Pendant ces dernières vingt-quatre heures, on aura vu les trois présidents faire des passages médiatiques assez révélateurs: après le passage du président de la République hier sur la chaîne nationale, le chef du gouvernement, Habib Essid, a accordé une interview à la radio Express FM.
De son côté, le président de l’Assemblée des représentants du peuple sera l’invitée de Boubaker Ben Akacha sur la Watania 1.
Rebondissant sur la proposition de Béji Caïd Essebsi en ce qui concerne la formation d’un gouvernement d’Union nationale, Habib Essid a indiqué qu’en dépit de leurs réunions hebdomadaires, il n’a jamais été mis au courant d’une telle initiative.
Toutefois, Habib Essid a estimé que le chef de l’Etat est parfaitement en droit d’aller vers de telles propositions.
Le chef du gouvernement a d’ailleurs tenu le même ton lorsqu’il a été invité à répondre à Ridha Belhadj – l’ancien directeur du cabinet présidentiel qui a estimé que la proposition de BCE vient perturber l’ambiance générale du pays – en assurant que Caïd Essebsi est dans ses prérogatives.
Pour la probabilité de voir l’UTICA et l’UGTT rejoindre la nouvelle formation, Essid a préféré rester évasif en expliquant que cette décision revient aux intéressés.
La réponse a été la même lorsque l’animateur lui a posé la question quant à l’éventualité qu’il soit reconduit à son poste de président du gouvernement d’Union nationale.
Par contre, en ce qui concerne une éventuelle démission, Habib Essid a été clair en déclarant qu’il demeure au service de la Tunisie: s’il est appelé à partir ou à rester, Essid répondrait toujours présent pour servir les intérêts du pays. "Le plus important c’est les intérêts du pays… Si Habib Essid démissionnait, cela ne serait pas la fin du monde" a t-il affirmé.
Rappelons que la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a indiqué, dans une déclaration accordée à l’Agence Tunis Afrique Presse, que le bureau exécutif de la centrale patronale étudiera la possibilité de participer au prochain gouvernement.
Du côté de la coalition des partis au pouvoir, Essid a avoué que la formation est rythmée par des discordes assez prononcées et que son rôle, de chef du gouvernement, est d’essayer de rapprocher les différents point-de-vue entre les quatre participants.
A la question du soutien dont il bénéficie auprès du Quartet au pouvoir, Essid s’est contenté d’assurer qu’il est assez soutenu.
Dans le même cadre, le chargé de la communication au sein du mouvement d’Ennahdha, Ajmi Lourimi, a déclaré que son mouvement n’a pas été mis au courant de l’annonce de Caïd Essebsi. Une annonce qui sera étudiée par le bureau exécutif du mouvement dans les jours à venir.
Revenant sur le bilan de son équipe, Habib Essid a expliqué qu’il n’est pas possible de juger un rendement d’un ministre en lui accordant à peine trois mois de travail.
Toutefois, et sans entrer dans les détails, le chef du gouvernement a avancé que son équipe et lui-même ont marqué d’importants progrès et ce surtout en matière de lutte contre le terrorisme.
La prochaine réunion entre les deux présidents, prévue pour lundi prochain, devrait apporter plus de détails sur le sort du gouvernement actuel.
De son côté, le président de l’Assemblée des représentants du peuple sera l’invitée de Boubaker Ben Akacha sur la Watania 1.
Rebondissant sur la proposition de Béji Caïd Essebsi en ce qui concerne la formation d’un gouvernement d’Union nationale, Habib Essid a indiqué qu’en dépit de leurs réunions hebdomadaires, il n’a jamais été mis au courant d’une telle initiative.
Toutefois, Habib Essid a estimé que le chef de l’Etat est parfaitement en droit d’aller vers de telles propositions.
Le chef du gouvernement a d’ailleurs tenu le même ton lorsqu’il a été invité à répondre à Ridha Belhadj – l’ancien directeur du cabinet présidentiel qui a estimé que la proposition de BCE vient perturber l’ambiance générale du pays – en assurant que Caïd Essebsi est dans ses prérogatives.
Pour la probabilité de voir l’UTICA et l’UGTT rejoindre la nouvelle formation, Essid a préféré rester évasif en expliquant que cette décision revient aux intéressés.
La réponse a été la même lorsque l’animateur lui a posé la question quant à l’éventualité qu’il soit reconduit à son poste de président du gouvernement d’Union nationale.
Par contre, en ce qui concerne une éventuelle démission, Habib Essid a été clair en déclarant qu’il demeure au service de la Tunisie: s’il est appelé à partir ou à rester, Essid répondrait toujours présent pour servir les intérêts du pays. "Le plus important c’est les intérêts du pays… Si Habib Essid démissionnait, cela ne serait pas la fin du monde" a t-il affirmé.
Rappelons que la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a indiqué, dans une déclaration accordée à l’Agence Tunis Afrique Presse, que le bureau exécutif de la centrale patronale étudiera la possibilité de participer au prochain gouvernement.
Du côté de la coalition des partis au pouvoir, Essid a avoué que la formation est rythmée par des discordes assez prononcées et que son rôle, de chef du gouvernement, est d’essayer de rapprocher les différents point-de-vue entre les quatre participants.
A la question du soutien dont il bénéficie auprès du Quartet au pouvoir, Essid s’est contenté d’assurer qu’il est assez soutenu.
Dans le même cadre, le chargé de la communication au sein du mouvement d’Ennahdha, Ajmi Lourimi, a déclaré que son mouvement n’a pas été mis au courant de l’annonce de Caïd Essebsi. Une annonce qui sera étudiée par le bureau exécutif du mouvement dans les jours à venir.
Revenant sur le bilan de son équipe, Habib Essid a expliqué qu’il n’est pas possible de juger un rendement d’un ministre en lui accordant à peine trois mois de travail.
Toutefois, et sans entrer dans les détails, le chef du gouvernement a avancé que son équipe et lui-même ont marqué d’importants progrès et ce surtout en matière de lutte contre le terrorisme.
La prochaine réunion entre les deux présidents, prévue pour lundi prochain, devrait apporter plus de détails sur le sort du gouvernement actuel.
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