Sous le signe “Lire c’est vivre deux fois”, la 33ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis se tient du 24 mars au 2 avril 2017. "Le Liban en est l'invité d'honneur", a annoncé le directeur de l’édition 2017 Chokri Mabkhout lors d’une conférence de presse organisée mardi à Tunis, en présence du ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zine El Abidine.
L'aspect international
Le choix du Liban, a-t-il relevé, s’est voulu un hommage à l’apport de ce pays en matière de diffusion et de culture arabes, ajoutant que cette édition va inviter l’un des plus prestigieux établissements de l’édition arabe en l’occurrence les éditions de l’université de la Colombie fondée depuis plus de deux siècles et demi (1754) et qui a contribué à l’émergence de plusieurs sciences politiques, économiques et humaines dont la génétique. Il a indiqué, dans ce sens, que cette université occupe la quatrième place dans le classement des universités américaines et le huitième rang dans le classement des universités de Shanghai, faisant savoir que 100 lauréats du prix Nobel sont issus de ces universités.
En outre, la foire internationale du livre de Tunis enregistre cette année la participation de célèbres auteurs dont la théoricienne de la littérature et critique littéraire indienne Gayatri Chakravorty Spivak qui est considérée parmi les grands fondateurs des études de l’école postcoloniale à laquelle elle appartient au même titre qu’Edward Said ainsi que le penseur français Olivier Roy qui donnera une intervention sur “La religion, la politique et l’extrémisme dans le monde islamique”. A noter qu"Olivier Roy est parmi les premiers à avoir évoqué la question de la fin de l’islam politique comme solution politique et idéologique.
Cinq prix
Une programmation pour tous les goûts
Le programme prévoit 30 activités consacrées au livre, 10 séances poétiques et littéraires, et 49 rencontres-débats. Des hommages seront rendus à des créateurs tunisiens, arabes et étrangers notamment à l’occasion de la célébration des centenaires du poète tunisien Mohamed Marzouki, du grand romancier Bechir Khraief, mais aussi un hommage dédié à Charles Baudelaire à l’occasion du 150ème anniversaire de son décès lors d’une rencontre-débat intitulée “Baudelaire et la modernité dans la littérature arabe” .
Un hommage sera rendu à l’Institut des belles lettres arabes (Ibla) à l’occasion des 80 ans de sa création (1936-2016) pour rappeler le rôle exceptionnel joué par cette institution et sa revue (créée en 1937) dans l’étude de la culture tunisienne et arabe. Créée par les Pères Blancs, Ibla constitue la plus ancienne revue tunisienne vivante.
Parmi les thèmes des rencontres-débats figurent “La transition démocratique: bilan et perspectives”, “Les parcours du roman arabe”, “Religion, politique et extrémisme dans le monde arabe”, “Les questions du métier du livre”, “Le livre tunisien, un enjeu: les problèmes de la diffusion et de la distribution”, “La démocratie et l’Islam”, etc.
Le directeur de la foire a fait remarquer que cette édition est la première à programmer huit projections de films inspirés d’œuvres littéraires dont notamment le film libanais “Mon lendemain” du réalisateur Georges Khabbez ainsi que des films tunisiens comme “Arab” de Fadhel Jaibi et Fadhel Jaziri, “Traversées” de Mahmoud Ben Mahmoud, “Sejnane” de Abdellatif Ben Ammar. Dans ce même contexte, le programme comporte une rencontre sur “le Cinéma et la littérature” organisée en collaboration avec le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) à l’occasion du cinquantième anniversaire du cinéma tunisien.
En ce qui concerne la programmation pour enfants, Chokri Mabkhout a mentionné que 64 activités ont été programmées. Pour cette édition, a-t-il fait savoir, la foire a invité pour la première fois des créateurs spécialisés dans l’animation pour enfants en provenance de la Serbie, de l’Allemagne, de l’Algérie et de la Suède pour animer entre autres des ateliers de dessin et de peinture ainsi qu’un atelier au profit des enfants aux besoin spécifiques sur “le livre tactile” qui va se poursuivre quatre jours.
“Faire lire les élèves à voix haute” est le thème d’un jeu-concours dirigé par l’Institut Molière de langue française avec la participation d’élèves des classes primaires et collèges. L’idée de ce jeu est que chaque enfant retenu à la fin de ce jeu-concours, lira un texte pendant trois minutes devant un jury composé de deux enseignants de français, un romancier, un acteur et un journaliste.
