Un cinéaste tunisien est en état d'arrestation en attente d'un jugement, depuis le 13 mars, accusé d'homosexualité, ainsi q'un autre homme. Une énième affaire d'arrestation sur la base de l'article 230 du code pénal criminalisant les pratiques homosexuelles. Cette fois-ci l'affaire prend une tournure internationale avec le communiqué de soutien de la société des réalisateurs de films en France (SRF), publié le 27 mars:
"Le cinéaste tunisien Karim Belhaj a été arrêté le 13 mars 2017, à son domicile, en compagnie d’un homme qui a reconnu avoir eu une relation homosexuelle avec lui. Sur cette base, le juge d'instruction a ordonné un test anal et a émis un mandat de dépôt contre eux. Ils sont actuellement incarcérés à la prison de Mornaguia. L'article 230 du code pénal tunisien prévoit une peine de 3 ans d'emprisonnement pour les actes de sodomie.
Le test anal ordonné depuis quelques temps par les juges tunisiens est assimilé à un acte de torture.
Les cinéastes de la SRF sont indignés, condamnent avec fermeté de telles pratiques et appellent à la libération immédiate des deux hommes".
D'autres associations tunisiennes ont également fustigé ces séries d'arrestations à l'encontre de personnes à cause de leur orientation sexuelle comme l'association Shams.
Sur les réseaux sociaux les appels à sa libération se multiplient de la part de ses amis et de personnalités dans le milieu artistique (ci-dessous):
Diplômé de l’Institut maghrébin de cinéma (IMC) et de l’Ecole supérieure des études cinématographiques (Essec) à Paris, Karim Belhaj a travaillé en tant qu'assistant sur plusieurs courts métrages et spots publicitaires. Il a réalisé en 2011 son premier documentaire "S.O.S" et en 2012 son premier court métrage de fiction "Case départ ".
"Le cinéaste tunisien Karim Belhaj a été arrêté le 13 mars 2017, à son domicile, en compagnie d’un homme qui a reconnu avoir eu une relation homosexuelle avec lui. Sur cette base, le juge d'instruction a ordonné un test anal et a émis un mandat de dépôt contre eux. Ils sont actuellement incarcérés à la prison de Mornaguia. L'article 230 du code pénal tunisien prévoit une peine de 3 ans d'emprisonnement pour les actes de sodomie.
Le test anal ordonné depuis quelques temps par les juges tunisiens est assimilé à un acte de torture.
Les cinéastes de la SRF sont indignés, condamnent avec fermeté de telles pratiques et appellent à la libération immédiate des deux hommes".
D'autres associations tunisiennes ont également fustigé ces séries d'arrestations à l'encontre de personnes à cause de leur orientation sexuelle comme l'association Shams.
Sur les réseaux sociaux les appels à sa libération se multiplient de la part de ses amis et de personnalités dans le milieu artistique (ci-dessous):
Diplômé de l’Institut maghrébin de cinéma (IMC) et de l’Ecole supérieure des études cinématographiques (Essec) à Paris, Karim Belhaj a travaillé en tant qu'assistant sur plusieurs courts métrages et spots publicitaires. Il a réalisé en 2011 son premier documentaire "S.O.S" et en 2012 son premier court métrage de fiction "Case départ ".
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