La commission de finances, de la planification et du développement au sein de l’ARP poursuit l’examen du schéma de développement 2016-2020. Après la séance d’audition tenue jeudi avec des représentants de l’UGTT, les membres de la commission ont poursuivi hier leurs entrevues et cette fois avec la société civile représentée par l’ONG Solidar Tunisie qui a présenté aux membres de la commission des finances une vision critique sur ledit plan de développement tant attendu. Et comme à l’issue de chaque séance d’audition, les différents intervenants affirment à l’unanimité que les hypothèses et les objectifs présentés dans le plan quinquennal ne donnent pas une image fidèle sur la situation actuelle de l’économie nationale.
Les représentants de l’organisation se sont interrogés sur le degré de crédibilité des objectifs fixés dans le plan de développement et sur les probabilités de leur réalisation. Ils ont mis l’accent sur la faiblesse du rythme des investissements et ce malgré les réformes engagées en faveur de l’initiative privée et ont affirmé que les objectifs fixés dans le schéma de développement sont en deçà des attentes et en inadéquation avec les axes de réformes engagées dont l’amélioration d climat des affaires, la promulgation du nouveau code sur l’investissement, la réforme de l’administration publique et la restructuration du système bancaire.
Après lecture de l’analyse empirique présentée par Solidar Tunisie, certains députés ont reproché l’absence d’alternatives ou de solutions pratiques et opérationnelles à même de dépasser les tares du schéma de développement. Les députés ont par ailleurs insisté sur la nécessité de réviser une série d’anciens accords qui ne fait que léser l’économie nationale.
L’examen du schéma de développement élaboré par le gouvernement Essid n’attise plus la convoitise aussi bien, des politiciens, de certains experts économiques, mais aussi de la société civile. Les organisations gouvernementales dont l’UTICA et l’UTAP et les organisations non gouvernementales appellent à revoir les objectifs de croissance prévus dans le plan quinquennal.
Rappelons que le plan prévoit un taux de croissance de 4% à partir de 2020, un taux de chômage de 11%, un volume d’investissement de 125000 millions de dinars et un déficit public autour de 6,8%. Le schéma de développement s’articule autour de 5 axes à savoir: la bonne gouvernance, réforme de l’administration et lutte contre la corruption; la transition d’une économique peu compétitif vers un hub économique, le développement régional et l’économie verte en tant que pilier du développement durable.
Les représentants de l’organisation se sont interrogés sur le degré de crédibilité des objectifs fixés dans le plan de développement et sur les probabilités de leur réalisation. Ils ont mis l’accent sur la faiblesse du rythme des investissements et ce malgré les réformes engagées en faveur de l’initiative privée et ont affirmé que les objectifs fixés dans le schéma de développement sont en deçà des attentes et en inadéquation avec les axes de réformes engagées dont l’amélioration d climat des affaires, la promulgation du nouveau code sur l’investissement, la réforme de l’administration publique et la restructuration du système bancaire.
Après lecture de l’analyse empirique présentée par Solidar Tunisie, certains députés ont reproché l’absence d’alternatives ou de solutions pratiques et opérationnelles à même de dépasser les tares du schéma de développement. Les députés ont par ailleurs insisté sur la nécessité de réviser une série d’anciens accords qui ne fait que léser l’économie nationale.
L’examen du schéma de développement élaboré par le gouvernement Essid n’attise plus la convoitise aussi bien, des politiciens, de certains experts économiques, mais aussi de la société civile. Les organisations gouvernementales dont l’UTICA et l’UTAP et les organisations non gouvernementales appellent à revoir les objectifs de croissance prévus dans le plan quinquennal.
Rappelons que le plan prévoit un taux de croissance de 4% à partir de 2020, un taux de chômage de 11%, un volume d’investissement de 125000 millions de dinars et un déficit public autour de 6,8%. Le schéma de développement s’articule autour de 5 axes à savoir: la bonne gouvernance, réforme de l’administration et lutte contre la corruption; la transition d’une économique peu compétitif vers un hub économique, le développement régional et l’économie verte en tant que pilier du développement durable.
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