L’ancien candidat à l’élection présidentielle et écrivain, Safi Said, a déclaré, lors d’une interview accordée à la chaîne Attessia, que les récents recrutements survenus à Nidaa Tounes, la semaine dernière, sont, en réalité, ceux qui ont été dictés par l’homme d’affaires, Chafik Jarraya.
Invité par la radio Mosaïque FM, le chroniqueur Borhen Bsaies, récemment nommé chargé des affaires politiques au sein du mouvement de Nidaa Tounes, a indiqué qu’il a, en effet, demandé l’avis de Chafik Jarraya qui lui a conseillé de ne pas adhérer au mouvement et d’attendre que la situation s’apaise.
Evoquant, sur Nessma TV, les accusations portées par Slim Riahi à l’époque, Jarraya a qualifié l’Union patriotique libre (UPL) de société présidée par celui "qui surveillait, à l’époque, ma charrette, à Sfax".
"Slim Riahi est mon fils, personne ne me connait plus que lui. C’est la vérité pure et dure et personne ne peut dire le contraire. En ce qui concerne Safi Said, que je respecte énormément, il faut rappeler qu’il a des défiances très connues. Je ne peux pas être derrière le recrutement de Férid Béji ou encore Mohsen Hassen avec qui je ne peux même pas prendre un café. Borhen Bsaies a demandé mon avis avant de rejoindre le mouvement et je lui ai clairement dit qu’il valait mieux attendre un peu avant de faire le pas", explique Jarraya.
Et d'ajouter: "Je suis impulsif mais j’ai mon éthique et j’ai des limites. Je rencontre souvent des dirigeants du Nidaa et je les ai toujours appelés à remettre de l’ordre dans la cuisine interne du mouvement. J’ai toujours été partisan de l’ouverture mais le dernier recrutement n’est pas le mien et ne me ressemble pas".
Jarraya a ajouté qu'il a discuté avec Hafedh Caïd Essebsi: "je lui ai proposé plusieurs noms mais il n’a pris aucun d’eux. Je suis ami avec lui mais, politiquement parlant, on n’a aucun point en commun. HCE ne peut pas supporter qu’il y ait quelqu’un au sein du mouvement qui soit plus beau, plus riche ou plus intelligent que lui".
Ce dernier a déclaré concernant Férid Béji: "Je ne comprends toujours pas l’utilité de Férid Béji au sein de Nidaa Tounes! On était d’accord sur une liste de cent personnes mais là, je ne comprends aucun de ces nouveaux noms".
Par rapport à la dirigeante Leila Chettaoui écarté de Nidaa récemment, Jarraya a avancé: "Je la connais personnellement et je ne pense pas qu'elle soit réellement derrière la fuite des enregistrements. C’est une femme patriote qui est loin de tout doute".
Chafik Jarraya a avoué avoir contribué activement à la campagne électorale de Nidaa Tounes. "J’ai rencontré, à l’époque, Mohsen Marzouk, chez moi et j’étais le président de la campagne électorale nationale de Béji Caïd Essebsi", a-t-il avancé.
Jarraya n'a pas manqué de fustiger Nourredine Benticha: "C'est un lâche et je ne comprends pas comment le président de la République le garde à ses côtés alors qu’il l'avait poignardé en pleine campagne".
Même réaction par rapport à Mohsen Marzouk: "Il est connu pour pouvoir poignarder ses plus proches amis au moment où ils s’y attendent le moins".
Jarraya s'est dit loin de toute influence politique: "je n’ai jamais fait d’intervention au niveau des nominations. Je suis d’ailleurs totalement insatisfait des dernières nominations au niveau du corps des délégués régionaux. Ils sont en train de se baser sur la logique du butin". Evoquant Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, Jarraya a s'est dit lié d'amitié avec lui depuis des années :"Il ne sortait pas de chez moi, mais cela fait deux ans qu’on ne se parle plus", a-t-il mentionné.
Jarraya a indiqué avoir beaucoup d'affection pour Nidaa Tounes "J’ai toujours donné des conseils, mais au moment de passer aux décisions, ils m’ont totalement exclu", a-t-il regretté.
