bleu et veste rose.
- Cravates et fourrure
Reflet d'une tendance actuelle au brouillage des genres dans les vestiaires, le costume-cravate tient la vedette chez Aalto. La tenue classique du businessman, noire à rayures, se porte avec une sorte de manchon de fourrure rouge. Le créateur finlandais Tuomas Merikoski soumet le costume à mille transformations et superpositions: "C'est une recherche de classicisme, un mix de valeurs sûres avec une énergie rebelle et punk parce que c'est important pour avancer", résume-t-il.
Chez la jeune griffe française Victoria/Tomas, la cravate fait corps avec une robe assortie, à motifs écossais, et se porte dénouée, pour plus de décontraction. La marque explique "prendre comme base les classiques de la garde-robe masculine en les adaptant au corps de la femme".
- Les épaules de Saint Laurent
Le directeur artistique de Saint Laurent, Anthony Vaccarello, a présenté une deuxième collection tout en cuir et paillettes sous une pluie battante, au milieu des bâtiments en chantier qui doivent accueillir le nouveau siège de la griffe.
Fidèle à son vocabulaire noir et sexy, le créateur propose des robes courtes et asymétriques, portées avec des bottes à plis.
Les épaules sont carrées. Elles sont aussi mises à l'honneur par les pièces phares du défilé: de longs gants en cuir qui se prolongent en manches jusqu'en haut du bras et s'évasent, en laissant voir leur intérieur de peau lainée.
Dans ce défilé, qui comprenait aussi une série de modèles masculins, les volants, volumineux et rigides, étaient très présents, et les mannequins semblaient parfois enveloppées dans du papier cadeau brillant.
- La Parisienne de Paule Ka
Chez Paule Ka, l'heure est à une féminité classique pour une collection qui explore "le style français". "La femme française est celle qui a appris à toutes les femmes du monde à s'habiller", affirme l'Italo-Américaine Alithia Spuri-Zampetti, la directrice artistique.
Après le Japon la saison dernière, c'est Paris qui a inspiré la créatrice, pour une collection "à l'esprit habillé", où manteaux drapés en laine côtoient robes du soir en dentelles. La corset se décline en version classique ou contemporaine sur des robes en néoprène.
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