En Tunisie, des personnes homosexuelles ou trans se font éjecter par leurs familles qui rejettent leur orientation sexuelle. Sans abri, ni ressources financières, elles se dirigent vers les associations ou les amis, prêts à les secourir. D'autres en revanche sombrent dans d'autres travers comme la prostitution ou essayent de mettre fin à leur vie, une réalité amère souvent étalée par les ONG tunisiennes qui travaillent pour la défense des droits des personnes LGBTQI et auprès d'elles.
Certains de ces individus exclus ont trouvé un abri auprès de Amina Sboui, activiste LGBTQI et ex-membre tunisienne de l'association Femen, chez elle à Sidi Bou Saïd. Un refuge précaire puisque cette dernière a été menacée d'expulsion par certains habitants de Sidi Bou Saïd (Banlieue nord de Tunis), plus précisément des membres de l’association Ouled Sidi Bou Saïd, qui ont lancé une pétition appelant à son éjection du quartier sous prétexte qu'"elle porte atteinte, par son mode de vie, aux moeurs des résidents du quartier", a déclaré Salah Ben Chaabane, de l'association en question sur Attassia TV.
Malgré le soutien de nombreuses personnalités en sa faveur via une pétition, Amina Sboui, ex-membre tunisienne de l'association Femen, se trouve en difficulté et avec elle, toutes les personnes qu'elle a abritées car elle n'a plus les moyens pour payer son loyer d'où son appel à l'aide.
"Aujourd'hui je n'ai plus les moyens de payer mon loyer, en dépit des personnes de la communauté qui ont encore besoin de ce refuge. C'est pour cela que nous avons besoin de votre aide. La maison se situe à Sidi Bou Saïd, un quartier sécurisé dans la banlieue nord de la Tunisie", souligne-t-elle.
Un refuge filmé dans un documentaire "Upon the shadow"
La demeure de Sidi Bou Saïd a été l'objet d'un documentaire intitulé "Upon the shadow" de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh qui a été projeté début mars au festival international de Thessalonique (Grèce).
Le film témoigne des calvaires des personnes qui y résident, malmenées par leurs proches et menacées aussi bien par la société que l'Etat. Il "saisit au vol les accès de rires et de larmes des jeunes gens, les poignets régulièrement tailladés d'Amina, la trentaine de tatouages qui couvrent son corps, les rencontres d'Amina avec Dalila, sa "coach de vie", ou avec les représentantes de l'Association tunisienne des femmes démocrates", note Odile DUPERRY de l'AFP.
Approché par des distributeurs français et néerlandais, le documentaire ne sera pas projeté pour le moment en Tunisie, rapporte l'AFP."Ni le gouvernement ni la société ne sont prêts, on risque des problèmes", soutient Nada. Elle aurait pourtant aimé que des parents tunisiens d'enfants homosexuels "puissent voir ce message", a affirmé Nada Mezni Hafaiedh.
Certains de ces individus exclus ont trouvé un abri auprès de Amina Sboui, activiste LGBTQI et ex-membre tunisienne de l'association Femen, chez elle à Sidi Bou Saïd. Un refuge précaire puisque cette dernière a été menacée d'expulsion par certains habitants de Sidi Bou Saïd (Banlieue nord de Tunis), plus précisément des membres de l’association Ouled Sidi Bou Saïd, qui ont lancé une pétition appelant à son éjection du quartier sous prétexte qu'"elle porte atteinte, par son mode de vie, aux moeurs des résidents du quartier", a déclaré Salah Ben Chaabane, de l'association en question sur Attassia TV.
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Malgré le soutien de nombreuses personnalités en sa faveur via une pétition, Amina Sboui, ex-membre tunisienne de l'association Femen, se trouve en difficulté et avec elle, toutes les personnes qu'elle a abritées car elle n'a plus les moyens pour payer son loyer d'où son appel à l'aide.
"Aujourd'hui je n'ai plus les moyens de payer mon loyer, en dépit des personnes de la communauté qui ont encore besoin de ce refuge. C'est pour cela que nous avons besoin de votre aide. La maison se situe à Sidi Bou Saïd, un quartier sécurisé dans la banlieue nord de la Tunisie", souligne-t-elle.
Un refuge filmé dans un documentaire "Upon the shadow"
La demeure de Sidi Bou Saïd a été l'objet d'un documentaire intitulé "Upon the shadow" de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh qui a été projeté début mars au festival international de Thessalonique (Grèce).
“Upon the Shadow” - Nada Mezni Hafaiedh - TRAILER from theopenreel on Vimeo.
Le film témoigne des calvaires des personnes qui y résident, malmenées par leurs proches et menacées aussi bien par la société que l'Etat. Il "saisit au vol les accès de rires et de larmes des jeunes gens, les poignets régulièrement tailladés d'Amina, la trentaine de tatouages qui couvrent son corps, les rencontres d'Amina avec Dalila, sa "coach de vie", ou avec les représentantes de l'Association tunisienne des femmes démocrates", note Odile DUPERRY de l'AFP.
Approché par des distributeurs français et néerlandais, le documentaire ne sera pas projeté pour le moment en Tunisie, rapporte l'AFP."Ni le gouvernement ni la société ne sont prêts, on risque des problèmes", soutient Nada. Elle aurait pourtant aimé que des parents tunisiens d'enfants homosexuels "puissent voir ce message", a affirmé Nada Mezni Hafaiedh.
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