Quant à Borhen Bsaiess, Jarraya dit lui avoir vivement conseillé de ne pas accepter le poste au sein de nidaa, "mais il l’a fait et cela fait partie de ses libertés".
L'homme d'affaires a révélé qu'une confrontation entre Hafedh Caïd Essebsi a eu lieu lorsqu'il a posé la question de l’ouverture du parti "et quand je voulais constituer une équipe de choc avec Taoufik Baccar, Samir Laâbidi, Mohamed Jegham voire Zouhaier Maghzaoui", selon ses dires.
Et de conclure: " Il est possible que j’aille vers une autre entité politique mais mon enthousiasme pour Nidaa Tounes commence à s’épuiser. Nidaa a vu le jour en 2012, je l’ai rejoint en janvier 2014 mais je crois que le rêve est fini aujourd’hui".
Jarraya a indiqué qu'il aurait voulu être un dirigeant "même du 4e rang, l’honneur de Chafik Jarraya politicien dirigeant Nidaa Tounes m’aurait largement suffi et si j’étais à Nidaa Tounes, j’aurais exclu plusieurs personnalités", a-t-il dit.
Celui-ci se dit encore optimiste pour Nidaa Tounes et pour ce faire "il faut que le dialogue se relance avec Ridha Belhadj et son groupe, car en politique, tout peut arriver".
Evoquant l'ancien chef de gouvernement, Habib Essid, Jarraya a déclaré que celui-ci a voulu s’accaparer tous les pouvoirs, il était sur le point de donner lui-même les actes de naissance! Il était traumatisé et paniqué et s’il avait continué à la présidence du gouvernement, le pays aurait touché le fond".
Quant à l'actuel chef de gouvernement, Youssef Chahed, Jarraya le trouve "un peu mieux au niveau des décisions: C’est vrai qu’il bloque mes affaires mais c’est comme ça ! Il nous faut un décideur visionnaire très courageux pour que l’on puisse sortir de cette crise qui nous tue. Il faut que la réconciliation économique puisse avoir lieu si jamais on souhaite réellement relever notre économie nationale".
Et de conclure: "Le pays est malade, aujourd’hui, le peuple tunisien vit une dépression collective".
Invité par la radio Mosaïque FM, le chroniqueur Borhen Bsaies, récemment nommé chargé des affaires politiques au sein du mouvement de Nidaa Tounes, a indiqué qu’il a, en effet, demandé l’avis de Chafik Jarraya qui lui a conseillé de ne pas adhérer au mouvement et d’attendre que la situation s’apaise.
Evoquant, sur Nessma TV, les accusations portées par Slim Riahi à l’époque, Jarraya a qualifié l’Union patriotique libre (UPL) de société présidée par celui "qui surveillait, à l’époque, ma charrette, à Sfax".
"Slim Riahi est mon fils, personne ne me connait plus que lui. C’est la vérité pure et dure et personne ne peut dire le contraire. En ce qui concerne Safi Said, que je respecte énormément, il faut rappeler qu’il a des défiances très connues. Je ne peux pas être derrière le recrutement de Férid Béji ou encore Mohsen Hassen avec qui je ne peux même pas prendre un café. Borhen Bsaies a demandé mon avis avant de rejoindre le mouvement et je lui ai clairement dit qu’il valait mieux attendre un peu avant de faire le pas", explique Jarraya.
Et d'ajouter: "Je suis impulsif mais j’ai mon éthique et j’ai des limites. Je rencontre souvent des dirigeants du Nidaa et je les ai toujours appelés à remettre de l’ordre dans la cuisine interne du mouvement. J’ai toujours été partisan de l’ouverture mais le dernier recrutement n’est pas le mien et ne me ressemble pas".
Jarraya a ajouté qu'il a discuté avec Hafedh Caïd Essebsi: "je lui ai proposé plusieurs noms mais il n’a pris aucun d’eux. Je suis ami avec lui mais, politiquement parlant, on n’a aucun point en commun. HCE ne peut pas supporter qu’il y ait quelqu’un au sein du mouvement qui soit plus beau, plus riche ou plus intelligent que lui".
