INSOLITE- "Un siège à pénis" dans un wagon de l’un des trains du métro de Mexico City, il y a de quoi être étonné. Pourtant, les raisons coulent de source.
En effet, ce siège est réservé uniquement aux hommes et adresse un message pour eux: Assez de l'harcèlement sexuel dans les transports en commun.
Une enseigne, sous le siège, explique l’initiative."C’est pénible pour les gens qui s’assoient ici, mais cet inconfort n’est pas comparable à la violence sexuelle que subissent les femmes au quotidien", rapporte Le Journal de Montréal.
Le harcèlement sexuel dans l'espace public, particulièrement dans les transports en commun est un fléau qui traverse toutes les sociétés. Des campagnes tendant à éradiquer le phénomène existent dans de nombreux pays comme la campagne "Stop-Ça suffit", lancée par le gouvernement français à travers des affiches dans les métros et gares, clip vidéo sur internet, dépliants ou au Royaume-Uni où une expérience sociale filmée, réalisée par deux acteurs dans le métro londonien sur le harcèlement a créé le buzz (vidéo ci-dessous).
En Tunisie, 92% des femmes tunisiennes déclarent avoir subi une agression sexuelle dans les transports en commun, selon l'enquête du CREDIF (centre de recherches, d'Études, de Documentation et d'Information sur la femme). L'étude du CREDIF a démontré que l'espace public demeure un espace fortement masculinisé où la femme est ou bien rejetée ou bien considérée comme un objet sexuel. Plus surprenant, les femmes banalisent et intériorisent ces formes de violence.
Beaucoup de victimes se considèrent responsables de cette violence et d'autres gardent le silence après leur agression et ne portent pas plainte, favorisant ainsi l'impunité de l'agresseur.
En effet, ce siège est réservé uniquement aux hommes et adresse un message pour eux: Assez de l'harcèlement sexuel dans les transports en commun.
Une enseigne, sous le siège, explique l’initiative."C’est pénible pour les gens qui s’assoient ici, mais cet inconfort n’est pas comparable à la violence sexuelle que subissent les femmes au quotidien", rapporte Le Journal de Montréal.
Le harcèlement sexuel dans l'espace public, particulièrement dans les transports en commun est un fléau qui traverse toutes les sociétés. Des campagnes tendant à éradiquer le phénomène existent dans de nombreux pays comme la campagne "Stop-Ça suffit", lancée par le gouvernement français à travers des affiches dans les métros et gares, clip vidéo sur internet, dépliants ou au Royaume-Uni où une expérience sociale filmée, réalisée par deux acteurs dans le métro londonien sur le harcèlement a créé le buzz (vidéo ci-dessous).
En Tunisie, 92% des femmes tunisiennes déclarent avoir subi une agression sexuelle dans les transports en commun, selon l'enquête du CREDIF (centre de recherches, d'Études, de Documentation et d'Information sur la femme). L'étude du CREDIF a démontré que l'espace public demeure un espace fortement masculinisé où la femme est ou bien rejetée ou bien considérée comme un objet sexuel. Plus surprenant, les femmes banalisent et intériorisent ces formes de violence.
Beaucoup de victimes se considèrent responsables de cette violence et d'autres gardent le silence après leur agression et ne portent pas plainte, favorisant ainsi l'impunité de l'agresseur.
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