Le président de la République, Béji Caïd Essebsi s’est rendu dans la ville de Monastir à l’occasion de la 17eme commémoration du décès du leader national feu Habib Bourguiba.
Reçu par les responsables régionaux à l’aéroport Habib Bourguiba, le chef de l’État a mis la première pierre de la nouvelle station terrestre multi-usagers qui sera bientôt bâtie dans la ville. Par la suite, Béji Caïd Essebsi a donné le coup d’envoi pour le début des travaux de construction de la Maison de l’avocat Habib Bourguiba.
Voulant célébrer dignement cette journée, une usine de textile se trouvant entre Ksar Hellal et Jemmal, gouvernorat de Monastir, a confectionné un drapeau géant avec 294 m2 de surface, 21 mètres de longueur et 14 mètres de largeur. Ce drapeau n’aura coûté que 3 mille dinars et sera hissé, aujourd’hui, à Monastir avant d’être offert, par la même usine, au ministère de la Défense nationale. Une initiative qui vient en réponse au drapeau géant du Belvédère qui a été importé de Turquie.
Toutefois, la réelle polémique a été provoquée par un grand portrait de Béji Caïd Essebsi dressé sur l’un des immeubles de la ville de Monastir. Un portrait géant du président de la République qui en a provoqué plus d’un et certains se sont même demandés si finalement les festivités étaient dédiées à Habib Bourguiba ou à Béji Caïd Essebsi.
Ces célébrations ont par ailleurs été marquées par l’absence du chef du mouvement d’Ennahdha, Rached Ghannouchi. Le vice-président d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou, a affirmé, lors d’une déclaration accordée à la radio Shems FM, que Habib Bourguiba fait partie du patrimoine.
Pour le vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), ceux qui ont un réel problème avec Bourguiba sont ceux qui tentent par tous les coups de s’approprier son héritage afin d’affirmer leur existence.
De son côté, l’ancien président provisoire de la République, Foued Mbazaâ, a affirmé que contrairement à ce que certains pensent, Habib Bourguiba était conscient de l’importance de la démocratie. Une démocratie que le combattant suprême préférait garder pour un peuple plus mature.
Foued Mbazaâ a par ailleurs rappelé le rôle qu’a joué Habib Bourguiba dans l’émancipation de la femme tunisienne qui demeure le pilier essentiel de la société tunisienne.
Reçu par les responsables régionaux à l’aéroport Habib Bourguiba, le chef de l’État a mis la première pierre de la nouvelle station terrestre multi-usagers qui sera bientôt bâtie dans la ville. Par la suite, Béji Caïd Essebsi a donné le coup d’envoi pour le début des travaux de construction de la Maison de l’avocat Habib Bourguiba.
Voulant célébrer dignement cette journée, une usine de textile se trouvant entre Ksar Hellal et Jemmal, gouvernorat de Monastir, a confectionné un drapeau géant avec 294 m2 de surface, 21 mètres de longueur et 14 mètres de largeur. Ce drapeau n’aura coûté que 3 mille dinars et sera hissé, aujourd’hui, à Monastir avant d’être offert, par la même usine, au ministère de la Défense nationale. Une initiative qui vient en réponse au drapeau géant du Belvédère qui a été importé de Turquie.
Toutefois, la réelle polémique a été provoquée par un grand portrait de Béji Caïd Essebsi dressé sur l’un des immeubles de la ville de Monastir. Un portrait géant du président de la République qui en a provoqué plus d’un et certains se sont même demandés si finalement les festivités étaient dédiées à Habib Bourguiba ou à Béji Caïd Essebsi.
Ces célébrations ont par ailleurs été marquées par l’absence du chef du mouvement d’Ennahdha, Rached Ghannouchi. Le vice-président d’Ennahdha, Abdelfattah Mourou, a affirmé, lors d’une déclaration accordée à la radio Shems FM, que Habib Bourguiba fait partie du patrimoine.
Pour le vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), ceux qui ont un réel problème avec Bourguiba sont ceux qui tentent par tous les coups de s’approprier son héritage afin d’affirmer leur existence.
De son côté, l’ancien président provisoire de la République, Foued Mbazaâ, a affirmé que contrairement à ce que certains pensent, Habib Bourguiba était conscient de l’importance de la démocratie. Une démocratie que le combattant suprême préférait garder pour un peuple plus mature.
Foued Mbazaâ a par ailleurs rappelé le rôle qu’a joué Habib Bourguiba dans l’émancipation de la femme tunisienne qui demeure le pilier essentiel de la société tunisienne.
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