Né à Paris, l’artiste El Seed, d'origine tunisienne, vient d’être désigné lauréat du Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe 2017, aux côtés de Bahia Shehab, artiste, designer et historienne de l'art égyptienne, première femme de la région arabe à recevoir ce Prix. La Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, décernera le Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe dans sa 14ème édition, lors d’une cérémonie qui se tiendra le 18 avril au siège de l'Unesco à Paris.
Le mot "non" sur les murs du Caire
Bahia Shehab a peint de nombreux petits soutiens-gorge bleus sur les murs de la capitale égyptienne
eL Seed, passionné par la question identitaire, propose dans son travail une synthèse entre le ‘street art’ d’occident et la calligraphie orientale sur fond de culture arabe ancestrale. Il a commencé le graffiti à la fin des années 90. C’est en apprenant l’arabe, qu’il découvre la calligraphie à l’âge de 18 ans. Il développe son style qu’il qualifie de "calligraffi", (un mélange de graffiti et de calligraphie arabe) et se sert de son talent pour diffuser un message de paix universelle. L’une de ses principales inspirations est le grand calligraphe irakien Hassan Massoudy. Diplômé de l’École Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC, France) en 2006, il a travaillé deux ans comme consultant aux Etats-Unis. En 2010, il se consacre au graffiti.
En 2012, eL Seed complète sa monumentale œuvre de 47 mètres de hauteur sur l’une des façades du minaret de la principale mosquée Jara à Gabès, sa ville d'origine en Tunisie. Ce graffiti est un verset du Coran qui prêche la tolérance
En 2013, eL Seed participe également au projet "la Tour 13" à Paris, organisé par la galerie Itinérance. Il s’agit de la plus large exposition collective de ‘street art’ au monde.
eL Seed a développé dans l'art du calligraffiti un style graphique unique en son genre, alliant poésie, calligraphie et graffiti, qui diffuse des messages de paix et de beauté. Selon lui, ce qui fait la beauté du calligraffiti, c'est qu'il peut être apprécié indépendamment de toute analyse intellectuelle, à l'instar de la musique. En tant qu'artiste d'origine magrébine, eL Seed présente ses œuvres dans des espaces publics ( Dubai, Paris, New York… partout dans le monde) afin d’engager avec les visiteurs un dialogue visant à remettre en cause les raisonnements stéréotypés associés à la culture arabe et islamique en Europe.
Créé en 1998, le Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe récompense chaque année deux lauréats – personnalités, groupes ou institutions – ayant œuvré, par leur travail et leurs réalisations exceptionnelles, à la diffusion d’une meilleure connaissance de l’art et de la culture arabe.
Les candidats au Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe doivent avoir contribué de manière significative au développement, à la diffusion et à la promotion de la culture arabe dans le monde. Les lauréats sont choisis par la Directrice générale de l’UNESCO, sur recommandation d’un jury international d’experts, pour la réputation internationale qu’ils doivent avoir acquis dans ce domaine et pour s'être distingués par des actions méritoires pendant plusieurs années. Ainsi, les lauréats contribuent à la promotion du dialogue culturel et à la revitalisation de la culture arabe.
Les deux lauréats, lit-on sur le site officiel de l’Unesco, ont été recommandés à la Directrice générale par un jury international pour leur utilisation novatrice de la calligraphie arabe dans l'art de la rue.
eL Seed, passionné par la question identitaire, propose dans son travail une synthèse entre le ‘street art’ d’occident et la calligraphie orientale sur fond de culture arabe ancestrale. Il a commencé le graffiti à la fin des années 90. C’est en apprenant l’arabe, qu’il découvre la calligraphie à l’âge de 18 ans. Il développe son style qu’il qualifie de "calligraffi", (un mélange de graffiti et de calligraphie arabe) et se sert de son talent pour diffuser un message de paix universelle. L’une de ses principales inspirations est le grand calligraphe irakien Hassan Massoudy. Diplômé de l’École Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC, France) en 2006, il a travaillé deux ans comme consultant aux Etats-Unis. En 2010, il se consacre au graffiti.
En 2012, eL Seed complète sa monumentale œuvre de 47 mètres de hauteur sur l’une des façades du minaret de la principale mosquée Jara à Gabès, sa ville d'origine en Tunisie. Ce graffiti est un verset du Coran qui prêche la tolérance
En 2013, eL Seed participe également au projet "la Tour 13" à Paris, organisé par la galerie Itinérance. Il s’agit de la plus large exposition collective de ‘street art’ au monde.
eL Seed a développé dans l'art du calligraffiti un style graphique unique en son genre, alliant poésie, calligraphie et graffiti, qui diffuse des messages de paix et de beauté. Selon lui, ce qui fait la beauté du calligraffiti, c'est qu'il peut être apprécié indépendamment de toute analyse intellectuelle, à l'instar de la musique. En tant qu'artiste d'origine magrébine, eL Seed présente ses œuvres dans des espaces publics ( Dubai, Paris, New York… partout dans le monde) afin d’engager avec les visiteurs un dialogue visant à remettre en cause les raisonnements stéréotypés associés à la culture arabe et islamique en Europe.
Créé en 1998, le Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe récompense chaque année deux lauréats – personnalités, groupes ou institutions – ayant œuvré, par leur travail et leurs réalisations exceptionnelles, à la diffusion d’une meilleure connaissance de l’art et de la culture arabe.
Les candidats au Prix UNESCO-Sharjah pour la culture arabe doivent avoir contribué de manière significative au développement, à la diffusion et à la promotion de la culture arabe dans le monde. Les lauréats sont choisis par la Directrice générale de l’UNESCO, sur recommandation d’un jury international d’experts, pour la réputation internationale qu’ils doivent avoir acquis dans ce domaine et pour s'être distingués par des actions méritoires pendant plusieurs années. Ainsi, les lauréats contribuent à la promotion du dialogue culturel et à la revitalisation de la culture arabe.
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