L'aspect international
Le choix du Liban, a-t-il relevé, s’est voulu un hommage à l’apport de ce pays en matière de diffusion et de culture arabes, ajoutant que cette édition va inviter l’un des plus prestigieux établissements de l’édition arabe en l’occurrence les éditions de l’université de la Colombie fondée depuis plus de deux siècles et demi (1754) et qui a contribué à l’émergence de plusieurs sciences politiques, économiques et humaines dont la génétique. Il a indiqué, dans ce sens, que cette université occupe la quatrième place dans le classement des universités américaines et le huitième rang dans le classement des universités de Shanghai, faisant savoir que 100 lauréats du prix Nobel sont issus de ces universités.
En outre, la foire internationale du livre de Tunis enregistre cette année la participation de célèbres auteurs dont la théoricienne de la littérature et critique littéraire indienne Gayatri Chakravorty Spivak qui est considérée parmi les grands fondateurs des études de l’école postcoloniale à laquelle elle appartient au même titre qu’Edward Said ainsi que le penseur français Olivier Roy qui donnera une intervention sur “La religion, la politique et l’extrémisme dans le monde islamique”. A noter qu"Olivier Roy est parmi les premiers à avoir évoqué la question de la fin de l’islam politique comme solution politique et idéologique.
Cinq prix
La cérémonie d’ouverture sera marquée par la remise des prix aux cinq lauréats des prix de la création littéraire et intellectuelle qui portent cette année les noms de grandes figures de la culture tunisienne à savoir le Prix Bechir Khraief pour le roman, le prix Ali Douagi pour la nouvelle, le prix Ouled Ahmed pour la poésie, le prix Tahar Haddad pour les recherches en littérature et sciences humaines et le prix Sadok Mazigh de la traduction en langue arabe.
Une programmation pour tous les goûts
Cette édition enregistre la participation de 800 éditeurs répartis en 240 pavillons sur une superficie de 8 mille mètres carrés. La présence tunisienne est à hauteur de 42 pour cent soit 100 pavillons sur une superficie de 4.800 mètres carrés.
Le programme prévoit 30 activités consacrées au livre, 10 séances poétiques et littéraires, et 49 rencontres-débats. Des hommages seront rendus à des créateurs tunisiens, arabes et étrangers notamment à l’occasion de la célébration des centenaires du poète tunisien Mohamed Marzouki, du grand romancier Bechir Khraief, mais aussi un hommage dédié à Charles Baudelaire à l’occasion du 150ème anniversaire de son décès lors d’une rencontre-débat intitulée “Baudelaire et la modernité dans la littérature arabe” .
Un hommage sera rendu à l’Institut des belles lettres arabes (Ibla) à l’occasion des 80 ans de sa création (1936-2016) pour rappeler le rôle exceptionnel joué par cette institution et sa revue (créée en 1937) dans l’étude de la culture tunisienne et arabe. Créée par les Pères Blancs, Ibla constitue la plus ancienne revue tunisienne vivante.
Parmi les thèmes des rencontres-débats figurent “La transition démocratique: bilan et perspectives”, “Les parcours du roman arabe”, “Religion, politique et extrémisme dans le monde arabe”, “Les questions du métier du livre”, “Le livre tunisien, un enjeu: les problèmes de la diffusion et de la distribution”, “La démocratie et l’Islam”, etc.
Le directeur de la foire a fait remarquer que cette édition est la première à programmer huit projections de films inspirés d’œuvres littéraires dont notamment le film libanais “Mon lendemain” du réalisateur Georges Khabbez ainsi que des films tunisiens comme “Arab” de Fadhel Jaibi et Fadhel Jaziri, “Traversées” de Mahmoud Ben Mahmoud, “Sejnane” de Abdellatif Ben Ammar. Dans ce même contexte, le programme comporte une rencontre sur “le Cinéma et la littérature” organisée en collaboration avec le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) à l’occasion du cinquantième anniversaire du cinéma tunisien.
En ce qui concerne la programmation pour enfants, Chokri Mabkhout a mentionné que 64 activités ont été programmées. Pour cette édition, a-t-il fait savoir, la foire a invité pour la première fois des créateurs spécialisés dans l’animation pour enfants en provenance de la Serbie, de l’Allemagne, de l’Algérie et de la Suède pour animer entre autres des ateliers de dessin et de peinture ainsi qu’un atelier au profit des enfants aux besoin spécifiques sur “le livre tactile” qui va se poursuivre quatre jours.
“Faire lire les élèves à voix haute” est le thème d’un jeu-concours dirigé par l’Institut Molière de langue française avec la participation d’élèves des classes primaires et collèges. L’idée de ce jeu est que chaque enfant retenu à la fin de ce jeu-concours, lira un texte pendant trois minutes devant un jury composé de deux enseignants de français, un romancier, un acteur et un journaliste.
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