Niché dans les ruelles étroites de la médina de Tunis, à quelques mètres de la Kasbah, se trouve une enseigne à l’aspect moderne. « Fil d’art », une boutique qui fait propose une sélection tendance d'habits et accessoires traditionnels tunisiens. Le HuffPost Tunisie en a rencontré la créatrice Nadia Gribaa. Interview.
HuffPost Tunisie : Comment a commencé l’aventure?
Nadia Gribaa : J’ai fait une école de design à Paris, après le bac et j’ai travaillé une dizaine d’années dans une maison de culture. Cependant, j’ai eu envie de revenir et faire mes propres créations. J’ai commencé à faire du linge de maison, des vêtements avant de m’intéresser à l’artisanat. Ça a été le coup de foudre ! Une belle aventure a commencé, cela fait maintenant quelques années.
Pourquoi avoir choisi de vous installer ici plutôt que dans les rues du souk ?
C’était un pur hasard. Moi j’adore être dans la médina. Il y a deux ans, je suis passée par là et la boutique était à louer. J’ai tout de suite adoré l’endroit. Dans les souks c’est pas évident et les gens me reprochent parfois la difficulté d’y parvenir et pourquoi je ne suis pas à la banlieue. C’est sûr que ce n’est pas facile tous les jours, mais je m’y plais.
Quel est votre rapport à l’artisanat ?
L’artisanat m’intéresse beaucoup, vu son rapport avec l’artisan. On a beaucoup de choses, un patrimoine très riche et qui est malheureusement délaissé. Moi ça m’intéresse beaucoup d’être en contact avec l’artisan, les matières, les techniques… donc je fais au mieux pour rénover tout en restant dans le Tunisien.
Comment positionnez-vous « Fil d’art » par rapport aux autres boutiques qui proposent le même type de produits ?
Aujourd’hui, de nombreuses boutiques similaires à la mienne sont entrées sur le marché. Mais on essaye de survivre. « Fil d’art » a maintenant une excellente réputation et c’est venu petit à petit, avec beaucoup de travail et de persévérance.
Comment vous procurez-vous vos matières premières?
Je ne me dirige pas forcément vers les artisans de la médina parce que je me déplace souvent. Je suis tout le temps en vadrouille donc c’est un hasard de me trouver dans la boutique. Je vais à Kairouan, Bizerte, Gabes pour les matières premières. C’est toujours des tissus faits à la main d’où le nom de la boutique, « Fil D’art », le fil est mon ossature dans tout ce que je fais.
Présentez-nous un peu vos créations
Je suis spécialisée en dessin textile et toutes mes créations c’est à partir de motifs et de broderies d’un peu partout dans le monde. J’essaye de suivre au maximum la tendance des couleurs et des matières qui va être « universelle », une tunique ou un accessoire qui va pouvoir être porté ailleurs, vu qu’on a un peu d’exportations. Ce que je fais est très ludique, très coloré, tout en gardant le coté authentique.
Qu’est-ce que vous prévoyez pour le futur de votre marque ?
Je n’ai, pour l’instant, aucune vision pour le futur. Mais j’espère qu’on va pouvoir résister à la crise et arriver à faire connaitre encore plus « Fil d’art ».
HuffPost Tunisie : Comment a commencé l’aventure?
Nadia Gribaa : J’ai fait une école de design à Paris, après le bac et j’ai travaillé une dizaine d’années dans une maison de culture. Cependant, j’ai eu envie de revenir et faire mes propres créations. J’ai commencé à faire du linge de maison, des vêtements avant de m’intéresser à l’artisanat. Ça a été le coup de foudre ! Une belle aventure a commencé, cela fait maintenant quelques années.
Pourquoi avoir choisi de vous installer ici plutôt que dans les rues du souk ?
C’était un pur hasard. Moi j’adore être dans la médina. Il y a deux ans, je suis passée par là et la boutique était à louer. J’ai tout de suite adoré l’endroit. Dans les souks c’est pas évident et les gens me reprochent parfois la difficulté d’y parvenir et pourquoi je ne suis pas à la banlieue. C’est sûr que ce n’est pas facile tous les jours, mais je m’y plais.
Quel est votre rapport à l’artisanat ?
L’artisanat m’intéresse beaucoup, vu son rapport avec l’artisan. On a beaucoup de choses, un patrimoine très riche et qui est malheureusement délaissé. Moi ça m’intéresse beaucoup d’être en contact avec l’artisan, les matières, les techniques… donc je fais au mieux pour rénover tout en restant dans le Tunisien.
Comment positionnez-vous « Fil d’art » par rapport aux autres boutiques qui proposent le même type de produits ?
Aujourd’hui, de nombreuses boutiques similaires à la mienne sont entrées sur le marché. Mais on essaye de survivre. « Fil d’art » a maintenant une excellente réputation et c’est venu petit à petit, avec beaucoup de travail et de persévérance.
Comment vous procurez-vous vos matières premières?
Je ne me dirige pas forcément vers les artisans de la médina parce que je me déplace souvent. Je suis tout le temps en vadrouille donc c’est un hasard de me trouver dans la boutique. Je vais à Kairouan, Bizerte, Gabes pour les matières premières. C’est toujours des tissus faits à la main d’où le nom de la boutique, « Fil D’art », le fil est mon ossature dans tout ce que je fais.
Présentez-nous un peu vos créations
Je suis spécialisée en dessin textile et toutes mes créations c’est à partir de motifs et de broderies d’un peu partout dans le monde. J’essaye de suivre au maximum la tendance des couleurs et des matières qui va être « universelle », une tunique ou un accessoire qui va pouvoir être porté ailleurs, vu qu’on a un peu d’exportations. Ce que je fais est très ludique, très coloré, tout en gardant le coté authentique.
Qu’est-ce que vous prévoyez pour le futur de votre marque ?
Je n’ai, pour l’instant, aucune vision pour le futur. Mais j’espère qu’on va pouvoir résister à la crise et arriver à faire connaitre encore plus « Fil d’art ».
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