Ayari est originaire de Korba et habite à Fouchena. Il fabrique des ânes depuis maintenant plusieurs mois. Les habitués du centre ville le connaissent: plaçant ses ouvrages sous les arcades, aux portes de la Médina, il vend ses petits ânes à des passants intrigués par ce modèle particulier.
Ses ânes en bois, Ayari les décore à sa manière avec des pompons de laine et des galons. Le résultat a plu et cela lui permet de survivre, de ne pas mendier mais de gagner dignement sa vie.
Fièrement assis au milieu de ses produits, Ayari prend soin de son apparence. Costume et cravate "parce que la vie n'a pas été aussi dure avec lui par le passé", il est fier de ce qu'il fait et fier de l'intérêt que cela crée chez les passants.
Ayari garde précieusement un magazine dans lequel un article était consacré à son art. Il l'exhibe à ceux qui lui semblent plus intéressés que d'autres par ce qu'il propose et qui pourraient faire sortir son troupeau d'ânes de la précarité des trottoirs vers le prestige de vraies vitrines. Car ses ânes, Ayari cherche à les commercialiser autrement que par cet étal à même le sol.
Un rêve simple pour cet artisan aux baudets colorés. Ce que Ayari semble toutefois ignorer, c'est que ses ânes sont vendus dans certaines boutiques du Grand Tunis à des prix nettement plus élevés que les siens. Ils ont, eux, fait leur passage vers un autre univers, tandis que lui est toujours fidèle au même endroit.
Ses ânes en bois, Ayari les décore à sa manière avec des pompons de laine et des galons. Le résultat a plu et cela lui permet de survivre, de ne pas mendier mais de gagner dignement sa vie.
Fièrement assis au milieu de ses produits, Ayari prend soin de son apparence. Costume et cravate "parce que la vie n'a pas été aussi dure avec lui par le passé", il est fier de ce qu'il fait et fier de l'intérêt que cela crée chez les passants.
Ayari garde précieusement un magazine dans lequel un article était consacré à son art. Il l'exhibe à ceux qui lui semblent plus intéressés que d'autres par ce qu'il propose et qui pourraient faire sortir son troupeau d'ânes de la précarité des trottoirs vers le prestige de vraies vitrines. Car ses ânes, Ayari cherche à les commercialiser autrement que par cet étal à même le sol.
Un rêve simple pour cet artisan aux baudets colorés. Ce que Ayari semble toutefois ignorer, c'est que ses ânes sont vendus dans certaines boutiques du Grand Tunis à des prix nettement plus élevés que les siens. Ils ont, eux, fait leur passage vers un autre univers, tandis que lui est toujours fidèle au même endroit.
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