Pour démonter les stéréotypes concernant la perception de la virginité de la femme dans le monde arabe, le centre des ressources sur les genres et la sexualité, basé au Liban, a conçu une vidéo où des personnes expliquent l'absurdité de l'importance accordée à l'hymen de la femme dans cette région.
Cette importance donnée à cette membrane est une "construction culturelle qui n'a rien de scientifique", explique un témoignage. Un autre revient sur les filles qui naissent sans hymen ou celles qui le perdent en faisant un sport extrême, c'est pourquoi "l'existence ou pas de cet hymen ne signifie pas qu'elle est vierge ou non".
Pour un autre, "la valeur donnée à la virginité de la femme spécialement est une forme de discrimination qui a engendré des crimes d'honneur dans le monde arabe."
Autre forme de violence due à la virginité, les examens de virginité pratiqués dans certains pays en relatant l'exemple de l'Egypte où des femmes arrêtées lors du soulèvement de 2011 ont subi ces examens. Malgré cette transgression de l'intégrité physique de ces femmes, le médecin responsable n'a pas été reconnu coupable par la justice. Samira Brahim, une de ces victimes, a saisi la justice considérant que le corps de la femme ne peut être un moyen de répression, avance-t-on.
La vidéo clame que le corps de la femme, sa virginité, c'est de l'ordre de l'intime, qui ne concerne qu'elle et dont elle est libre de disposer.
Cette importance donnée à cette membrane est une "construction culturelle qui n'a rien de scientifique", explique un témoignage. Un autre revient sur les filles qui naissent sans hymen ou celles qui le perdent en faisant un sport extrême, c'est pourquoi "l'existence ou pas de cet hymen ne signifie pas qu'elle est vierge ou non".
Pour un autre, "la valeur donnée à la virginité de la femme spécialement est une forme de discrimination qui a engendré des crimes d'honneur dans le monde arabe."
Autre forme de violence due à la virginité, les examens de virginité pratiqués dans certains pays en relatant l'exemple de l'Egypte où des femmes arrêtées lors du soulèvement de 2011 ont subi ces examens. Malgré cette transgression de l'intégrité physique de ces femmes, le médecin responsable n'a pas été reconnu coupable par la justice. Samira Brahim, une de ces victimes, a saisi la justice considérant que le corps de la femme ne peut être un moyen de répression, avance-t-on.
La vidéo clame que le corps de la femme, sa virginité, c'est de l'ordre de l'intime, qui ne concerne qu'elle et dont elle est libre de disposer.
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