Le torchon brûle-t-il entre le bureau exécutif de l'UGTT et le syndicat de l'enseignement secondaire, après le refus de cette dernière de se conformer à la décision du bureau exécutif?
Dans un communiqué publié dimanche 19 mars, le syndicat de l’enseignement secondaire a en effet annoncé que la suspension des cours dans tous les établissements de la République aura lieu le 27 mars courant faisant fi de la décision du bureau exécutif de l'UGTT qui avait marqué son refus face à cet appel à la grève.
Pour le syndicat, le refus du bureau exécutif de la centrale syndicale de la suspension des cours s’inscrit dans le cadre des luttes démocratiques qui ont toujours eu lieu au sein de l’organisation.
Invité de la radio Shems FM, le secrétaire-général du syndicat de l’enseignement secondaire, Lassaâd Yaâcoubi, a indiqué que ses collègues syndicalistes ainsi que la plupart des enseignants veulent maintenir la grève ouverte et ce en dépit du refus du bureau exécutif de l’UGTT. Le concerné a expliqué qu’une telle divergence entre les deux parties en question ne signifie en aucun cas une rupture mais elle représente, en réalité, une sorte de continuité qui se fait dans le cadre d’une lutte démocratique. Lassaâd Yaâcoubi a déclaré que le syndicat a toujours de l’espoir quant au chef du gouvernement tout en expliquant que les syndicalistes n’ont pas d’ordre à recevoir de la part de ce dernier.
Interrogé sur la rupture du dialogue entre le syndicat et le ministre de l’Éducation nationale, Néji Jalloul, Lassaâd Yaâcoubi a assuré que les autres syndicats ont des problèmes et des difficultés avec leurs ministères de tutelle mais qu’ils gardent, parallèlement, le dialogue avec ces derniers contrairement à ce que se passe avec Jalloul. Revenant sur l’incident du limogeage de l’ancien ministre des Affaires religieuses, Abdeljalil Ben Salem – qui a été limogé après avoir tenu des déclarations hostiles à l’encontre de l’Arabie saoudite – Lassaâd Yaâcoubi s’est demandé, sur un ton ironique, si le syndicat serait obligé d’aller vers l’une des ambassades afin que ses requêtes ne tombent plus dans de sourdes oreilles.
Intervenant sur la chaîne Attessia TV, le secrétaire-général du syndicat de l’enseignement secondaire a assuré que les syndicalistes n’ont pas pour réel objectif de faire tomber Néji Jalloul mais qu’ils veulent réellement réformer le système éducatif tunisien qui est, selon eux, au plus mal.
Dans un communiqué publié dimanche 19 mars, le syndicat de l’enseignement secondaire a en effet annoncé que la suspension des cours dans tous les établissements de la République aura lieu le 27 mars courant faisant fi de la décision du bureau exécutif de l'UGTT qui avait marqué son refus face à cet appel à la grève.
Pour le syndicat, le refus du bureau exécutif de la centrale syndicale de la suspension des cours s’inscrit dans le cadre des luttes démocratiques qui ont toujours eu lieu au sein de l’organisation.
Invité de la radio Shems FM, le secrétaire-général du syndicat de l’enseignement secondaire, Lassaâd Yaâcoubi, a indiqué que ses collègues syndicalistes ainsi que la plupart des enseignants veulent maintenir la grève ouverte et ce en dépit du refus du bureau exécutif de l’UGTT. Le concerné a expliqué qu’une telle divergence entre les deux parties en question ne signifie en aucun cas une rupture mais elle représente, en réalité, une sorte de continuité qui se fait dans le cadre d’une lutte démocratique. Lassaâd Yaâcoubi a déclaré que le syndicat a toujours de l’espoir quant au chef du gouvernement tout en expliquant que les syndicalistes n’ont pas d’ordre à recevoir de la part de ce dernier.
Interrogé sur la rupture du dialogue entre le syndicat et le ministre de l’Éducation nationale, Néji Jalloul, Lassaâd Yaâcoubi a assuré que les autres syndicats ont des problèmes et des difficultés avec leurs ministères de tutelle mais qu’ils gardent, parallèlement, le dialogue avec ces derniers contrairement à ce que se passe avec Jalloul. Revenant sur l’incident du limogeage de l’ancien ministre des Affaires religieuses, Abdeljalil Ben Salem – qui a été limogé après avoir tenu des déclarations hostiles à l’encontre de l’Arabie saoudite – Lassaâd Yaâcoubi s’est demandé, sur un ton ironique, si le syndicat serait obligé d’aller vers l’une des ambassades afin que ses requêtes ne tombent plus dans de sourdes oreilles.
Intervenant sur la chaîne Attessia TV, le secrétaire-général du syndicat de l’enseignement secondaire a assuré que les syndicalistes n’ont pas pour réel objectif de faire tomber Néji Jalloul mais qu’ils veulent réellement réformer le système éducatif tunisien qui est, selon eux, au plus mal.
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