Situé au nord-est est de l’île de Djerba, le musée Lalla Hadria possède l’une des collections d’art islamique les plus riches du pays. Plus de 1000 pièces ont été soigneusement sélectionnées attestant de l’importance de la culture islamique à travers le monde. Composé de 14 galeries, l’espace d’exposition, regroupe des chefs d’œuvres issus des différentes cultures du bassin sud de la méditerranée, du Maghreb et du Machrek.
Parmi ces pièces religieuses et profanes, on retrouve des parures, des vêtements, des calligraphies, de la vaisselle, des objets usuels ou encore des miniatures. Beaucoup d’entre elles sont d’une grande rareté et manifestent une remarquable finesse d’exécution, souvent au service d’une ornementation détaillée.
À l’image de cette lampe de mosquée de Syrie Ottomane du XIXème siècle, reproduisant la forme d’un modèle classique de la période mamelouke (XIVème siècle). Un coffret de coran en cuivre ciselé et calligraphié de la même période, provenant de Syrie ou d’Égypte, attire notamment notre attention. Mais aussi cette élégante aiguière en bronze, attribuée à la Syrie de la période omeyyade et datant du VIIIème siècle. Au milieu de ces merveilles on admirera également plusieurs éléments inédits comme les bannières de fil d’argent et de soie de confréries soufies et les fragments anciens de la tenture de la Kaaba.
Certaines de ces pièces nous révèlent de précieuses informations, comme ce contrat de mariage sur parchemin, provenant de la ville de Kairouan, datant de la fin du XVIIIème siècle. Celui-ci stipule, à travers un travail de calligraphie remarquable, qu’il est interdit à l’époux de prendre une seconde femme, la première épouse étant autorisée dans ce cas à prononcer le divorce de la seconde. Le document présente ici une condition très rare dans l’Islam, attestée dans cette ville dès le VIIIème siècle.
Notons que de nombreuses œuvres du musée ont été empruntées dans le cadre de l’exposition « L’Éveil d’une Nation » au Palais Ksar Saïd à Tunis (des photographies indiquent toutefois leur emplacement initial dans le musée).
Parmi ces pièces religieuses et profanes, on retrouve des parures, des vêtements, des calligraphies, de la vaisselle, des objets usuels ou encore des miniatures. Beaucoup d’entre elles sont d’une grande rareté et manifestent une remarquable finesse d’exécution, souvent au service d’une ornementation détaillée.
À l’image de cette lampe de mosquée de Syrie Ottomane du XIXème siècle, reproduisant la forme d’un modèle classique de la période mamelouke (XIVème siècle). Un coffret de coran en cuivre ciselé et calligraphié de la même période, provenant de Syrie ou d’Égypte, attire notamment notre attention. Mais aussi cette élégante aiguière en bronze, attribuée à la Syrie de la période omeyyade et datant du VIIIème siècle. Au milieu de ces merveilles on admirera également plusieurs éléments inédits comme les bannières de fil d’argent et de soie de confréries soufies et les fragments anciens de la tenture de la Kaaba.
Certaines de ces pièces nous révèlent de précieuses informations, comme ce contrat de mariage sur parchemin, provenant de la ville de Kairouan, datant de la fin du XVIIIème siècle. Celui-ci stipule, à travers un travail de calligraphie remarquable, qu’il est interdit à l’époux de prendre une seconde femme, la première épouse étant autorisée dans ce cas à prononcer le divorce de la seconde. Le document présente ici une condition très rare dans l’Islam, attestée dans cette ville dès le VIIIème siècle.
Notons que de nombreuses œuvres du musée ont été empruntées dans le cadre de l’exposition « L’Éveil d’une Nation » au Palais Ksar Saïd à Tunis (des photographies indiquent toutefois leur emplacement initial dans le musée).
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