L’atelier de couture du camp palestinien de Chati, dans la bande de Gaza, confectionne chemises, pantalons… et kippas destinés à être vendus à Israël. Une activité que Mohammed Abou Chanab, son propriétaire, avait du stopper en 2006, suite au blocus imposé par Israël.
Depuis 2008, les guerres successives ont entrainé la disparition d’un grand nombre d’entreprises du secteur à Gaza. Elles étaient plus de 900 dans les années 1990, et sont aujourd’hui 150 à subsister, dont 25 exportant vers Israël et la Cisjordanie.
Rappelons qu’Israël contrôle la totalité des frontières, et par conséquent la circulation depuis et vers la bande de Gaza, à l’exception de Rafah menant vers l’Égypte. Le taux de chômage au sein du territoire s’élève à 45% et la majorité de la population dépend de l’aide humanitaire.
Malgré les difficultés, l’atelier de Mohammed Abou Chanab a repris sa production l’année dernière. Mohammed l’exprime clairement, à travers ces propos rapportés par l’AFP, il faut savoir différencier politique et business:
"L’hostilité politique est une chose, et le travail une autre. Nous avons des amis israéliens qui nous questionnent sur la manière dont nous travaillons. Mais nous avons des relations de travail, nos intérêts ne sont pas d’ordre politique. Nous ne sommes pas des soldats. Notre travail est un moyen basique pour envoyer un message de paix à certains".
Une démarche commerciale avec Israël, qui s’avère donc nécessaire, pour sauver une économie gazaoui au bord du gouffre. Comme nous l’explique Hassan Shihada, propriétaire d’un atelier de textile à Gaza: "le marché local est faible, mais Israël a un petit peu amélioré la situation".
Depuis 2008, les guerres successives ont entrainé la disparition d’un grand nombre d’entreprises du secteur à Gaza. Elles étaient plus de 900 dans les années 1990, et sont aujourd’hui 150 à subsister, dont 25 exportant vers Israël et la Cisjordanie.
Rappelons qu’Israël contrôle la totalité des frontières, et par conséquent la circulation depuis et vers la bande de Gaza, à l’exception de Rafah menant vers l’Égypte. Le taux de chômage au sein du territoire s’élève à 45% et la majorité de la population dépend de l’aide humanitaire.
Malgré les difficultés, l’atelier de Mohammed Abou Chanab a repris sa production l’année dernière. Mohammed l’exprime clairement, à travers ces propos rapportés par l’AFP, il faut savoir différencier politique et business:
"L’hostilité politique est une chose, et le travail une autre. Nous avons des amis israéliens qui nous questionnent sur la manière dont nous travaillons. Mais nous avons des relations de travail, nos intérêts ne sont pas d’ordre politique. Nous ne sommes pas des soldats. Notre travail est un moyen basique pour envoyer un message de paix à certains".
Une démarche commerciale avec Israël, qui s’avère donc nécessaire, pour sauver une économie gazaoui au bord du gouffre. Comme nous l’explique Hassan Shihada, propriétaire d’un atelier de textile à Gaza: "le marché local est faible, mais Israël a un petit peu amélioré la situation".
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