Ce dernier a déclaré concernant Férid Béji: "Je ne comprends toujours pas l’utilité de Férid Béji au sein de Nidaa Tounes! On était d’accord sur une liste de cent personnes mais là, je ne comprends aucun de ces nouveaux noms".
Par rapport à la dirigeante Leila Chettaoui écarté de Nidaa récemment, Jarraya a avancé: "Je la connais personnellement et je ne pense pas qu'elle soit réellement derrière la fuite des enregistrements. C’est une femme patriote qui est loin de tout doute".
Chafik Jarraya a avoué avoir contribué activement à la campagne électorale de Nidaa Tounes. "J’ai rencontré, à l’époque, Mohsen Marzouk, chez moi et j’étais le président de la campagne électorale nationale de Béji Caïd Essebsi", a-t-il avancé.
Jarraya n'a pas manqué de fustiger Nourredine Benticha: "C'est un lâche et je ne comprends pas comment le président de la République le garde à ses côtés alors qu’il l'avait poignardé en pleine campagne".
Même réaction par rapport à Mohsen Marzouk: "Il est connu pour pouvoir poignarder ses plus proches amis au moment où ils s’y attendent le moins".
Jarraya s'est dit loin de toute influence politique: "je n’ai jamais fait d’intervention au niveau des nominations. Je suis d’ailleurs totalement insatisfait des dernières nominations au niveau du corps des délégués régionaux. Ils sont en train de se baser sur la logique du butin". Evoquant Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, Jarraya a s'est dit lié d'amitié avec lui depuis des années :"Il ne sortait pas de chez moi, mais cela fait deux ans qu’on ne se parle plus", a-t-il mentionné.
Jarraya a indiqué avoir beaucoup d'affection pour Nidaa Tounes "J’ai toujours donné des conseils, mais au moment de passer aux décisions, ils m’ont totalement exclu", a-t-il regretté.
Quant à Borhen Bsaiess, Jarraya dit lui avoir vivement conseillé de ne pas accepter le poste au sein de nidaa, "mais il l’a fait et cela fait partie de ses libertés".
L'homme d'affaires a révélé qu'une confrontation entre Hafedh Caïd Essebsi a eu lieu lorsqu'il a posé la question de l’ouverture du parti "et quand je voulais constituer une équipe de choc avec Taoufik Baccar, Samir Laâbidi, Mohamed Jegham voire Zouhaier Maghzaoui", selon ses dires.
Et de conclure: " Il est possible que j’aille vers une autre entité politique mais mon enthousiasme pour Nidaa Tounes commence à s’épuiser. Nidaa a vu le jour en 2012, je l’ai rejoint en janvier 2014 mais je crois que le rêve est fini aujourd’hui".
Jarraya a indiqué qu'il aurait voulu être un dirigeant "même du 4e rang, l’honneur de Chafik Jarraya politicien dirigeant Nidaa Tounes m’aurait largement suffi et si j’étais à Nidaa Tounes, j’aurais exclu plusieurs personnalités", a-t-il dit.
Celui-ci se dit encore optimiste pour Nidaa Tounes et pour ce faire "il faut que le dialogue se relance avec Ridha Belhadj et son groupe, car en politique, tout peut arriver".
Evoquant l'ancien chef de gouvernement, Habib Essid, Jarraya a déclaré que celui-ci a voulu s’accaparer tous les pouvoirs, il était sur le point de donner lui-même les actes de naissance! Il était traumatisé et paniqué et s’il avait continué à la présidence du gouvernement, le pays aurait touché le fond".
Quant à l'actuel chef de gouvernement, Youssef Chahed, Jarraya le trouve "un peu mieux au niveau des décisions: C’est vrai qu’il bloque mes affaires mais c’est comme ça ! Il nous faut un décideur visionnaire très courageux pour que l’on puisse sortir de cette crise qui nous tue. Il faut que la réconciliation économique puisse avoir lieu si jamais on souhaite réellement relever notre économie nationale".
Et de conclure: "Le pays est malade, aujourd’hui, le peuple tunisien vit une dépression collective".
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