L’affaire du docteur Slim Hamrouni de Gabes, continue d’agiter la scène médicale en Tunisie. Celui-ci a été arrêté dans le cadre d’une accusation de faute médicale, suite au décès de l’un de ses patients et les multiples malaises de santé qu’a eus le médecin en prison n’ont pas permis de le libérer.
C’est dans ce cadre que les professionnels de la Santé ont renouvelé leur menace de grève en plus d’un rassemblement de protestation, demain, à la place de la Kasbah afin d’exprimer leur inquiétude quant aux arrestations répétitives des médecins et des paramédicaux lorsqu’il s’agit d’une erreur médicale.
La secrétaire générale du syndicat des médecins et des pharmaciens, Habiba Mizouni, a accusé, en début de la semaine, le ministère de la Santé publique de ne pas prendre au sérieux le dossier. Selon Mizouni, le cadre légal tunisien qui organise les fautes et les erreurs médicales n’a pas été mis à jour depuis l’époque beylicale et les médecins continuent d’être jugés dans ces affaires comme quelqu’un qui aurait tué une personne dans le cadre d’un accident de la route.
Pour la secrétaire générale du syndicat des médecins et des pharmaciens, ce cadre légal ne protège ni le médecin, ni le corps médical et encore moins le patient.
De leur côté, les médecins anesthésistes réanimateurs ont décidé d’observer une grève de deux jours dans toutes les institutions sanitaires privées de la République et ce afin de voir les arrestations de leurs collègues suspendues, en attendant que la nouvelle loi de la faute médicale soit achevée et validée par l’Assemblée des représentants du peuple.
C’est dans ce cadre que les professionnels de la Santé ont renouvelé leur menace de grève en plus d’un rassemblement de protestation, demain, à la place de la Kasbah afin d’exprimer leur inquiétude quant aux arrestations répétitives des médecins et des paramédicaux lorsqu’il s’agit d’une erreur médicale.
La secrétaire générale du syndicat des médecins et des pharmaciens, Habiba Mizouni, a accusé, en début de la semaine, le ministère de la Santé publique de ne pas prendre au sérieux le dossier. Selon Mizouni, le cadre légal tunisien qui organise les fautes et les erreurs médicales n’a pas été mis à jour depuis l’époque beylicale et les médecins continuent d’être jugés dans ces affaires comme quelqu’un qui aurait tué une personne dans le cadre d’un accident de la route.
Pour la secrétaire générale du syndicat des médecins et des pharmaciens, ce cadre légal ne protège ni le médecin, ni le corps médical et encore moins le patient.
De leur côté, les médecins anesthésistes réanimateurs ont décidé d’observer une grève de deux jours dans toutes les institutions sanitaires privées de la République et ce afin de voir les arrestations de leurs collègues suspendues, en attendant que la nouvelle loi de la faute médicale soit achevée et validée par l’Assemblée des représentants du peuple.
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