Les premières municipales de l'après-révolution, attendues de longue date afin de consolider la transition démocratique en Tunisie, auront lieu le 17 décembre 2017, a annoncé lundi le président de l'instance électorale Chafik Sarsar.
Cette date officielle a été retenue au terme de concertations avec le gouvernement, les partis politiques et la société civile, a dit M. Sarsar lors d'une conférence de presse.
Celle du 26 novembre avait dans un premier temps été suggérée, tandis que certains partis réclamaient un report à mars 2018. M. Sarsar avait toutefois insisté sur la nécessité de tenir ces élections dans les meilleurs délais.
Il s'agira en effet des premières municipales depuis la chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali en janvier 2011. Depuis lors, les villes tunisiennes sont gérées par des "délégations spéciales", en charge des affaires courantes.
L'important retard dans l'organisation de ce scrutin a contribué à la dégradation sensible du cadre de vie des Tunisiens (infrastructures déficientes, problèmes de ramassage des ordures etc...).
Après l'adoption d'une Constitution et le succès des élections législatives et présidentielle de 2014, la tenue des municipales doit permettre d'ancrer le processus démocratique au niveau local.
Le blocage s'expliquait notamment par les tractations au Parlement autour de la nouvelle loi électorale, dont l'adoption n'a eu lieu qu'en janvier dernier.
Celle-ci autorise finalement le vote des forces de sécurité et de l'armée (soit quelque 130.000 personnes) aux élections municipales mais aussi régionales, un second scrutin local qui sera organisé ultérieurement.
Cette date officielle a été retenue au terme de concertations avec le gouvernement, les partis politiques et la société civile, a dit M. Sarsar lors d'une conférence de presse.
Celle du 26 novembre avait dans un premier temps été suggérée, tandis que certains partis réclamaient un report à mars 2018. M. Sarsar avait toutefois insisté sur la nécessité de tenir ces élections dans les meilleurs délais.
Il s'agira en effet des premières municipales depuis la chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali en janvier 2011. Depuis lors, les villes tunisiennes sont gérées par des "délégations spéciales", en charge des affaires courantes.
L'important retard dans l'organisation de ce scrutin a contribué à la dégradation sensible du cadre de vie des Tunisiens (infrastructures déficientes, problèmes de ramassage des ordures etc...).
Après l'adoption d'une Constitution et le succès des élections législatives et présidentielle de 2014, la tenue des municipales doit permettre d'ancrer le processus démocratique au niveau local.
Le blocage s'expliquait notamment par les tractations au Parlement autour de la nouvelle loi électorale, dont l'adoption n'a eu lieu qu'en janvier dernier.
Celle-ci autorise finalement le vote des forces de sécurité et de l'armée (soit quelque 130.000 personnes) aux élections municipales mais aussi régionales, un second scrutin local qui sera organisé ultérieurement.
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