En ce lundi 6 mars, la Tunisie se trouve sans pain! Une grève ouverte a été décidée par la chambre nationale des boulangeries relevant de l’UTICA pour protester contre le manque d’interaction du ministère de l’Industrie et du Commerce avec les propriétaires des boulangeries sur un ensemble de revendications, dont la situation des boulangeries anarchiques, la loi sur la concurrence économique et d'autres demandes. 20 gouvernorats sont concernés par cette grève.
Intervenant sur les ondes d'Express fm, Mohamed Bouanane, président de la chambre nationale des propriétaires des boulangeries a manifesté son inquiétude quant à l'augmentation du nombre de boulangeries illégales. Il a expliqué que la grève ouverte a été le dernier recours des propriétaires de boulangeries pour lever leur voix et mettre fin à l'anarchie du secteur. "Ca fait plus d'un an et demi qu'on essaie de solliciter le gouvernement pour trouver une solution, mais aucune réaction n'a été manifestée de sa part,"a-t-il martelé.
Le président de la Chambre a présenté, par ailleurs, ses excuses aux citoyens et a annoncé la tenue aujourd'hui d'une réunion avec le ministre de l'Industrie et du Commerce, Zied Laâdhari, pour trouver une issue à cette situation.
Hakim Sellami, président de la chambre régionale des boulangeries de Jendouba a estimé que la décision desdites chambres de ne pas participer à la grève décidée par la chambre nationale des boulangeries n’a pas de sens, d’autant que la relation de la chambre avec le ministère de l’Industrie et du Commerce se poursuit et que les négociations sont en cours aux plans central et régional, depuis la mise en place le 3 janvier dernier d’une commission chargée de l’examen de toutes les problématiques soulevées par les propriétaires des boulangeries.
De son côté, le président de la chambre régionale des boulangeries dans le gouvernorat de Bizerte et membre de la chambre nationale Abdellatif Marzouki a refusé catégoriquement de prendre part à cette grève, estimant que “le message de grève régionale adressé au gouvernorat de Bizerte n’est plus valable avec l’accord de mise en oeuvre et selon lui, cette grève n’a plus aucune raison d’être.
Pour lui il n’y a pas lieu pour les 168 boulangeries du gouvernorat de Bizerte d’arrêter le travail tant que les parties concernées se sont montrées disposées a répondre aux demandes régionales.
Il a souligné que l’orientation de la chambre régionale des boulangeries à Bizerte s’attelle à la création d’un centre de formation des travailleurs dans les boulangerie sur des bases scientifiques et techniques modernes et selon les exigences des bases sanitaires internationales. A ce titre, un appel d’offres relatif à la création de ce centre sera bientôt lancé avec le soutien de l’organisation mondiale de la santé (OMS).
Marzouki a émis l’espoir de voir ce centre de formation des boulangers concerner plus de 4000 boulangeries réparties sur le territoire de la République, avec un nombre de travailleurs dépassant 16000 agents qui n’ont jamais reçu de formation scientifique, selon ses dires. Il s’agit, a-t-il dit, d’un pari sur lequel aurait dû se pencher la chambre nationale des boulangeries “au lieu de prendre des décisions à sens unique”, a-t-il déploré.
Pour sa part, le président de la chambre régionale du Kef Mehdi Boughanmi a souligné que les chambres régionales dans les zones intérieures sont en désaccord avec la démarche du président de la chambre nationale, sachant que leurs préoccupations dans ces régions et leurs demandes n’ont pas été défendues. Par ailleurs, selon ses dires, l’ouverture du dialogue entre le ministère et les structures régionales fait que le recours à la grève n’a plus aucune raison d’être. Il a également relevé les engagements financiers importants des propriétaires des boulangeries.
Boughanmi a indiqué que le système des parts qui a été fixé à 10 quintaux de farine subventionnée par jour et par boulangerie avec une marge bénéficiaire de 6.5% du chiffre d’affaires, a baissé pour s’établir, il y a une année, à 4.5 quintaux, outre la non-révision de la marge bénéficiaire depuis 1994.
