Des démarches sont en cours pour réhabiliter un cimetière chrétien proche de Tunis "délaissé" et victime de multiples dégradations, en particulier depuis la révolution de 2011, ont indiqué lundi les autorités.
Le gouvernorat du Grand Tunis a été alerté de la situation particulièrement "dégradée" du cimetière de Carthage Byrsa, dans la banlieue nord de Tunis, a affirmé à l'AFP son service de communication.
Le gouverneur Omar Mansour a constaté sur place qu'une vingtaine de tombes avaient été ouvertes et une partie du mur du cimetière détruite.
Il a pris une série de mesures pour protéger le site et réhabiliter les tombes saccagées, a déclaré à l'AFP le sous-préfet du Grand Tunis, Houcem Ben Sghaier. "Le dernier enterrement a eu lieu en 1999. Depuis la révolution de 2011, il a été laissé sans entretien et sans surveillance, ce qui a permis à des personnes de s'y introduire et d'ouvrir des tombes", a-t-il expliqué.
"Des gens viennent boire (de l'alcool) ici. Parfois on entend des bruits mais, quand on vient voir, ils s'enfuient en sautant par-dessus les murs", a témoigné Samia Jendoubi, qui habite à côté du cimetière et dont le grand-père en fut le gardien.
Elle évoque aussi des pillages liés à la quête de "trésors", activité qui s'est développée sur les sites archéologiques et cimetières -qu'ils soient chrétiens ou musulmans-- après la révolution à la faveur de l'instabilité.
Présents dans plusieurs villes, les cimetières chrétiens abritent notamment des tombes d'anciens colons, la Tunisie ayant été un protectorat français de 1886 à son indépendance en 1956.
Le gouvernorat du Grand Tunis a été alerté de la situation particulièrement "dégradée" du cimetière de Carthage Byrsa, dans la banlieue nord de Tunis, a affirmé à l'AFP son service de communication.
Le gouverneur Omar Mansour a constaté sur place qu'une vingtaine de tombes avaient été ouvertes et une partie du mur du cimetière détruite.
Il a pris une série de mesures pour protéger le site et réhabiliter les tombes saccagées, a déclaré à l'AFP le sous-préfet du Grand Tunis, Houcem Ben Sghaier. "Le dernier enterrement a eu lieu en 1999. Depuis la révolution de 2011, il a été laissé sans entretien et sans surveillance, ce qui a permis à des personnes de s'y introduire et d'ouvrir des tombes", a-t-il expliqué.
"Des gens viennent boire (de l'alcool) ici. Parfois on entend des bruits mais, quand on vient voir, ils s'enfuient en sautant par-dessus les murs", a témoigné Samia Jendoubi, qui habite à côté du cimetière et dont le grand-père en fut le gardien.
Elle évoque aussi des pillages liés à la quête de "trésors", activité qui s'est développée sur les sites archéologiques et cimetières -qu'ils soient chrétiens ou musulmans-- après la révolution à la faveur de l'instabilité.
Présents dans plusieurs villes, les cimetières chrétiens abritent notamment des tombes d'anciens colons, la Tunisie ayant été un protectorat français de 1886 à son indépendance en 1956.
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