Vague souvenir aujourd'hui, les juifs d'Al Hafsia ou les chrétiens des souks sont la trace d'une richesse culturelle tunisienne qui n'a plus le même visage. Une richesse cultuelle aussi, comme en témoignent certains lieux qui ont repris vie autrement, ont été rasés complètement ou qui continuent d'exister.
Le HuffPost Tunisie a sélectionné pour vous ces lieux où d'autres religions ont fleuri dans la médina d'antan:
La bibliothèque diocésaine de Tunis
Dite aussi bibliothèque des religions, cette institution dispose d'un large fonds de livres et documents portant sur les différentes religions et mis à la disposition des lecteurs abonnés. Le site dépend de l'archidiocèse de Tunis. Y viennent des lecteurs intéressés par son thème de spécialité ou des personnes de passage venant assister à l'une des conférences qui s'y tiennent régulièrement, explique Jamel Wild Tunis. Sa petite chapelle bien préservée accueille quelques chrétiens de passage et sa cour est un lieu charmant d'études et de méditation.
Les lieux avaient une autre vie par le passé. La bibliothèque ayant été l'école des soeurs Saint Joseph qui a fermé ses portes en 1999. C'est un père membre appartenant aux Pères Blancs qui en a eu la charge dès sa transformation. Celui-ci a quitté la Tunisie pour une autre mission et la bibliothèque semble aujourd'hui pâtir d'un sort improbable. Il n'en demeure pas moins que les lieux ont gardé leur cachet et continuent d'attirer un public intéressé conscient de leur valeur.
La synagogue Or Thora
Il ne reste que quelques traces livresques et photographiques du haut lieu du judaïsme tunisien: La grande synagogue de la Hara. En 1919, l'on dénombrait une trentaine de synagogues, comme le mentionne l'ouvrage "Les synagogues de Tunisie".
Un des lieux de culte les plus prestigieux, ladite synagogue a été rasée en 1960, explique Faika Ferjani, architecte. Une école a été bâtie sur le même terrain, rue Hakim Kassar. La destruction a été faite avec l'accord de représentants de la communauté juive, explique-t-elle, alors que des départs de juifs de la Hafsia étaient enregistrés.
Autre synagogue du quartier, celle située à côté du marché Sidi Sridek. Celle-ci a été reprise par l'Union nationale des Femmes tunisiennes qui en a fait un centre de formation.
Quant à la synagogue Or Thoraa qui a été construite avant la seconde guerre mondiale et qui occupait un emplacement central au sein de la Hara, quartier Hafsia où vivaient une grande communauté juive, elle a été récemment au centre d'une polémique. On la dit en voie de devenir un café au vu des travaux qui sont visibles au niveau de sa façade. Toutefois, l'architecte Faika Bejaoui, explique que les travaux en question concernent une partie des lieux, l'ancien hammam juif probablement qui a été vendu à des privés.
Les deux églises de la rue Zitouna
Ont existé par le passé, à la rue de la Mosquée Zitouna, là où le rythme commerçant bat son comble à la médina, une église et un presbytère. L'église Sainte Croix est devenue ensuite l'arrondissement municipal qui a fermé ses portes lorsque les nouveaux bâtiments de la municipalité de Tunis ont été créés. Quant au presbytère, il a été occupé par des commerces et des habitations. Les deux bâtisses sont en voie de reprendre vie prochainement, dans le cadre d'un projet pour les arts méditerranéens.
Il y avait une grande vie cultuelle, explique au HuffPost Tunisie Jamel wild Tunis. Cela a cessé avec la fin du protectorat. Plusieurs édifices ont été repris par l'Etat tunisien qui en a changé l'usage. N'en subsistent que quelques références historiques et des souvenirs susceptibles un jour de disparaître.
Le HuffPost Tunisie a sélectionné pour vous ces lieux où d'autres religions ont fleuri dans la médina d'antan:
La bibliothèque diocésaine de Tunis
Dite aussi bibliothèque des religions, cette institution dispose d'un large fonds de livres et documents portant sur les différentes religions et mis à la disposition des lecteurs abonnés. Le site dépend de l'archidiocèse de Tunis. Y viennent des lecteurs intéressés par son thème de spécialité ou des personnes de passage venant assister à l'une des conférences qui s'y tiennent régulièrement, explique Jamel Wild Tunis. Sa petite chapelle bien préservée accueille quelques chrétiens de passage et sa cour est un lieu charmant d'études et de méditation.
Les lieux avaient une autre vie par le passé. La bibliothèque ayant été l'école des soeurs Saint Joseph qui a fermé ses portes en 1999. C'est un père membre appartenant aux Pères Blancs qui en a eu la charge dès sa transformation. Celui-ci a quitté la Tunisie pour une autre mission et la bibliothèque semble aujourd'hui pâtir d'un sort improbable. Il n'en demeure pas moins que les lieux ont gardé leur cachet et continuent d'attirer un public intéressé conscient de leur valeur.
La synagogue Or Thora
Il ne reste que quelques traces livresques et photographiques du haut lieu du judaïsme tunisien: La grande synagogue de la Hara. En 1919, l'on dénombrait une trentaine de synagogues, comme le mentionne l'ouvrage "Les synagogues de Tunisie".
Un des lieux de culte les plus prestigieux, ladite synagogue a été rasée en 1960, explique Faika Ferjani, architecte. Une école a été bâtie sur le même terrain, rue Hakim Kassar. La destruction a été faite avec l'accord de représentants de la communauté juive, explique-t-elle, alors que des départs de juifs de la Hafsia étaient enregistrés.
Autre synagogue du quartier, celle située à côté du marché Sidi Sridek. Celle-ci a été reprise par l'Union nationale des Femmes tunisiennes qui en a fait un centre de formation.
Quant à la synagogue Or Thoraa qui a été construite avant la seconde guerre mondiale et qui occupait un emplacement central au sein de la Hara, quartier Hafsia où vivaient une grande communauté juive, elle a été récemment au centre d'une polémique. On la dit en voie de devenir un café au vu des travaux qui sont visibles au niveau de sa façade. Toutefois, l'architecte Faika Bejaoui, explique que les travaux en question concernent une partie des lieux, l'ancien hammam juif probablement qui a été vendu à des privés.
Les deux églises de la rue Zitouna
Ont existé par le passé, à la rue de la Mosquée Zitouna, là où le rythme commerçant bat son comble à la médina, une église et un presbytère. L'église Sainte Croix est devenue ensuite l'arrondissement municipal qui a fermé ses portes lorsque les nouveaux bâtiments de la municipalité de Tunis ont été créés. Quant au presbytère, il a été occupé par des commerces et des habitations. Les deux bâtisses sont en voie de reprendre vie prochainement, dans le cadre d'un projet pour les arts méditerranéens.
Il y avait une grande vie cultuelle, explique au HuffPost Tunisie Jamel wild Tunis. Cela a cessé avec la fin du protectorat. Plusieurs édifices ont été repris par l'Etat tunisien qui en a changé l'usage. N'en subsistent que quelques références historiques et des souvenirs susceptibles un jour de disparaître.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.