Intervenant sur les ondes d'Express fm, Mohamed Bouanane, président de la chambre nationale des propriétaires des boulangeries a manifesté son inquiétude quant à l'augmentation du nombre de boulangeries illégales. Il a expliqué que la grève ouverte a été le dernier recours des propriétaires de boulangeries pour lever leur voix et mettre fin à l'anarchie du secteur. "Ca fait plus d'un an et demi qu'on essaie de solliciter le gouvernement pour trouver une solution, mais aucune réaction n'a été manifestée de sa part,"a-t-il martelé.
Interrogé sur le taux de participation à la grève, Bouanane a annoncé que toutes les boulangeries ont répondu ce lundi matin à l'appel à la grève. "Le taux de participation est de 100% dans les 20 gouvernorats concernés," a-t-il précisé.
Le président de la Chambre a présenté, par ailleurs, ses excuses aux citoyens et a annoncé la tenue aujourd'hui d'une réunion avec le ministre de l'Industrie et du Commerce, Zied Laâdhari, pour trouver une issue à cette situation.
Quant aux quatre gouvernorats à savoir les gouvernorats de Jendouba, de Béja, du Kef et de Bizerte qui ont refusé de participer à la grève, ils ont estimé que la grève décidée par la chambre nationale des boulangeries ne répond pas à leur revendications.
Hakim Sellami, président de la chambre régionale des boulangeries de Jendouba a estimé que la décision desdites chambres de ne pas participer à la grève décidée par la chambre nationale des boulangeries n’a pas de sens, d’autant que la relation de la chambre avec le ministère de l’Industrie et du Commerce se poursuit et que les négociations sont en cours aux plans central et régional, depuis la mise en place le 3 janvier dernier d’une commission chargée de l’examen de toutes les problématiques soulevées par les propriétaires des boulangeries.
De son côté, le président de la chambre régionale des boulangeries dans le gouvernorat de Bizerte et membre de la chambre nationale Abdellatif Marzouki a refusé catégoriquement de prendre part à cette grève, estimant que “le message de grève régionale adressé au gouvernorat de Bizerte n’est plus valable avec l’accord de mise en oeuvre et selon lui, cette grève n’a plus aucune raison d’être.
Pour lui il n’y a pas lieu pour les 168 boulangeries du gouvernorat de Bizerte d’arrêter le travail tant que les parties concernées se sont montrées disposées a répondre aux demandes régionales.
Il a souligné que l’orientation de la chambre régionale des boulangeries à Bizerte s’attelle à la création d’un centre de formation des travailleurs dans les boulangerie sur des bases scientifiques et techniques modernes et selon les exigences des bases sanitaires internationales. A ce titre, un appel d’offres relatif à la création de ce centre sera bientôt lancé avec le soutien de l’organisation mondiale de la santé (OMS).
Marzouki a émis l’espoir de voir ce centre de formation des boulangers concerner plus de 4000 boulangeries réparties sur le territoire de la République, avec un nombre de travailleurs dépassant 16000 agents qui n’ont jamais reçu de formation scientifique, selon ses dires. Il s’agit, a-t-il dit, d’un pari sur lequel aurait dû se pencher la chambre nationale des boulangeries “au lieu de prendre des décisions à sens unique”, a-t-il déploré.
Pour sa part, le président de la chambre régionale du Kef Mehdi Boughanmi a souligné que les chambres régionales dans les zones intérieures sont en désaccord avec la démarche du président de la chambre nationale, sachant que leurs préoccupations dans ces régions et leurs demandes n’ont pas été défendues. Par ailleurs, selon ses dires, l’ouverture du dialogue entre le ministère et les structures régionales fait que le recours à la grève n’a plus aucune raison d’être. Il a également relevé les engagements financiers importants des propriétaires des boulangeries.
Boughanmi a indiqué que le système des parts qui a été fixé à 10 quintaux de farine subventionnée par jour et par boulangerie avec une marge bénéficiaire de 6.5% du chiffre d’affaires, a baissé pour s’établir, il y a une année, à 4.5 quintaux, outre la non-révision de la marge bénéficiaire depuis 1994.
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